Droit de réponse de Simon Landu Panzu Konde

Gérant de la société Fretin Construct Sarl, basée au Kongo Central, Simon Landu Panzu Konde réagit à l’article « Scandale au Kongo Central« , publié le 21 août dernier, dans la rubrique « Opinion & débat » sous la plume de notre chroniqueur Bamba di Lelo. La rédaction.

Monsieur l’éditeur du journal « Congo Indépendant »,

Parcourant votre site internet, j’ai été outré quand j’ai lu avec beaucoup d’attention l’article paru en page 19 de votre journal Congo Indépendant, édition du 21 août 2019, sous le titre: « Scandale au Kongo Central », sous la plume de M. Bamba Lelo.

Une lecture froide et attentive de cet article révèle, qu’au- delà de l’amalgame, des imputations dommageables et des insultes à peine voilées dont son auteur se rend coupable, ce texte truffé de contrevérités et d’accusations gratuites, doublées d’un mensonge de bas étage, orchestrées délibérément par son auteur dans le but de nuire à Fretin Construct Sarl. A travers ce droit de réponse, je voudrais recadrer le débat et de surcroît, rétablir la vérité.

  1. Il convient de rappeler que la SOPECO est une société privée de droit congolais régulièrement constituée qui, dans le cadre de son exercice, a signé un contrat, avec le gouvernement central, représenté par le ministère des ITPR (Infrastructures, travaux publics et reconstruction) en 2010. Les deux parties ont convenu de la réhabilitation de la route nationale n°1 ainsi que de la création des stations de péage.
  2. Fretin Construct Sarl est une société qui existe depuis plus de trois décennies et que le fait de mariage de son gérant ne peut aucunement influer sur ses affaires.
    Pour éclairer la lanterne de vos lecteurs, Fretin Construct Sarl a, à la suite d’un marché public, réalisé des grands travaux de construction de la route de Nkala-Nkala dans la ville de Matadi et de l’autre côté, la bretelle de Tshimpi marché obtenu depuis 1998. Le manque de financement avait amené le gouverneur Tsasa di Ntumba, de triste mémoire, à résilier abusivement ce contrat en 2003, laquelle résiliation sera contestée par le ministre des ITPR de son temps, la BTC (Bureau technique de contrôle) ainsi que les fonctionnaires dirigeants.
  3. Après avoir pris connaissance de cette résiliation, le gérant de Fretin Construct Sarl a commencé à scier le mur du gouvernement provincial pour réclamer et ce, pendant plus de 18 ans à tous les locataires du palais gouvernal, le paiement de ses factures. Face à l’inertie des autorités provinciales, un seul chemin s’offrait, celui de la justice. A l’issue de deux procès, la Province a donc perdu à tous les stades aussi bien sous RC 6635 que sous RCA 511, et a été, par conséquent, sommée de payer à Fretin Construct Sarl, le montant de 4.627.400,00 $ US, ainsi que la confirmation du protocole d’accord signé entre parties qui s’est fait exécuter dans les règles de l’art. C’est à notre avis, le sens et l’interprétation sensée qu’il faut donner à ces décisions de la justice abusivement incriminés pour des raisons faciles à deviner.
  4. Des ambiguïtés pour créer la cacophonie: je relève aussi dans cet article que l’ancien chef de l’Etat, le président Joseph Kabila et son épouse sont cités dans le même dossier. Une trilogie de mauvais augure que je dénonce.
    Aussi, il demeure vrai que par son cœur de charité, Maman Olive Lembe, immédiatement après le désastre survenu à Boma, avait manifesté sa compassion afin d’assister ses frères et sœurs sinistrés de la province en les apportant quelques biens matériels et vivres tout en leur promettant la construction d’un site disposant des terrains de 7.000 sinistrés. Mais fort malheureusement, les fonds alloués à cet effet et remis au gouverneur Jacques Mbadu n’avaient jamais été mis à la disposition de l’entrepreneur tout en s’abstenant de son vivant, de signer l’arrêté autorisant l’occupation de ce site ainsi que son morcellement.
    En effet, respectueuse de la promesse faite, bien que cet argent était déjà dévalorisé, la distinguée première dame a pu obtenir le peu d’argent resté tout en le mettant à la disposition de l’entrepreneur qui, à ce jour, a construit un bâtiment administratif imposant sur le site et dans un très proche avenir, il sera procédé au morcellement du site et à la remise des lopins de terre à chaque sinistré.
  5. Enfin, puisqu’il faut éradiquer ce genre de pratique en vue d’aboutir à un Congo émergent, je me réserve le droit de poursuivre cet auteur, Monsieur Bamba di Lelo devant les instances judiciaires compétentes pour imputations dommageables et diffamations et ce, en temps utiles.

Ainsi, Fait à Kinshasa, le 10 Janvier 2020.

 

Pour FRETIN CONSTRUCT Sarl,
Landu Panzu Konde Simon
Gérant,

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