Congo-Kinshasa: la Banque mondiale déplore l’absence d’une politique énergique dans le secteur de l’électricité

Kinshasa –

Dans son rapport sur l’« Intégration des scénarios de la revue de la gestion des dépenses publiques et de la responsabilisation financière dans un modèle d’équilibre général calculable », la Banque mondiale déplore l’absence d’une politique énergique dans le secteur de l’électricité.

Selon ce rapport, la majorité de la dépense d’investissement est faite sur les ressources externes, mais reste insuffisante pour augmenter le taux d’accès à l’électricité.

De plus, les coûts d’exploitation et maintenance dépassent les recettes de la SNEL, creusent le déficit de l’entreprise. Le plan d’entreprise 2012-2016 de la SNEL, prévoit une flexibilité tarifaire et un plan d’investissement.

Pour les experts de la Banque mondiale, cette faiblesse de la SNEL génère l’inefficience et l’iniquité au niveau de l’économie et de la société. Les déficits et les pénuries dans le secteur de l’électricité freinent la croissance et excluent certains entrepreneurs potentiels en raison du coût élevé des solutions alternatives. La différence entre l’offre et la demande d’électricité affecte la performance et le rendement des secteurs économiques.

Pour les ménages, le faible taux d’électricité a des conséquences en termes de bien-être. L’utilisation de l’électricité pour l’éclairage et pour la cuisson reste limitée et aboutit à un usage excessif de la biomasse, et les défaillances de la SNEL, nuisent à la prestation de services de santé et d’éducation.

Pour améliorer la qualité et quantité de son service, la SNEL doit résoudre les problèmes liés aux subventions implicites, aux recouvrements et aux charges opérationnelles élevées. Les ressources supplémentaires dégagées permettraient alors de réhabiliter les turbines et avec l’aide du financement externe, d’initier le projet grand Inga.

De plus, l’érection de microcentrales hydroélectriques dans le reste du pays participerait également à l’amélioration de la prestation de service. Enfin, l’implication d’un opérateur externe pourrait aider la SNEL à améliorer sa gestion et ses résultats. La SNEL a déjà réalisé certaines actions d’envergure au de là, de la production, du transport et de la distribution.

Cependant, d’autres problèmes persistent, notamment la stagnation de la puissance installée et la saturation des réseaux. L’assainissement des finances de la SNEL, avec la base d’abonnés actuels exige une tarification rémunératrice et un recouvrement optimal. Pour l’exécution de son plan de développement, la SNEL, devrait compter sur ses fonds propres, les subventions de l’Etat et le financement externe.

(ACP/05.01) –

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