Le régime de Kigali et les génocidaires extrémistes rwandais hutus présents en RDC

Dr François Tshipamba Mpuila

Dr François Tshipamba Mpuila

Après la Première Guerre de l’AFDL durant laquelle il y a eu la transformation de l’Est de la RDC en un véritable « Abattoir » (Cfr.: Emma Bonino), plus de 200.000-300.000 réfugiés rwandais hutus rwandais y compris les civils (enfants, femmes, vieillards) et plusieurs milliers des congolais massacrés et déplacés forcés, les FDLR sont toujours présents à l’Est de la RDC en train de gérer administrativement, politiquement et militairement des pans entiers du Territoire congolais; d’exploiter les minerais de la RDC; de surveiller les élections congolaises sur les pans du Territoire congolais qui sont sur leur contrôle (ex. élections de 2006 et de 2011: ils ont forcé les électeurs congolais, fusils sur leurs tempes, de voter pour leur compatriote H. Kanambe, alias Joseph Kabila), de perpétrer des crimes odieux contre notre Patrie et contre le Peuple Congolais.

Or, l’Armée Patriotique Rwandaise (APR) est constamment présente sur le Territoire Congolais depuis la Première Guerre de l’AFDL. Elle est présente en RDC sous forme de l’Armée officielle et sous forme des unités et des bataillons fallacieusement appelés groupes rebelles congolais. Malgré cette présence, les FDLR sont toujours présents et actifs sur le Territoire congolais.

QUI A LA PREUVE QUE LE REGIME DE KIGALI S’OCCUPE REELLEMENT DES FDLR? LE REGIME DE KIGALI NE S’OCCUPE-T-IL PAS PLUTÔT DE LA REALISATION DE SA SUPERSTRUCTURE IDEOLOGIQUE EXPANSIONNISTE, DOMINATRICE, OPPRESSIVE, PREDATRICE ET GENOCIDAIRE CONTRE LA RDC?

L’ALLIANCE AVEC LES FORCES NÉGATIVES ÉTRANGÈRES

L’application de l’Accord de Lusaka, signé le 10 juillet et le 31 août 1998 par tous les belligérants, avait pour objectif de résoudre la crise, car il prévoyait notamment le cessez-le-feu, le déploiement des troupes de l’ONU, la tenue du Dialogue Inter-congolais d’où sortirait le nouvel ordre politique pour le Congo, le retrait ordonné des troupes étrangères du Congo et la neutralisation des forces négatives présentes au Congo.

Le pouvoir d’occupation étrangère rwandaise en RDC a bloqué l’application de l’Accord de Lusaka en exigeant le retrait préalable des troupes rwandaises du Congo.

De son côté, le gouvernement rwandais dénonçait la présence des génocidaires interahamwe et des soldats Ex-Far au Congo et leur alliance avec le pouvoir de Kinshasa, et affirmait que, pour la sécurité du Rwanda, il ne retirerait pas ses troupes du Congo aussi longtemps que les génocidaires interahamwe et les soldats ex-FAR ne sont pas neutralisés au Congo.

Le pouvoir d’occupation étrangère rwandaise de Kinshasa niait son alliance avec les génocidaires interhamwe et les soldats ex-FAR, et même leur présence au Congo.

Mais à la 16ème Réunion du Comité des Nations Unies sur la sécurité et la paix en Afrique centrale qui tenue le 16 août 2001, M. She Okitundu, ministre des Affaires Etrangères au sein du pouvoir de Kinshasa,  a enfin reconnu, au nom du pouvoir de Kinshasa la présence, au Congo, des rebelles burundais et rwandais et l’alliance du pouvoir de Kinshasa avec ces rebelles parmi lesquels se trouvent les génocidaires interahamwe.

She Okitundu a aussi exprimé l’engagement du pouvoir de Kinshasa de désarmer ces rebelles. Or, jusqu’à ce jour, ces rebelles sont toujours armés et actifs, non contre le Rwanda mais contre la RDC et le Peuple Congolais.

L’aveu tardif du pouvoir de Kinshasa et l’engagement pris par She Okitundu étaient à la fois la conséquence des pressions du gouvernement américain pour qui ces génocidaires rwandais devaient être désarmés, neutralisés et jugés; du passage à Kinshasa de Madame Short Clare, ministre britannique, de M. D. Payne, congressiste américain et M. Hubert Védrine, ministre français des Affaires Etrangères.

 

Par le Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr

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