
Les pays africains vont réaliser des taux de croissance élevés en 2022 et 2023
Le Congo-Kinshasa résiste mieux à la crise. Le taux de croissance est projeté à 6,1% en 2022 et à 6,7% en 2023. Les pays africains à plus forte croissance économique en 2022 sont par ordre, les Seychelles (10,9), le Niger (6,7%), l’Egypte (6,6%), le Soudan du Sud (6,5%), l’Île Maurice, la République démocratique du Congo (6,1%), le Rwanda (6%), la Guinée équatoriale (5,8%) et le Bénin (5,7%). En 2023, c’est la Libye qui vient en tête avec 17,9%, ensuite le Sénégal (8,1%), le Niger (7,3%), la République démocratique du Congo (6,7%), le Rwanda (6,7%), la Côte d’Ivoire (6,5%), le Bénin (6,2%), le Togo (6,2%), la Gambie (6%) et l’Ouganda (5,9%).

Suivant les dernières projections d’octobre 2022 du Fonds monétaire international (FMI), le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en Afrique subsaharienne sera de 3,3% en 2022 et de 3,7% en 2023 contre 4,7% en 2021. La croissance mondiale qui était de 6,0 % en 2021, devrait fléchir à 3,2 % en 2022 et 2,7 % en 2023. Dans les pays développés, la croissance sera de 2,4% en 2022 et de 1,1% en 2023 contre 5,2% en 2001.
Après la pandémie de COVID-19, la carence en énergie se traduit par une crise économique et financière qui risque d’entraîner la récession dans des pays comme l’Allemagne et l’Italie. La zone euro qui est au bord de la récession, va enregistrer un taux de croissance de 3,1% en 2022, et de seulement 0,5 en 2023 contre 5,2% en 2021. La hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement en énergie du continent européen sont la conséquence d’une série de sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie au lendemain de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022. Ces sanctions avaient presque fait doubler le prix du pétrole et du charbon et multiplier par 10 à 20 le prix du gaz en Europe. Les coûts et les incertitudes des approvisionnements de l’énergie handicapent la consommation privée, les exportations et les investissements. Des entreprises ferment et des ménages ne savent pas honorer leurs factures. Il y a lieu de redouter des vagues de licenciements et la hausse du chômage.
L’inflation mondiale est projetée à 8,8% en 2022 et 6,5% en 2023 contre 4,7% en 2021. Pour y faire face, les banques centrales ont augmenté les taux d’intérêt dans un contexte de dettes accrues des ménages et des Etats. Sur le marché des matières premières, les cours du cuivre sont en retrait. Après avoir frôlé les dix mille dollars, ils sont maintenant à 7.500 dollars.
Le Congo-Kinshasa est parmi les pays à forte croissance économique
Selon l’édition du 10 octobre 2022 des « Perspectives économiques régionales: Afrique subsaharienne » du FMI, « la reprise économique en Afrique subsaharienne a connu un coup d’arrêt brutal. L’an dernier, l’activité a rebondi en Afrique subsaharienne, ce qui a porté la croissance du PIB en 2021 à 4,7%. Malheureusement, cette année, la croissance devrait ralentir de plus de 1 point de pourcentage, à 3,6%, car un ralentissement international et une hausse spectaculaire de l’inflation mondiale se propagent à une région déjà éprouvée par une série ininterrompue de chocs ». Les chocs en question sont la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie.
Cette baisse s’explique essentiellement par le ralentissement de croissance des principaux partenaires économiques de la région, dont la Chine et l’Union européenne, des conditions financières et monétaires plus strictes et une baisse de la demande des matières premières. Pour la Chine, le ralentissement s’explique par la poursuite de sa politique de zéro Covid qui se traduit par des confinements de la population et la baisse de la production. Le Congo-Kinshasa résiste mieux à la crise. Le taux de croissance est projeté à 6,1% en 2022 et à 6,7% en 2023. Les pays africains à plus forte croissance économique en 2022 sont par ordre, les Seychelles (10,9), le Niger (6,7%), l’Egypte (6,6%), le Soudan du Sud (6,5%), l’Île Maurice, la République démocratique du Congo (6,1%), le Rwanda (6%), la Guinée équatoriale (5,8%) et le Bénin (5,7%). En 2023, c’est la Libye qui vient en tête avec 17,9%, ensuite le Sénégal (8,1%), le Niger (7,3%), la République démocratique du Congo (6,7%), le Rwanda (6,7%), la Côte d’Ivoire (6,5%), le Bénin (6,2%), le Togo (6,2%), la Gambie (6%) et l’Ouganda (5,9%).
Dans de nombreux pays avancés, l’inflation a atteint son plus haut niveau en plus de quarante ans. En revanche, en Afrique subsaharienne, la hausse des prix a été moins spectaculaire. Actuellement, l’inflation médiane s’élève à environ 9%, contre un taux d’un peu plus de 5% avant la pandémie de COVID-19. Malgré ces bons résultats macro-économiques, le FMI tire la sonnette d’alarme. L’institution de Bretton-Woods signale que d’ici à la fin de 2022, 123 millions de personnes, soit 12% de la population d’Afrique subsaharienne, devraient être confrontées à une insécurité alimentaire aiguë. La montée rapide de l’insécurité alimentaire ces deux dernières années s’explique principalement par les retombées de la pandémie et de la récente guerre en Ukraine, une dégradation de la situation sécuritaire dans certains pays de la région, une sécheresse pendant quatre saisons dans la Corne de l’Afrique, et d’autres chocs climatiques comme en Angola et à Madagascar.
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Gaston Mutamba Lukusa
17 thoughts on “Les pays africains vont réaliser des taux de croissance élevés en 2022 et 2023”
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La croissance soutenue qui s’observe en Afrique est certes la conséquence de flambée des cours de nos matières premières stratégiques. C’est le cas notamment de la RDC qui produit aujourd’hui 70 % de cobalt qui rentre dans la fabrication de batteries qui équipent les véhicules électriques. Cette embellie vient contrebalancer les effets de la guerre Russo-Ukrainienne et aussi les conséquences provoquées par la pandémie de la covid 19. Ce n’est sûrement pas la seule explication; il y a aussi la résilience et la dynamique de certains pays qui ont réussi diversifier leurs économies. Ce qui a pour conséquence positive, la relance par la demande intérieure qui permet de limiter les effets d’une inflation importée qui est le fait des évènements évoqués ci-haut. Selon les prévisions, les besoins en énergie propre connaîtra une croissance exponentielle jusqu’aux environs des 2030. Ce qui produira un effet de levier extraordinaire pour les producteurs de ces matières. Mais à condition que cette croissance conjoncturelle soit mise à profit pour moderniser l’outil de travail, former des jeunes dans des secteurs porteurs qui font appel aux nouvelles technologies, l’Afrique a besoin d’ingénieurs dans beaucoup de domaines, la numérisation est devenue un impératif indispensable pour augmenter la productivité des entreprises et services étatiques. Les pays Africains ont l’obligation d’inscrire dans leurs relation commerciales avec les pays développés le mécanisme de transfert de technologie comme l’a fait la Chine, cela permettra de développer la chaîne valeur et la création de la valeur ajoutée. Si on se contente d’une croissance non structurelle, cette embellie ne sera qu’un feu de paille qui aboutira inéluctablement à la destruction de notre environnement et notre écosystème. La croissance appauvrissante n’est pas une bonne option, il faut donc changer de paradigme comme disent les économistes modernes. C’est le seul salut pour nos pays. Je remercie notre frère qui a pris la bonne habitude d’introduire des sujets qui ne se prêtent pas souvent à la polémique dont certains compatriotes sont tellement friands.
C’est marrant de constater comment certains sous-commentateurs, après avoir débité des généralités que plus ou moins tout le monde est capable de comprendre ( même sans être un économiste) se prennent pour des experts.
Awa toza na se ya nzete na Limete te !
Bonne nouvelle, notre pays bénéficie et beneficiera d’un taux de croissance très favorable. La question : nos dirigeants sauront-ils l’itiliser cette fois au mieux ?
@Ndeko Nono,
On peut poser la question autrement : comment tout cela va se traduire dans l’évolution des revenus des ménages étroitement liée au pouvoir d’achat ?
On en a connu de taux de croissance favorable avec Matata Ponyo, par exemple. En quoi cela avait-il impacté la vie de nos concitoyens ?
C’est ici que nos »experts » en économie devraient nous éclairer.
« Plus au moins tout le monde ». Vous êtes sans doute dans « au moins » parce que depuis que cette rubrique existe, vous n’avez jamais proposé une idée originale ou faire un commentaire enrichissant sur la marche de notre pays. J’ai une formation d’économiste, raison pour laquelle les sujets qui ont un impact direct sur le développement de notre pays m’intéressent. Vous vous fourvoyez tout le temps par des attaques personnelles sans proposer quoi que ce soit d’important pour le pays. Si vous vous croyez capable de comprendre la substance du débat sur la situation socio-économique de notre pays actuellement, je suis prêt à débattre avec vous. Par contre, il n’est pas question de me rabaisser à un type de débat aux raz de pâquerettes. Notre pays mérite mieux. Vous êtes obsédé par Tshisekedi et ses origines tribales. C’est pourquoi vous revenez souvent sur la phrase de Tshisekedi au Kasai en l’isolant de son contexte, cequi démontre votre volonté d’inciter les congolais à la haine tribale et éthique. Ayez le courage de vos opinions, assumez les !!. L’a croissance économique dont bénéficie le pays actuellement n’est pas tombée du ciel comme par enchantement. Les institutions financières internationales, les agences de notation ont toutes reconnu le progrès réalisé. Les agrégats budgétaires et monétaires du pays incitent à l’optimisme, sans oublier la mobilisation jamais réalisée dans le passé des recettes. Raison pour laquelle le FMI a reconduit presque automatiquement le mécanisme de facilité élargie des crédits pour permettre à notre pays de réaliser certains projets à caractère social, comme la gratuité de l’enseignement et la construction des infrastructures de base. Les experts reconnaissent à juste titre la bonne gouvernance du pays actuellement. L’économie, ce n’est pas de la philosophie, c’est une matière qui requière un raisonnement rationnel. Notre frère Mutamba intervient souvent comme consultant, il n’est donc pas interdit que les congolais qui sont intéressés par ce débat viennent donné leur avis.
Cher Elombe,
Je vous dirais d’entree de jeu que personnellement j’apprécie vos avis d’economiste, ils m’en apprennent. Cela me suffit, ce n’est donc pas d’un debat en economie avec vous dont j’ai besoin, je suis profane en ce domaine. Je ne fais pas non plus a une idee originale, il n’en manque pas ici là…
Cela dit je vois que si le combat pour le pays, social, politique, economique, sécuritaire,,, ne tenait qu’à l’expertise des economistes, ça se saurait. Depuis Mobutu des chevronnés economistes se sont succédés à la Primature et dans les ministères, est-ce pour autant que le pays s’en est toujours bien porté, mieux gouverné ? Non et pourquoi ? D’abord parce que le bénéfice exploitable d’une bonne gouvernance ce sont des retombées dans la vie des Citoyens, dans la vie du pays. C’est aussi supposer que les bonnes reussites économiques n’ont peut-être pas été souvent utilisées au sevice des populations, au service du développement du pays.
Aujourd’hui les institutions de Breton Woods et nous memes reconnaissons que le pays a fait un gros effort pour engranger plus de recettes, un nouvel esprit, une meilleure discipline ont du prevaloir. Et ce n’est pas les meconnaitre quand on attend du mieux dans le panier de la ménagère, des meilleures infrastructures, beaucoup de bonnes ecoles, universites, des hôpitaux, une dotation suffisante pour nos forces armées qui doivent lutter contre l’insécurité, l’éradication du lourd fleau de la corruption, des clientélismes divers, une Justice non dévoyée, plus juste, etc, etc.
Voila un avis sans prétention à ma place, je ne vais pas embrayer sur les autres secteurs de la vie nationale ni sur la qualité de nos débats sur CIC…
Selon un wewa en cravate, je n’ai jamais proposé une » idée originale ou faire un commentaire enrichissant sur la marche de notre pays ».
Je ne sais pas depuis quand vous intervenez sur ce site. Je laisse le rédacteur en chef de ce journal juger. Les autres participants peuvent en témoigner également.
» Haine tribale…Tshisekedi…blabla… » ritournelle éternelle quand on ne sait pas quoi dire…
Pauvre type, ce que vous ne savez pas, c’est que quand votre »Tshisekedi » lit vos inepties, il risque de s’étrangler…
Fatshi bee !
***je ne fais pas non plus LA COURSE à une idée originale…
Certaines personnes confondent économie et poésie. 15 milliards de dollars de prévision budgétaire pour une population de plus au moins 100 millions d’habitants, ce n’est pas grand chose. Il faut cesser de rêver. Parce qu’il s’agit de redistribution des richesses, parlons en: pour distribuer, il faut d’abord créer. La question fondamentale est de savoir, qui créer les richesses ? Qui les distribue. Et par quel mécanisme ces richesses sont elles distribuées ? La réponse à ces deux questions n’est pas évidente, mais je vais essayer d’aider ceux qui ont la volonté de savoir: d’abord l’Etat ne créer pas en proprement parlé des richesses, c’est dans le secteur marchand qu’on fabrique ce gâteau que les économistes appellent richesse, c’est l’investissement privé qui forme la plus grande parte du gâteau qu’on appelle PIB ( produit intérieur brut ). Ce gâteau est distribué sous forme de salaires versés par les entreprises. Je signale au passage, que le salaie est une partie de la valeur ajoutée. L’Etat perçoit Les impôts et taxes diverses qu’il redistribue par la construction d’infrastructures, écoles, santé et autres subventions comme c’est le cas aujourd’hui pour le carburant, les farines, ceci pour amortir le choc au niveau de ménage lorsqu’on est confronté à un phénomène qu’on appelle, poussée inflationniste sur certains produits de forte consommation. Il y a également un autre mécanisme de redistribution par le système d’octroi des revenus de transfert à une certaine catégorie de personnes: les chômeurs qui touchent les allocations de chômage, les retraités qui perçoivent les pensions de retraite. Sans oublier par exemple ce qui se fait sous forme d’ascenseur social en occident qui se traduit par la distribution des ceraines aides sous forme numéraire. On peut aussi distribuer des chèques aux ménages en difficulté pour relancer la consommation. Ceque l’économiste monétariste américain Milton F. disait sous forme de boutade : » faire décoller l’hélicoptère monnaie « , avec des conséquences que cela peut agendrer sur l’inflation car, il s’agit dans ce cas de faire une relance par la demande plutôt que par l’offre. Je me suis donné la peine de faire une œuvre pédagogique pour que nos compatriotes comprennent qu’avec un budget de 15 milliards de dollars, on ne peut pas faire de miracles. Cequ’il faut à l’Etat Congolais, c’est faire des réformes pour assainir le climat des affaires qui permettra d’attirer les investissements directs et indirects étrangers. Pourquoi étrangers ?, c’est tout simplement parce que le congolais n’ont pas suffisamment de capacités financières pour créer des PME, PMI etc.. surtout étant donné la faiblesse de notre eco-système bancaire. Les grands gisements d’emplois se trouvent dans les PME et PMI. J’espère que ceux qui me liront avec honnêté intellectuelle auront compris la difficulté qu’il y a lorsqu’il s’agit de partager le gâteau potentiel. Une petite explication supplémentaire. Le budget est une prévision et non des espèces qui seraient cachées quelque part. Voilà, j’ai fini. C’était une petite leçon d’économiste pour le non initié. Sans rancune. A bientôt je l’espère avec un esprit patriotique.
Le budget est certes une prévision mais son estimation peut être erronée scientifiquement comme servant des buts politiciens. Dans les democraties bien gouvernées une erreur ou astuce sera vite découverte mais peuvent les rester longtemps dans nos pays. La prévision n’est donc pas toujours innocente – ni juste – elle peut cacher dans certains cas une pilitique délibérée.
CROISSANCE ÉCONOMIQUE À DEUX CHIFFRES (6,7% POUR LA RDC OCCUPÉE PAR LES BANYARWANDA) ! Étant donné que le marché financier est toujours volatile et fluctuant, où vont tous ses milliards $ de surplus que l’ État failli soi-disant engrage ? Personne ne sait établir correctement la tracabilité réelle de tout cet argent du Trésor Public. Sert-il à organiser bêtement des concerts bidons, à financer des voyages inutiles de FATSH IBIDON ou à enrichir le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, le Burundi et les Multinationales ? Nous savons tous que la croissance économique est en général mesurée à partir des variations du PIB (Produit Intérieur Brut), elle (croissance économique) traduit l’augmentation de la richesse (biens + services) produite pendant une période donnée (année, trimestre). Sans aucun doute, la commercialisation officielle et officieuse de nos richesses minières, le boom du secteur immobilier et de la téléphonie en RDC occupée brassent des milliards $, créent de la richesse mais pour quelle finalité ? En France le Taux de croissance annuel s’était établi à 7% en 2021 selon les estimations de l’INSEE, cela signifie que la France surendettée a créé plus de richesses en 2021 qu’en 2020, le Peuple Français malgré tout le bien-être, continue par ses Gilets Jaunes de réclamer toujours une répartition égale des richesses pour bien arrondir leurs fins de mois difficiles. Or en RDC occupée, c’est encore pire, le PEUPLE KONGOLAIS ne voit que dalle, la Diaspora Kongolaise (12 millions d’âmes) se casse en 4 pour aider, assister, entretenir la Population RDCIENNE très très appauvrie. LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOIT-ELLE À 2 CHIFFRES NE SERT À RIEN DANS UN PAYS OCCUPÉ ! Les multinationales des Occidentaux Impérialistes et les Occupants Envahisseurs Banyarwanda aspirent, sucent toute la masse financière de ladite croissance économique, le PEUPLE RDCIEN (99,99%) clochardisé, paupérisé et esclavagisé n’en bénéficie nullement car la répartition de richesses est inégale surtout inexistante, 0,01% à savoir Tshilombo-Pétain président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE, ses proches flatteurs et ses CONSeillers Shekuleurs ainsi que quelques POLITICHIENS Collabos touchent des miettes issues de cette croissance à 2 chiffres et corrompent la Société Civile (Faux pasteurs, Évêques, Religieux, Musiciens, Comédiens, Activistes etc) qui manipule toute la population par la tenue des élections pièges à cons; en efret la grosse quote-part de ces 6,7% est exfiltrée vers les banques étrangères et Paradis fiscaux. « Le problème politique de l’humanité consiste à combiner trois choses : l’efficacité économique, la justice sociale et la liberté politique. » Citation de John Maynard Keynes. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
Ndeko Combattant Résistant de l’Ombre,
« LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOIT-ELLE À 2 CHIFFRES NE SERT À RIEN DANS UN PAYS OCCUPÉ ! » Sans doute, mais la croissance économique impacte bien moins dans un pays structurellement mal administré truffé de structures et d’animateurs incompétents et jouisseurs. C’est le cas de notre pays aujourd’hui. Une meilleure gouvernance interne consistant à mettre les bons hommes à la bonne place, à utiliser nos instutitions selon des normes démocratiques et d’efficacité.
Tenez, est-ce parce que nous sommes OCCUPÉS qu’un ministre des finances est devenu le pourvoyeur officiel d’une chaîne clanique de détournements comme venait de le demontrer un député à l’Assemblée ? Pas que, le mal est en nous ou en certains de nous, une saine gouvernance interne est possible même aujourd’hui. Je suis peut-être trop naïf mais personnellement je crois que le changement est possible en changeant les hommes et de régime de l’interieur même du système, de plus il est aujourd’hui l’outil le plus à notre portée pour nous libérer de l’occupation. Dans le lot des Congolais conscients et ambitieux présents aujourd’hui sur la scene nationale , il ne manque pas d’hommes et de femmes qui recherchent ce changement, dans tous les cas ils ne viendront pas de Mars et les voisins diaboliques et les multinationales setont toujours là. C’est le voeu et le combat certes difficile de certains de ces leaders, aux Congolais de les aider à le gagner.
@Ndeko Nono,
Presque 7% de croissance économique, c’est énorme mais la pauvreté ambiante qui bat son.plein depuis 2006 en RDC occupée contraste avec ce gros pourcentage de création des richesses sous Tshilombo-Pétain comme ce fût le cas sous la prémature du Rwandais Matata « Pognon ». Vous n’êtes pas sans savoir que dans un pays occupé, il n’y a que les Politichiens Collabos qui émergent et occupent quelques postes sans pouvoir; par contre des Congolais conscients et ambitieux présents aujourd’hui sur la scène nationale sont (seront toujours) absorbés par le trop plein d’inconscients congénitaux Collabos qui accompagnent Tshilombo-Pétain président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE depuis 2019 et l’imposteur Rwandais Kanambe alias Joseph Kabila depuis 2001, ça c’est un fait sacré dixit Beaumarchais mais le commentaire est libre. Le problème récurrent en RDC occupée dans sa configuration actuelle, c’est le narratif officiel de la démocratie conflictuelle,
partisane et consensuelle qu’utilise les Politichiens pseudo leaders, nulle part ailleurs dans un ÉTAT dépourvu de Souveraineté et d’Indépendance où les institutions Nationales sont infiltrées par des sujets étrangers « Banyarwanda » dans notre cas de figure, on peut oser parler de la BONNE GOUVERNANCE. Le fait que BUNAGANA (Zone de 3 Frontières) TROP RICHE, plaque tournante de la Douane RDCIENNE à l’Est de notre Grand et Beau Pays soit entre les mains diaboliques des intrus Envahisseurs Agresseurs
ADF et M23 Rwando-Ougandais, c’est clair, il y a un gros manque à gagner financier qui en decoule, c’est sans aucun doute de la MAL GOUVERNANCE LATENTE. Même les Congolais soi-disant conscients et ambitieux dont vous faites allusion ne s’en rendent même pas compte, tout gestionnaire conscient sait que ce pan du Territoire National rapporte des grosses sommes d’argent aux pays étrangers et aux multinationales. Plusieurs Congolais sont conscients et ambitieux quand ils ne sont pas assis autour de la mangeoire, une fois à l’interieur du système d’Occupation ou autour de la mangeoire leur dressée par Kagame, Museveni et alias Joseph Kabila, ils sont (seront) toujours prêts à composer avec les animateurs de l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE pour s’enrichir sans état d’âme. Toutefois, les Belges aussi ont administré, géré, construit ce pays par « DÉCRETS » de façon
raisonnable durant la COLONISATION. Qu’est-ce qui manque aux OCCUPANTS et COLLABOS Kongolais d’en faire autant ? C’est à cause de la HAINE que les Banyarwanda (EMPIRE HIMA iu EAC « East African Community « ) ont contre les BANTOUS KONGOLAIS, leur leitmotiv, c’est l’extermination finale « Satano-occulto-nécromancienne » de notre PEUPLE, point barre. À propos de changer les hommes à l’intérieur du système, nous vous conseillons humblement de lire le Livre « L’AJUSTEMENT POLITIQUE AFRICAIN » de notre Frère Mayoyo Bitumba Tipo-Tipo sur la DÉMOCRATIE CONSOCIÉTALE qui contient des bonnes idées et des excellentes pistes de solutions car une démocratie endogène, conflictuelle, partisane et consensuelle dans un pays occupé est une UTOPIE. Bonne continuation. Merci. INGETA
Je n’ai pas besoin de demander à BAW quoi que ce soit, je lis chaque jour vos interventions, il n y a que la haine et l’aigreur. Vous me traitez de pouvre type, ce qui montre votre niveau d’éducation. Vous insultez les wewa qui se débrouillent pour nourrir leurs familles. Il est arrivé souvent que je sois en désaccord avec Nono, Kum etc…j’ai toujours voulu placer nos échanges sur le terrain des idées. Lorsque notre frère Mutamba fait des analyses sur la situation économique de notre pays, je m’efforce de faire quelques observations compte tenu de l’intérêt que j’accorde au sujet. Vous êtes tout le temps dans l’injure facile. Dans cette rubrique, personne ne détient la science infuse, si vous estimez que votre niveau d’érudition est telle que les arguments des autres ne vous intéressent pas, je souhaite bon courage.
Monsieur,
Haine, haine, haine…mais haine contre qui ?
Contre Tshilombo ? Il ne mérite même pas ma »haine ». A son égard, je ne ressens que de la colère à cause de ce qu’il fait ou ne fait pas.
Aigreur ? Certainement. A cause du rêve brisé par sa cupidité, son incompétence et amateurisme.
Aigreur ? oui, parce qu’il nous a trompé avec son Union sacrée. On avait tellement cru et espéré. Mais c’était une escroquerie intellectuelle.
Injure facile ? probablement. J’ai été formé politiquement par Etienne Tshisekedi. Voulez-vous que je vous rappelle le florilège sémantinque de Ya Mukolo à l’égard des Mobutu et Kabila ? Et même, dans un passé récent, du fils prodige, avant 2018 ?
» Pauvre type » : dans ma lexicologie, ce terme n’est pas une insulte. On pourrait lui coller cette autre définition : Mon pauvre monsieur, par exemple. Car de mon point de vue, quiconque soutient Tshilombo, à tout va, de façon aveugle, pavlovienne, à l’aune des dégâts qu’il est en train de causer à notre pays est un » Pauvre Monsieur ».
Wewa : savez-vous ce que font ces inciviques protégés par le pouvoir aux pauvres usages des routes pourries de Kinshasa ?
M’enfin, on ne peut plus parler ou quoi ? Vous voulez qu’on se mette tous à chanter Fatshi na Fatshi béton na béton parce que Tshintu wetu ?
Et bien NON !
Rideau !!
***aux Congolais de les aider à le gagner AVEC OU SANS LE SOULÈVEMENT POPULAIRE QUI TARDE A VENIR.
Pourquoi n’avez-vous pas mis l’Ethiopie avec une croissance de 9,3% ?