RDC: La question de l’efficacité de la Brigade d’intervention de la Monusco est en discussion à la SADC, affirme Tshisekedi

La question de l’efficacité de la Brigade d’intervention de la Monusco déployée dans l’est de la RDC est actuellement au centre des discussions à la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), a révélé ce jeudi 8 octobre le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi.

« La Brigade d’intervention est en République démocratique du Congo mais je ne vous cache pas, elle fait l’objet de beaucoup de débats. Les uns pensent qu’elle n’est pas suffisamment efficace, les autres, surtout ceux de la SADC pensent qu’il faut la renforcer que par des Etats SADC. Donc en ce moment il y a un débat assez houleux. Les pays SADC ne veulent pas qu’on l’ouvre à d’autres pays, tandis que d’autres pays disent qu’elle n’est pas assez efficace il faut qu’on la renforce avec les militaires d’autres pays », a déclaré Félix Tshisekedi au cours d’une conférence de presse à Goma (Nord-Kivu).

Déployée dans l’est du pays en 2013, cette brigade est actuellement objet des critiques face aux tueries massives des civils dans la région de Beni. Plusieurs observateurs accusent les casques bleus de passivité alors que la FIB a un mandat offensif.

« Ce qui est certain c’est que le rendement attendu (de cette brigade Ndlr) n’est pas au rendez-vous. Je suis sûr qu’on trouvera une solution parce que nous ne voulons pas non plus nous mettre à dos nos frères de la SADC qui étaient venus volontairement nous prêter mains fortes pour sortir de ces bourbiers », a dit le président de la RDC.

La FIB était aussi évoquée mardi au conseil de sécurité de l’ONU. Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies, a plaidé pour la reconfiguration de la brigade spéciale de la force onusienne face à l’évolution de la situation sécuritaire en RDC.

Le mandat de la MONUSCO a été prorogé jusqu’au 20 décembre 2020. La mission onusienne maintiendra à un effectif maximum autorisé de 14.000 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres d’unités de police constituées. En janvier, le conseil de sécurité de l’ONU avait approuvé le déploiement, à titre temporaire, de 360 membres supplémentaires d’unités de police constituées, à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire.

 

ACTUALITE.CD

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %