L’opposition membre du gouvernement condamne toute manipulation du peuple tendant à retarder les élections

Kinshasa –

Les regroupements et partis politiques de l’opposition signataires de l’accord du 31 décembre 2016 et de l’arrangement faisant partie du gouvernement d’Union nationale condamnent toute manipulation du peuple conduisant à la désobéissance civile, au désordre, à des actes de vandalisme et de contestation non fondée de nature à retarder la tenue des élections dès lors que le processus électoral est entré dans une phase irréversible.

Ces regroupements et partis politiques l’ont fait savoir mercredi 03 janvier dans une déclaration lue à la presse par José Makila Sumanda, vice-Premier ministre, ministre en charge des Transports et voies de communication, suite aux événements survenus le dimanche 31 décembre 2017 à Kinshasa.

Ils appellent le peuple congolais au calme et les leaders politiques et ceux relevant des confessions religieuses non seulement à la neutralité, mais aussi à la retenue « en cette période délicate de l’histoire de notre pays ».

Ils réitèrent leur volonté de contribuer de façon déterminante à l’aboutissement du processus électoral.

S’agissant du processus électoral, les regroupements et partis politiques de l’opposition au sein du gouvernement ont réitéré leur volonté de contribuer de façon déterminante à son aboutissement avant de reconnaître les progrès réalisés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), notamment à travers la publication du calendrier électoral accepté par la communauté nationale et internationale.

Ils rappellent que les principes fondateurs de l’Accord du 31 décembre 2016, demeurent avec la constitution le seul et unique cadre de référence sur la légitimité des Institutions en République Démocratique du Congo pendant cette période du processus électoral.

Ces principes, soutiennent-ils, consacrent notamment dans leur déclaration que le Président de la République en fonction demeure en place jusqu’à l’installation du nouveau Président élu, conformément à l’article 70 alinéa 2 de la constitution.

Les institutions à mandat électif, à savoir l’Assemblée nationale, le Sénat, les Assemblées provinciales et les chefs des exécutifs provinciaux restent également en fonction jusqu’au renouvellement de leur mandat.

(ACP/04.12) –

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