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La société civile de Goma, au Nord-Kivu, s’oppose à la prorogation de la trêve humanitaire pour une durée de 15 jours selon la recommandation des États-Unis d’Amérique. Se confiant à actu30.cd samedi 20 juillet 2024, le président de cette structure citoyenne a affirmé que cette prorogation n’est pas du tout au profit de la population congolaise, encore moins une solution pour la pacification, mais plutôt à l’avantage des agresseurs (M23/RDF) ainsi qu’à ceux qui les soutiennent. « La société civile et toute la population pensent que cela est une distraction pure et simple, c’est une machination de la part des agresseurs ainsi que des multinationales qui soutiennent les agresseurs, ils cherchent leur bénéfice », a déclaré Marrion Ngavho Kambale, président de la société civile de Goma. Cet acteur de la société civile a justifié sa position par la réalité vécue sur terrain lors de la première trêve qui a été violé par les rebelles de M23/RDF avec plusieurs attaques sur certaines localités.
« Pendant cette première trêve, les ONG nationales, internationales et agences des Nations-Unies n’ont pas été trop visibles au chevet des déplacés qui aujourd’hui manquent presque de tout, et pendant cette période, malheureusement, l’ennemi a attaqué certaines entités vers le Sud-Kivu, vers le Sud-Ouest de Lubero et l’ennemi s’est réorganisé », a-t-il ajouté. Marrion Ngavho Kambale a demandé, par ailleurs, aux Forces armées de la République Démocratique du Congo d’être trop actives et de lancer des offensives contre les rebelles afin de les bouter hors du territoire national.
APA/