De quoi meurent-ils subitement?

Gaston Mutamba Lukusa

Dans notre pays convoité par touts les Etats voisins et la Chine, la mort naturelle n’existe pas. C’est généralement un sorcier qui est à la manœuvre. Enfer et damnation! Mon ami qui est devenu fou raconte qu’un jour, un piéton à failli se faire renverser par un taxi qui roulait à tombeau ouvert. Le conducteur freina des quatre fers pour éviter de l’écraser. Le piéton rendit grâce au conducteur. Il lui dit qu’il lui a sauvé la vie. C’est son cousin qui cherche à lui ôter la vie par des fétiches. En guise de reconnaissance, il  lui remit des sous. Saperlipopette!

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, depuis quelque temps, beaucoup de gens meurent subitement. Il y en a qui s’écroulent en cours de route ou sur les lieux de leur travail. La cause du décès se pose avec acuité. L’autopsie des corps n’est généralement pas acceptée. Pire, il existe un seul médecin légiste certifié pour Kinshasa, une agglomération de 16 millions d’habitants. Comme si cela ne suffisait pas, les cadavres des indigents restent plusieurs mois à la morgue faute de membres de famille capables de les enterrer. Enfer et damnation!

l y a ceux qui  meurent dans leur sommeil sous leur toit. Ils ont des caractéristiques communes. Ce sont souvent des jeunes gens vivant seuls. Ils appartiennent généralement à la classe moyenne. Leur décès fait jaser, car c’est une nouvelle habitude chez nous que de vivre seul. Ils sont même accusés d’occultisme. L’alerte est souvent donnée par les proches quand le défunt ne répond plus au téléphone depuis un laps de temps. Il y a ceux qui meurent dans des formations médicales. Parmi eux, certains arrivent trop tard pour diverses raisons. Il arrive que la personne malade soit gardée à la maison par manque de moyens financiers. Elle est amenée dans une structure médicale quand il devient évident qu’on ne peut plus rien pour elle. La famille évite ainsi la honte d’avouer qu’elle est décédée à la maison. Sapristi!

Les inénarrables pasteurs des églises de réveil passés maîtres dans l’art de sauver les âmes des défunts et de soulager les poches des vivants gardent quelquefois des malades à la permanence de l’église. Les fidèles prient pour le rétablissement du malade jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Alors on l’emmène à l’hôpital pour se débarrasser du problème. Les nécessiteux qui arrivent dans une structure médicale ne sont généralement pas pris en charge. Ils meurent sur les lieux. Il arrive enfin que le souffrant qui est pris en charge soit transféré dans une autre structure médicale tout en sachant que ses chances de survie sont épuisées. C’est un stratagème pour diminuer les statistiques macabres.

Suivant mon ami qui sait tout, quand quelqu’un est envoyé ad patres à la suite d’une courte maladie, il est coutume de dire qu’il a été empoisonné ou ensorcelé. Et pourtant, les causes font légion. Outre les accidents de circulation routière, beaucoup décèdent du stress, de diabète, de l’AVC, de l’apnée du sommeil, d’intoxication alimentaire… Dans le Kivu occupé, martyrisé, il existe un poison nommé karuho. Il provient en fait d’une bactérie qui niche dans nos corps mais qui sécrète du poison quand certaines conditions sont réunies. Il est bon de savoir qu’il y a environ mille milliards de bactéries qui se pavanent dans notre système digestif. Stupeur et tremblements!

Il est conseillé de se promener avec une pièce d’identité. En cas de mort brusque, c’est un des moyens d’identification. Il y a aussi le téléphone portable s’il n’est pas volé entretemps. Les conditions et les délais pour enlever le corps doivent être simplifiés et vulgarisés. Trop souvent, les cadavres sont abandonnés sur les lieux pendant des heures en dépit de la chaleur et de la pluie.

On dit chez nous que le lieu où on attend la mort n’a pas besoin d’être vaste.

GML

5 commentaires sur De quoi meurent-ils subitement?

  1. Kinshasa, la mort à crédit : autopsie d’un État en décomposition
    Cher GML,
    Vous le savez. Je le sais. Nous le savons.
    Dans les rues de Kinshasa, la mort ne surprend plus personne. Elle rôde, familière, banale. Elle s’invite dans les foyers, les marchés, les bus surpeuplés. On meurt à tout âge, souvent sans diagnostic, sans autopsie, sans explication. Et quand la mort frappe, on invoque aussitôt les esprits, les poisons, les fétiches. C’est plus facile que de regarder en face la vérité : l’État est mort avant ses citoyens.
    Dans une métropole de plus de 16 millions d’âmes, un seul médecin légiste exerce encore officiellement. Le chiffre résume à lui seul le naufrage du système de santé congolais. Les corps s’entassent dans les morgues faute de moyens, parfois pendant des mois. Les familles attendent, impuissantes. Les indigents, eux, deviennent des statistiques anonymes.
    Les hôpitaux publics, vidés de leurs équipements, fonctionnent à crédit ou à la débrouille. Le personnel médical, mal payé et mal formé, improvise dans des conditions indignes. Les médicaments manquent, les diagnostics sont approximatifs, et les vies se consument dans le silence bureaucratique.
    Pendant ce temps, les élites politiques multiplient les séjours médicaux à Dubaï, Bruxelles ou Paris. La santé publique est devenue un privilège, pas un droit.
    Faute de confiance dans la médecine ou faute de moyens d’accéder à cette médecine, les malades se tournent vers les églises dites de réveil. On y prie plus qu’on ne soigne. On y promet la guérison divine à ceux qui ne peuvent plus payer la guérison humaine. Les pasteurs (des escrocs) suppléent les médecins, les fidèles remplacent les infirmiers, et les morgues accueillent les déçus du miracle.
    Dans cette économie du désespoir, chacun se débrouille comme il peut. Le malade qui n’a pas les moyens reste à la maison, soigné à coup de prières, de décoctions et de foi. Il est souvent transporté à l’hôpital au dernier moment — quand il est déjà trop tard.
    L’État observe, indifférent. Il n’a plus de politique de santé, plus de stratégie, plus de conscience.
    Les morts subites se multiplient. On s’écroule au travail, dans la rue, dans le sommeil. Les causes ? AVC, diabète, apnée du sommeil, intoxication alimentaire, stress extrême… Mais faute d’autopsie, la rumeur s’installe. Le poison devient l’explication universelle, l’ensorcellement la cause par défaut.
    Cette défiance vis-à-vis de la science n’est pas le fruit du hasard : elle est le produit d’un État absent, d’une éducation effondrée et d’une santé publique sacrifiée.
    Les autorités, elles, continuent de détourner les fonds publics au nom d’un cynisme devenu système. Les budgets alloués à la santé sont siphonnés pour financer des villas, des comptes offshore, des campagnes politiques. Et dans le même temps, les hôpitaux manquent de tout : seringues, gants, lits, oxygène, et parfois même d’électricité.
    On ne meurt pas seulement de maladie au Congo. On meurt d’indifférence. On meurt d’un État qui ne protège plus, d’une administration qui n’administre plus, d’une médecine laissée en ruine.
    Pourtant, tout n’est pas perdu. La colère peut encore devenir une force. Les médecins, les journalistes, les intellectuels, les citoyens doivent briser le silence et réclamer des comptes. La santé n’est pas une faveur, c’est un droit.
    Génération Z, où êtes-vous ?
    L’heure n’est plus aux prières, mais à la responsabilité. L’État doit cesser de déléguer la vie à la charité ou à la foi. Il doit rendre des comptes, restaurer la médecine, réhabiliter la dignité.
    Car un pays qui ne soigne plus ses vivants et qui abandonne ses morts n’a plus d’avenir.

  2. Il ne faut pas oublier ceux qui arrivent dans les centres de sante mais ne sont pas pris en charge car la famille manque de quoi payer la caution qui se situe generalement entre 2000 et 5000 dollars. Ils sont simplement refoules sans autre forme de proces. Ils ne sont pas obliges de donner des soins d’urgence avant d’exiger la caution.

  3. EN RDC OCCUPÉE, LA POLICE NATIONALE DIRIGÉE PAR LES OCCUPANTS NILOTIQUES N’ENQUETENT JAMAIS LES MORTS (CRIMES) OCCASIONNÉS PAR LE POISON KARORO CAR ILS NE SONT PAS CONSIDÉRÉS COMME DES CRIMES. LES DIRIGEANTS POLITICHIENS COLLABOS RDCIENS ET OCCUPANTS NILOTIQUES BANYARWANDAS QUI ONT EMBRASSÉ LES SOUILLURES ÉSOTÉRIQUES DE LA SECTE SATANIQUE (FRANC-MAÇONNERIE) SONT DEVENUS DES HYBRIDES REPTILIENS QUI NE SONT PLUS DES HUMAINS AYANT DE L’EMPATHIE ET DE L’AMOUR AGAPÈ. LA RELIGIOSITÉ IMBÉCILISANTE ET LE FANATISME AVEUGLE COMBINÉS À LA CULCUTERIE BONDIEUSARDE TUENT BEAUCOUP D’ÂMES DANS NOTRE GRAND ET BEAU PAYS KONGO-ZAÏRE ! « Remplacer la pensée par la rêverie, c’est confondre un poison avec une nourriture » dixit Victor Hugo. Le PEUPLE KONGOLAIS est tué, exterminé, fauché de plusieurs manières (guerre, poison, maladie, pauvreté, insécurité, politique d’occupation, stratégie de division tribaliste et népotiste, manipulation, Religiosité imbécilisante…). Si vous saviez à quel point la SECTE des CAVERNES (des NEPHILIM SIONISTES REPRILIENS) est monstrueuse et d’un sadisme hors norme ou aucun peuple du monde a été épargné, vous (RDCiens contemporains de l’OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE) comprendrez pourquoi en RDC occupée, il faille nettoyer les Écuries d’Augias par une TABULA RASA à travers une opération spéciale chirurgicale qui doit être précise, lente et minutieuse car le mal diabolique qui a élu domicile au pays de LUMUMBA est très profond et pernicieux. Les membres d’une même famille Bantoue Kongolaise en RDC occupée s’entretuent par le POISON KARORO comme dans une JUNGLE pour des lopins de terre et autres broutilles familiales, c’est le ver qui est dans le fruit mûr et le détruit petit à petit. D’autres RDCIENS se font ensorceler gratuitement par des gens de la rue qui leur jettent des sorts et maraboutages pour des petits différends sociaux, c’est la pire des chises qui peut frapper une société. C’est vraiment très grave ce qui se passe à Kinshasa la Poubelle et ses provincettes médiévales alors que les églises de sommeil Binzambi Nzambi foisonnent… LE POISON KARORO FABRIQUÉ DANS UN ÎLOT DU GRAND KIVU PLUS PRÉCISÉMENT À L’ÎLE IDJWI S’EST RÉPANDU EN RDC OCCUPÉE ET FAIT DES GROS DÉGÂTS HUMAINS DEPUIS 28 ANS (1997-2025. L’ARRIVÉE DU PHÉNOMÈNE POISON KARORO FAIT PARTIE DES 29 STRATEGIES DIABOLICO-HÉGÉMONIQUES DE L’EMPIRE HIMA NILOTIQUE POUR CONQUÉRIR NOTRE TERRE SACRÉE KONGO DIA NTOTILA ET EXTERMINER TOUS SES HABITANTS BANTOUS ET PYGMÉES ! La composition de ce POISON incurable communément appelé KARORO aux origines Rwandaises qui n’a pas d’antidote précis est un mélange dangereux de plusieurs produits toxiques qui tuent les rats, enfournés (fabriqués) avec la peau impure de l’animal rampant appelé GECKO (MUSELEKETE). Si cette souillure prédatrice mortelle entre dans le corps humain, 99,99 % sur 100, l’empoisonneur ôte la vie de l’empoisonné qui est intoxiqué pour une durée qui dépendra de la teneur toxique du POISON KARORO selon les rites ancestraux des NOMADES INIENZI BANYARWANDAS venus du Tigré via le Yémen. Les Nilotiques Envahisseurs INIENZI BANYARWANDAS qui ont amené et vulgarisé ces produits toxiques (POISON KARORO) en RDC occupée depuis 1997-2025 ont même le culot de déterminer combien de temps, de jour et de mois prendra l’agonie du supplicié empoisonné et le calque cyniquement sur le calendrier grégorien (sous forme des menstruations féminines) pour distraire les Kongolais à chaque nouvelle de la mort qui circule sur le net afin de poursuivre paisiblement leur sale besogne de la Balkanisation de notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE pendant que le PEUPLE pleure et prie un faux dieu (JÉSUS CESAR BORGIA) qui ne sauve jamais. C’est ainsi que depuis des années, des milliers voire des millions de morts se succèdent bizarrement au sein de la population RDCienne. Quand un individu connu meurt subitement par le POISON KARORO, cette nouvelle nécrologique déclenche un effet double (la peur et la diversion). Pendant presqu’un mois à cause des dispositions sanitaires post COVID-19, les populations se focalisent et se cristallisent sur le deuil et oublient de prioriser les choses essentielles de la vie. Les deuils à Kinshasa la Poubelle sont devenus des lieux de rencontre, la location des salles qui servent à la fois aux célébrations de mariage, d’anniversaire et deuil est devenue un FAIT de SOCIÉTÉ. La vie normale en RDC occupée est devenue un luxe, le deuil jadis respecté par la SAGESSE BANTOUE est relégué aux orties de la fête sans tristese. Autre phénomène inquiétant, la plupart de RDCIENS ont des comptes WhatsApp et Facebook, la nouvelle triste du décès de leurs membres de famille est annoncée comme dans un cirque rempli des clowns empoisonneurs, d’autres huberlulus malfaisants trouvent l’occasion malsaine de soutirer l’argent à la Diaspora alors que du vivant des défunts, aucune cagnotte ne se met en place. Comme en Afrique Noire Subsaharienne, tout décès a une explication, mourir subitement devient louche mais la Police Nationale ultra médiévale issue des nombreux mixages, greffes et brassages bidons des Nilotiques RWANDO-OUGANDAIS n’a pas de SECTION de CRIME (Brigade crilinelle) MODERNISÉE qui investigue sur les morts suspectes par manque des moyens techniques et des budgets conséquents. Quand il y a un crime par POISON KARORO en RDC occupée, 9 fois sur 10, l’affaire est close devenant un COLD CASE (crime de sang non élucidé) sans investigations policières par une unité spécialisée dans les crimes graves, ce n’est pas normal, c’est archi nul. Cette sale habitude de ne pas élucider des crimes de sang par POISON KARORO est ancrée malheureusement dans les cerveaux des Kongolais même au sein de la Diaspora. Les hommes des cavernes (reptiliens sanguinaires) ont infiltré le Territoire du KONGO-ZAÏRE jadis un HAVRE DE PAIX pour exterminer les populations Kongolaises par tous les moyens nuisibles. Les hybrides humains sorciers qui empoisonnent et tuent leur prochain en RDC occupée n’ont pas de GLANDE PINÉALE ni même d’essence humaine, c’est pourquoi, ils peuvent êtres hyper agressifs sans limites dans l’horreur, ils (empoisonneurs) sont dans l’incapacité de se connecter a la source primordiale ou la voûte céleste qui est la SOURCE DIVINE de la VIE. L’UDPS FAMILIALE de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE aussi durant ces 7 ans et demi de règne inutile a utilisé le procédé du POISON KARORO pour éliminer ses opposants et contradicteurs emboîtant ainsi le pas à son allié politique EMPIRE HIMA (EAC). Qu’attends réellement la GÉNÉRATION Z pour mettre fin a cette BÉRÉZINA socio-économico-politico-militaire en RDC occupée ?. « Le fanatisme aveugle est une forme d’esclavagisme mental, intellectuel, spirituel, physique et moral » dixit Combattant Résistant de l’Ombre. A LUTA CONTINUA. VITORIA E CERTA. INGETA
    C’est pas anodin de se retrouver dans les entrailles de la terre.
    C’est dans ses heures les plus difficile duquel la secte retrouve ses caractéristiques contraire à toutes moral ancestrales MAATIQUE .
    Son chemîn initiatique fut pour elle une révélation, une résurrection ou naîtra dans la légion la force brut du mal.
    Lorsque nous disons : ils ont tués le Christ qui reviendra vers la fin des reviendra vers la fin des temps, le retour de Christ est le point central du livre de l’Apocalypse.
    On parle avec l’essence de la 6 dimension ! A toi de comprendre les codes vibrationnels lier a ton histoire sache une chose, le mal est aussi un bon professeur, il te montre se que tu dois guérir en toi.

    • ***EN RDC OCCUPÉE, LA POLICE NATIONALE DIRIGÉE PAR LES OCCUPANTS NILOTIQUES N’ENQUÊTE JAMAIS SUR LES MORTS (CRIMES) OCCASIONNÉS PAR LE POISON KARORO CAR ILS NE SONT PAS CONSIDÉRÉS COMME DES CRIMES…

      • Faut-il s’etonner de l’effondrement de la Sante Publique et ipso-facto de ces morts subites dans un Pays en faillite depuis 2019 et dont les dirigeants, une fois en charge de la Presidence et des minsiteres, s’occupent de detournements et vols du maigre Budget de l’Etat? Devinez ce que coute chaque recent voyage du faineant-jouisseur au sommet en Europe, Moyen Orient et au Bresil? Reponse: au moins $2 Million par sortie avec ses copains (ex-frappeurs) et ses copines. Avec cet argent, le Pays aurait pu construire et equiper centaines d’hopitaux depuis 2019. Que ses parasites lechant ses bottes nous definissent un « Ndoki »!

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