Changement de mentalités – suite et fin

Dans le monde politique, la loi de la jungle n’est pas morte, elle est altérée, celui qui ne la prend pas en considération l’apprendra un jour à son dépens. Rien donc n’est acquis, on reste continuellement aux aguets. Commençons par détendre l’atmosphère.  Nous allons vous raconter le conte du « lièvre et léopard » selon les Ruund.

LE LIÈVRE ET LE LÉOPARD

Tous sont des fins coureurs, habiles, rapides, rusés, intelligents, ont une ouïe fine, une vision aigue, un flair accrois, etc. Le lièvre est un débonnaire rongeur tandis le léopard est un redoutable carnivore. Les voici en conflit inné. Le sociable lièvre prospère dans sa vaste tribu. Il multiplie des naissances qui adviennent plusieurs fois pendant l’année. Mais, le léopard vit solitaire. Si le lion peut manger l’herbe pendant des périodes de disette, le léopard est gaspilleur, il tue parfois pour le plaisir, pour semer la terreur, pour se faire respecter. Si le léopard est maitre de sprint, le lièvre est l’expert d’esquive, des dribles et des zigzags. Le léopard monte aux arbres ce qui lui permet d’étendre sa vision aux très lointains horizons. Il scrute tous les mouvements. Le lièvre est muni de longues oreilles qui lui permettent de capter les sons produits par les pattes infinitésimales d’insectes.

Un jour l’affolant léopard envahit le territoire de son paisible voisin. Le lièvre dépourvu des moyens de défense ne sut quoi faire. Le léopard traversant le territoire du lièvre comme un éléphant dans un magasin de porcelaine fut ravage. Des cadavres jonchés çà et là. L’infortuné lièvre craignant l’extinction de son espèce, alla porter plainte contre le léopard auprès de la cour royale du lion alléguant la commission des crimes contre les léporides, crimes de guerre et génocide. Le lion lui prêta son costume et ceux de ses enfants. Puis il lui prodigua ce conseil: quand vous mettez ces costumes ne parlez pas, car je ne saurai vous prêter mes rugissements. Couvrez-vous de l’herbe jusqu’à ce que vous atteigniez notre taille. Mettez alors nos costumes dessus. Je sais combien l’épandage de vos excréments et de vos urines nous est utile pour fertiliser la terre. Mais de grâce, pour l’instant ne buvez pas trop et broutez moins de peur que vous vous trahissiez vous-mêmes auprès du léopard. Vos grincements de dents et l’odeur de vos urines et excréments l’avertiront. En revanche prenez quelques réservoirs de nos urines, épandez-les à la frontière de votre territoire-endurez la pestilence. Lorsque les léopards le renifleront, ils ne viendront plus vous envahir. Cela fut ainsi, la paix régna chez les lièvres pendant plusieurs années, ils prospérèrent et prolifèrent encore.

Les léopards effrayés par la carrure des lièvres transformés en lions s’abstinrent de les attaquer. Cela dura jusqu’au jour où des levrauts tombèrent malade. Ils toussaient toutes les nuits, ils épandaient leurs urines et leurs excréments dans toute la cour. Leurs parents affairés de colère se mirent à grincer leurs dents. Ce qui attira un curieux léopard. Les lièvres se mirent à courir dans tous les sens et cela dure encore jusqu’à ce jour. Ainsi enseigne le conte. Nous y reviendrons peut-être un jour. Pour l’instant retournons au paradoxe du bâton et de la carotte.

STRATÉGIE DE CHANGEMENT DE MENTALITÉS

Nous avons proposé à MBTT comme stratégie de changement de mentalités, le paradoxe du bâton et de la carotte métaphore d’usage de force (dans ses multiples formes y compris la loi) et de négociation. Il est aussi appelé « réprimande et récompense ». Le reste n’est que détail, nous avons dit. Insatisfait, MBTT nous reproche de n’avoir pas fourni une réponse. Bien que le paradoxe contienne le volet sanctions, terme qui revient fréquemment, lui nous affuble le titre du défenseur de l’autre antipode, uniquement. Il nous revient donc le devoir de réitérer et clarifier le paradoxe que nous soutenons. Nous ne connaissons pas d’autres stratégies de changement de mentalités qui ne cadrent pas avec celle que nous énonçons. Nous allons maintenant nous atteler aux détails qui manquaient. S’il avère que le jury nous incombe un échec patent et qu’elle nous inflige la sentence de la mort en nous conviant à boire la ciguë de la honte, nous en boirons jusqu’au calice. L’humilité, dit le sage est une vertu. Par ricochet, ayant disparu dans les méandres de l’enfer nous cesserons de donner un avis contraire.

PARADOXE DU BÂTON ET DE LA CAROTTE

Nous sommes en train de vivre en ce moment l’évolution d’une situation qui aboutira peut-être au rétablissement de paix dans les deux Corées. Les media nous ont annoncé à grande pompe la rencontre historique de deux leaders de la Corée du nord et du sud. Apparemment, on attribue cet accomplissement à la bonne volonté et au courage de ces deux leaders. En coulisse on évoque, bien qu’au conditionnel, la pression internationale, et surtout l’effritement de la plateforme souterraine du programme nucléaire nord-coréen donc le déséquilibre de forces-pilier sur lequel reposait la résistance nord-coréenne. Ce dernier élément revêt un rôle capital. Au-delà de l’intervention humaine, la nature a toujours son dernier mot à dire. N’oublions donc pas ce facteur dans nos analyses.

Revenons-en au paradoxe. Le bâton symbolise l’établissement d’une force qui fasse fléchir l’adversaire politique. Quant aux stratégies à employer, elles nous sont fournies par la documentation. Par exemple, dans le Prince du Machiavel et de Gene Sharp. Ils en contiennent des dizaines. On trouve la mise en pratique des stratégies empruntées du marketing social et communication qui sont amplement détaillées. Bikoe (2012) le rapporte dans son article: « Changement des mentalités et changements institutionnels: des impératifs pour crédibiliser la démocratie en Afrique ». Diallo (2012) lui emboite les pas dans « Penser la démocratie au-delà des élections ». Assogba (2012) réplique face à ces deux articles par, « La démocratie, une quête perpétuelle! »

Robert Sparling (2014) dans Le Prince et le problème de la corruption rapporte que le propos suivant du Prince dans Uno solo. « Là où la corruption est telle que les lois ne suffisent pas pour la refréner, il faut y établir conjointement une plus forte autorité: c’est-à-dire un pouvoir royal qui, par sa puissance absolue et sans limites, puisse mettre un frein à l’ambition et à la corruption sans limites des puissants. Il faut abaisser les grands, élever les petits, et faire en sorte que les hommes soient transformés par des actes de violence spectaculaires » (Discours, I.55). Dans le cas qui nous concerne, plutôt que de recourir à monarchie, il nous faut établir une force citoyenne qui joue le rôle du roi dans cette circonstance.

FACE À LA NATURE HUMAINE

Par sa nature corruptible (corrompu et corrupteur) les libérateurs finissent par devenir les bourreaux de leur peuple. Mobutu de 1965-1975 récolte des éloges de gens sincères tandis que Mobutu des années 1980-1997…Ce faisant, il faut que le peuple tienne le contrôle permanent de ses gouvernants-au début, pendant et à la fin de leurs mandats ils doivent rendre des comptes. Il y a des actions à entreprendre sur nous-mêmes en tant que citoyens pour revendiquer nos droits et des actions qui doivent contraindre les gouvernants à se conformer. Ce n’est pas par la gaieté de cœur que les gens pratique la morale mais par la crainte des réprimandes. Il n’y a pas une police spéciale et spécifique de mœurs, c’est la société dans son ensemble qui veille au respect de nos us et coutumes. Un oncle, une tante, un grand-frère, un cousin, une sœur, un grand-père ou une grand-mère, tous jouent un rôle dans la pérennité de valeurs morales d’une société. Pourquoi en serait-il autrement pour la politique, la république qui nous appartient tous? La démocratie doit devenir un mode de vie qui se pratique dans tous les domaines des pouvoirs publics.

Il faut donc établir de rapport de forces, sans lequel, les gouvernants seront toujours enclins à corrompre leurs collaborateurs afin de défier la loi quelle qu’elle soit. Surtout lorsque nous avons en face de nous celui qui n’a aucune vergogne de jurer à mourir par une balle lui logée dans la cervelle. Ses lieutenants-voir Alternance démocratique: « Kabila » et ses zélateurs multiplient des signaux inquiétants (BAW, 24 avril 2018), propos de Delphin Kahimbi qu’ils ont eu ce pouvoir par la force et que ceux qui le veut doivent procéder de la même manière – JJ Wondo (9 avril 2018) dans Joseph Kabila continue à suréquiper militairement son régime en vue des échéances politiques à venir; « Les Kabila ne sont pas prêts à abandonner le pouvoir à n’importe qui » dixit Kibangula Trésor le 26 septembre 2016 dans RD Congo: Zoé Kabila, de l’ombre à la lumière.

COMMENT CHANGER DES MENTALITÉS

Il y a trois cibles sur lesquelles il faut agir: les citoyens eux-mêmes, les gouvernants et le système ou les institutions. D’où proviennent les politiciens? Du pouvoir coutumier/traditionnel, des confessions religieuses, du monde des affaires (privées, étatiques et paraétatiques) et dans l’administration publique. Des activités/interventions qui ont des impacts à court, moyen et long termes.

La psychologie nous enseigne que pour provoquer le changement de comportements chez les humains, il faut agir sur trois choses: 1) cognitif c’est-à-dire l’acquisition de connaissances, 2) jouer sur le plan affectif c’est-à-dire recourir à l’intelligence émotionnelle et 3) conversion de connaissances acquises en actions concrètes sur le terrain. On ne peut pas faire ce qu’on ne connait pas. Les plus doués doivent entreprendre des recherches pour innover dans la création de nouvelles méthodes. L’acquisition des connaissances permet à connaitre ou cibler chez son adversaire, mais aussi soi-même à poser des gestes qui stimulent l’adversaire. Si le rire est contagieux, la charité l’est aussi, etcetera.

Ceux qui jouent sur la fibre émotionnelle agitent la peur, la colère, la tristesse, le dégout, la joie et leurs dérivés. Les deux bords exploitent donc l’un ou l’autre. Mentionnons-en deux qui sont en vogue en RDC: le MBW (music-beer-women) qu’on a collé à la peau de congolais- reflète la recherche du plaisir (joie) à tout prix et le deuxième est « lutter-fuir-geler » qui se rapportent à la peur. Le premier se rapporte au comportement de l’Elite prêt à vendre son âme pour accéder au plaisir et le deuxième s’applique à la masse et aux résistants que l’on intimide par les armes, les arrestations, etc. La recherche de rapport de force permettrait à placer la peur dans l’autre camp. Il n’y a rien à se reprocher de jouir d’un bien mérité. Les traitres avérés seraient donc punis, conformément à ce que prône MBTT.

TRANSFERT DE CONNAISSANCES

Dans un des commentaires antérieurs, MBTT pose avec raison la question de savoir ce qu’est le rôle des partis politiques sinon d’apprend à leurs membres les pratiques démocratiques. Les cadres de partis politiques s’ils existent doivent donc sensibiliser avec davantage d’ardeur leurs membres et leurs partenaires. La stratégie est d’imposer la loi du plus fort. Le plus fort dans ce cas est le nombre, la masse populaire. Donc par recrutement, on associe les semblables, on attire les indécis et on réduit autant que possible le camp de l’adversaire. Faute de le faire traverser de camps, l’adversaire commence à douter de l’action qu’il mène. Par exemple, doit-on continuer à tuer les manifestants? Si la CPI manifestait le mordant!

Il faut associer aux partis politiques les mouvements citoyens, le système éducatif (primaire, secondaire et universitaire), les chercheurs, les think tanks, les media et la mobilisation de partenaires extérieurs-la diplomatie. Plusieurs de ces activités sont déjà en activité, il est donc question de les pérenniser et d’amplifier l’ardeur. C’est dans cela que demeure une partie de la réponse à la question de MBTT que faites-vous pour changer votre mentalité et celle des autres. Tout ce temps que l’on passe à griffonner ici, ses dizaines d’articles qu’a rédigé MBTT lui-même et des milliers des commentaires sont une contribution incontestable. Que MBTT trouve ici notre reconnaissance de sa contribution. C’est aussi cela la stratégie du changement de mentalités -la reconnaissance des efforts de nôtres, l’encouragement et la récompense du bienfait. Le Prix Mo Ibrahim poursuit cet objectif-influencer des leaders à accéder au pouvoir par la voie démocratique et de réaliser des bienfaits au profit de la population. Nous réitérons ainsi nos remerciements à BAW pour ce baobab qu’il nous offre et pour ses nombreux articles qu’il fait pleuvoir chaque année. Tout fait nombre! CIC est un objet didactique. Là où MBTT fait fausse route, c’est sa conclusion qu’on ne fait rien.

La pédagogie rejoint la psychologie dans la transmission de connaissances. Elle nous apprend que la meilleure façon d’obtenir les actions pratiques. La meilleure méthode d’apprentissage est de l’enseigner par des exemples. MBTT a encore raison quand il nous place devant nos propres responsabilités. Qu’avez-vous fait pour changer vos propres mentalités? Dit-on, plus on chercher à changer l’adversaire plus il résiste. Alors il faut le changer en le contaminant ou en l’influençant. D’où il faut changer soi-même. La sagesse ancestrale nous apprend que l’autre apprendra la danse en observant nos pas. C’est ce que le psychologue et le sociologue appellent la théorie de conformisme. Un professeur pose une question, toute la classe donne une mauvaise réponse, mais un seul élève donne la bonne réponse. Lorsque le professeur insiste, ce dernier change sa réponse, il rejoint les autres. « Bisuivra-suivra » est une stratégie-ce qui fait la différence c’est l’orientation qu’on lui donne. Nous sommes donc appelés à faire plus et à continuer de le faire pour que cela ait enfin l’effet escompté. Le changement de mentalités pour le respect de l’intérêt général s’obtient sur la durée-notre vie entière. Terminons enfin par trois exemples pratiques dont deux récents et un lointain: 1) Protestation contre le changement de constitution, 2) les négociations et 3) l’article de MBTT. Deux de ces cas évoquent le succès et un démontre l’échec.

PROTESTATION CONTRE LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION

François Polet (mars 2016) écrit Kinshasa, les 19, 20 et 21 janvier 2015 Une révolte démocratique. Cet article est accessible sur la toile à l’onglet suivant: https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/212373/1/228_01_POLET_v1.pdf

La première tentative de changement de la constitution a connu une résistance de la population, résultat un échec de la part des autorités en place et une victoire de l’opposition et des mouvements citoyens.

On espérait un résultat similaire le 19 décembre 2016. Christophe Rigaud écrit à propos de la date fatidique du 19 décembre, 2016 que les chancelleries se vidaient à Kinshasa et que les pays occidentaux déconseillaient à leurs ressortissants de fouler le sol congolais en ce moment.

En bref, bien que fort, le pouvoir s’isolât; car contraint par les actions citoyennes.

Parce que le changement de mentalités s’opère pendant un long moment, il aurait donc fallu que lesdites forces continuent à opérer. Ainsi, l’autre camp finirait par fléchir. Même lorsque ce but est atteint, la pression citoyenne doit continuer. La nature humaine dont a parlé MBTT fait que même les gouvernants de demain ne seront pas immunisés. Il faudra alors tenir la pression en permanence pour les maintenir à la raison. L’enfreint de la loi appelle les sanctions dont parle MBTT, mais procure le motif de l’acte citoyen, de la pression citoyenne. Que constate-t-on maintenant, un relâchement de pression. Dans ce même compte il faut classer les actions de la diaspora. Lassée, divisée, infiltrée, etc. elle a perdu sa poigne. La stratégie consiste aussi à évaluer régulièrement ses méthodes, la consolidation de celles qui fonctionnent, l’amélioration continue de celles qui boitent et la création de nouvelles.

LES NÉGOCIATIONS & ACCORDS

Les négociations dites de Kengo, les accords de la cité de l’OUA et ceux de la CENCO) sont perçus comme ayant connu des échecs car, ayant accouché des souris. Pour cause manque d’une force contraignante. Les forces en place étaient inégales et continuent de l’être. Il aurait dû administrer au gouvernement son propre médicament-la stratégie fight and talk- combattre tout en négociant. Le pouvoir emploie l’intimidation, le débauchage, la paupérisation, mensonge, etc.

ARTICLE DE MBTT

Dans un de ses articles, MBTT nous raconte histoire survenue à l’UniLu quand il y était en qualité d’étudiant. Il nous raconte son combat contre l’injustice de gouvernants d’antan. C’est un David qui se bâtit contre Goliath. MBTT utilisa la force disponible, la mobilisation de ses camarades Kassapards victimes de l’injustice. Les stratégies qu’il utilisa sont ceux empruntés de la sphère de syndicats dont la grève. Ils ne recoururent pas au système de justice, car acquis au pouvoir. C’est encore ce type de système de justice qui perdure de nos jours. Pour être bref, à la fin, MBTT et ses collègues remportèrent, ils sortirent victorieux. Si ses stratégies ont jadis fonctionné, ne gagnerions-nous à les employer, les préserver, les maintenir en permanence comme chiens de faïence ou des garde-fous comme il l’estime lui-même.

Somme toute, c’est pour la commodité de langage que nous employons le terme changement de mentalités, car celle-ci est déjà naturellement versatile. Le contexte, notamment spatio-temporel dicte notre façon de penser et d’agir. Paraphrasons MBTT, la mentalité congolaise actuelle remonte aux temps de JDM, LDK et JKK. L’endiguer requiert aussi du temps et surtout des multiples actions coordonnées et dans toute la sphère de pouvoirs publiques. Renforcer l’engagement citoyen: Filimbi, Lucha, employer les stratégies de résistance énoncées par Gene Sharp. Le Prince de Machiavel et le travail de Bikoe peuvent nous être utiles, créer des think tank, renforcer l’implication des media, recruter des animateurs efficaces des institutions, soutenir financièrement la cause. La démocratie doit devenir un mode de vie et la politique doit cessez d’être l’affaire de professionnels seuls, plutôt celle de tous. Les réveilleurs de conscience doivent aider la population à demander des comptes aux politiciens véreux et magistrats qui n’appliquent pas les lois conformément. Le peuple souverain dans son ensemble doit être le contrôleur principal.

Un problème complexe requiert une analyse multisectorielle et des solutions multiraciales. Une boite d’outillage garnie vaut mieux qu’un seul outil super performant. Nous gagnerons beaucoup dans ce débat à fédérer nos opinions avec celles des autres soit peu qu’ils savent, car nous cherchons tous à atteindre le même but. C’est aussi cela la pratique de la démocratie et l’élégance intellectuelle-entendre et respecter le point de vue de l’autre sans chercher à s’y adhérer ou à le phagocyter (étouffer).

 

Par Nawej Katond

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