Lundi 5 juin 2023

Lieutenant-colonel Patrick Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l’état-major des renseignements militaires
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi est en détention depuis le mardi 30 mai dernier dans les locaux de l’état-major des renseignements militaires de la République Démocratique du Congo. À la suite de son audition par ce service spécialisé des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, trois griefs sont retenus contre lui: l’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d’arme et des munitions de guerre et l’atteinte à la sûreté intérieure de l’État.
Interrogé sur la longue période de sa détention sans le transférer devant son juge naturel, l’état-major des renseignements militaires brandit l’aval du ministère public qui autorise sa longue détention au regard “des faits graves” à sa charge.
« Les faits étant complètement sensibles dès lors que nous avons mis la main sur Monsieur Salomon Kalonda Idi Della, le lendemain pour respecter la procédure, nous avons saisi l’officier du ministère public pour nous permettre de proroger la durée de sa détention. Et donc nous sommes en conformité avec la loi. Nous avons l’autorisation du ministère public pour proroger la détention et nous sommes en train d’y travailler pour que nous puissions le mettre à sa disposition avec tous les éléments de preuve et qu’il soit directement devant son juge naturel », indiqué ce lundi 5 juin, le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique à l’état-major des renseignements militaires.
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili alors qu’il se rendait à Lubumbashi avec son Chef Moïse Katumbi après un long séjour à Kinshasa où ils ont organisé des manifestations publiques contre le régime de Félix Tshisekedi.
Du côté de sa famille politique et partis alliés, l’on considère son arrestation comme une cabale bien orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi dans l’intention de nuire à ce proche de Moïse Katumbi et à ce dernier lui-même.
Lire: RDC: l’armée accuse Salomon Kalonda de tentative de coup d’Etat en complicité avec le M23
Clément Muamba
QUE DES CHIMÈRES ILLUSOIRES D’UNE DÉMOCRATIE DES FOSSES COMMUNES QUI DURENT DÉJÀ 26 ANS (1997-2023) EN RDC OCCUPÉE PAR LES BANYARWANDAS ! Le KONGO-ZAÏRE étant toujours en pleine tourmente
continue sans issue, mais un visionnaire intellectuel Kongolais éveillé à l’esprit éthéré Politologue et Diplomate nommé « Georges Nzongola Ntalaja » pose la bonne question qui est « Comment se fait-il qu’un pays aux dimensions continentales soit envahi, occupé et pillé par des États lilliputiens comme le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ? » (Tiré du livre « La guerre, la paix et la Démocratie au Congo »). La réponse à ce questionnement de haute portée se trouve dans un rapport confidentiel d’un observateur extérieur et subjectif nommé « Edwin Stopper » Ambassadeur Suisse en République du Congo en 1960 qui fit une photographie instantanée du mauvais comportement des Kongolais depuis 1960 et après l’indépendance en 1965, cela tien malheureusement jusqu’à ce jour en 2023, l’ambassadeur helvétique au Congo-Léopoldville déclara ceci « L’origine profonde de l’inextricable confusion congolaise réside dans les structures congolaises elles-mêmes et principalement dans la carence effroyable de cadres compétents, dans le manque radical de sens civique national au sein des représentants parlementaires des quelque quatorze millions d’habitants de ce vaste pays. Pour tous ceux-ci, l’intérêt du clan passe d’abord avant l’intérêt de la tribu, l’intérêt de la tribu avant celui de l’ethnie… le sentiment national ne débordant en aucun cas l’intérêt ou l’esprit de la solidarité éthnique ! Il n’existe chez les *Congolais* aucun idéal politique au sens occidental. » (Tiré du livre « L’HOLOCAUSTE AU CONGO » de Charles ONANA). LES ARRESTATIONS DES LEADERS DE LA FAUSSE OPPOSITION EN RDC OCCUPÉE SONT RARES. SEULS LEURS LAMPISTES SUIVISTES FLATTEURS PAIENT LE PRIX FORT ! L’arrestation de Salomon SK Della est un non-événement pour la Résistance Combattante Kongolaise. C’est absurde de croire que ce pays est démocratique avec une justice neutre et indépendante. 63 ans après l’indépendance factice obtenue par notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE, malgré la multitude d’intellectuels et des faux et vrais diplômés le constat cinglant de l’ambassadeur suisse en 1965 se confirme et s’empire même sous l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE, chaque Kongolais se comporte en égoïste inné sans avoir un idéal politique. Plusieurs faux leaders Kongolais TRAÎTRES JOUISSEURS VOLEURS ESCROCS ne se soucient que de leurs ventres et de leurs tribus tout en collaborant avec les Occupants Banyarwanda. Jusqu’à quand, ce cirque mortifère durera ? Quant est-ce que ce drame d’occupation Rwando-Ougando-Burundo-Kenyane s’arrêtera net pour passer à autre chose ? « Le questionnement, cest la piété de la pensée » dixit Michel Maffesoli. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
Ainsi donc des charges portées contre Salomon Kalonda sont si graves que les Renseignements militaires ont sollicité et obtenu l’autorisation du ministère public pour prolonger sa détention sans le présenter à l’autorité judiciaire, n’empêche que jusque-là ils tournent entre eux-mêmes, le système, le pouvoir sans passage au prévenu et son conseil avec lesquels ils doivent aller pour prouver la vérité de la charge. Ils ont sans doute besoin d’un peu plus de temps pour trouver les éléments de preuve mais en même temps les 48 heures règlementaires étaient censées être suffisantes pour ce faire. Du côté de Kalonda ils n’auraient pas alors tort de suspecter légitimement les Services de se donner plus de temps pour fatiguer le prévenu et en obtenir des aveux qui seront moins authentiques..
La justice élève une Nation, dit-on, ici avec notre puissante Demiap qui se permet de livrer publiquement elle-même ses charges à l’air parfois des montages laborieux, on peut se demander si elle n’est pas quelque peu instrumentalisée, loin de la présomption d’innocence comme sur la trace d’un terroriste. Bon ne présumons pas non plus de notre part de quelque vérité, attendons dans les suites sa bonne démonstration…
REVUE DE TROUPES ET DE POTINS…
Je suis atterré et confondu au plus haut niveau de faire le constat malheureux des Congolais (beaucoup, certains ?! ) qui ne réalisent pas le risque de chaos où nous mène notre PR ces jours-ci. Répression sauvage des manifestants pacifiques, arrestations arbitraires et perquisitions autoritaires des leaders de l’opposition… n’est-ce pas là le déni flagrant de l’Etat de droit et la descente périlleuse vers une gouvernance dictatoriale par défi qui demain va nous mener vers une guerre civile ? Le régime Tshisekedi a emprunté la voie de nos dictatures passées : quand on réclame des élections justes lui, ne voit obsessionnellement que sa victoire à tout prix aux prochaines élections qui ne souffre d’aucun consensus et encore moins des lois et règlements démocratiques.
N’avons-nous rien et personne pour l’arrêter dans sa lâche et pire copie de nos sombres épisodes passées ?
Les Congolais n’en ont-ils pas marre qu’on traite leur cuisine politique de compromis à l’africaine, sinon pourquoi ne le manifestent-ils pas jusque dans la rue comme au Sénégal ?
Nous connaissons la trajectoire de notre Mulopwe Tshilombo : nommé et non élu, son règne est jusque-là celui d’un amateur et délinquant malgré lui, il aurait pu faire plus, il s’est contenté de jouir et de s’enrichir, de saper la justice qui l’aurait du élever et ne pas tenir ses promesses comme celle de se sacrifier pour la pacification de l’Est toujours endeuillé et où faute d’y mobiliser une armée républicaine et dissuasive, il a fait appel à des étrangers de l’EAC qui vite ont brillé par le refus de nous aider ; il faut être plus sot que Tshisekedi pour croire que des étrangers viendront mourir à votre place. Rappelons que Tshisekedi s’est fourvoyé à prendre Kagame comme son frère, un partenaire fiable, il lui a vite démontré son aveuglement en le frappant dans le dos avec le M23.
Aujourd’hui son obsession est de neutraliser une opposition qui veut lui empêcher de gagner les prochaines élections en lui inventant des charges aussi fantaisistes que bêtes . Mais que vaut cette opposition qui jusque-là n’a pu défendre sa place contre les foudres d’un pouvoir dictatorial ? Elle insiste pour marquer sa présence et promet un meeting et une marche. Ne faut-il pas plus notamment marquer son unité et sa détermination contre les sévices infligés à un de ses membres, Katumbi via son Conseiller Kalonda. On l’accuse de fricoter avec le M23 pour accomplir un coup d’Etat, mais dites-moi depuis quand le M23 avait comme objectif de conquérir le pouvoir sinon de s’intégrer au Congo.
Une flopée d’ambassades occidentaux a condamné la restriction de libertés d’expression et de réunion. du pouvoir en place ; nous n’en attendons pas davantage, ils ne viendront pas sur le terrain lorsque Tshisekedi aura sévi, mais c’est déjà ça…
La justice élève une Nation et celle-ci se construit avec le respect de la loi ; rien de tel n’existe plus au Congo, la dictature arrive. Tshisekedi s’est mis en tête de défier tous se contradicteurs et de défier l’état de droit : si certains irréductibles lui accordent tous ces droits d’autres peut-être la majorité silencieuse et les observateurs étrangers pointent un danger semblable aux menaces des Yankees envers Mobutu quelque temps avant sa fin. Retournement de situation, Tshisekedi ne représente plus le combat de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit qui était alors celui de l’Udps à l’époque, tout au contraire il est aujourd’hui dans le costume de Mobutu d’alors ; les sympathisants de l’Udps seraient mieux avisés de le comprendre.
Et ceux de l’opposition et certaines ONG n’ont pas tort d’alerter sur une dérive autoritaire dans les vicissitudes que Tshisekedi fait subir à Kalonda : des brusques et autoritaires perquisitions ont eu lieu aux domiciles de Katumbi et Kalonda et de sa mère, des abus de plus et des abus de trop selon eux. Pour beaucoup le président Tshisekedi est en train de plonger le pays dans un chaos aux effets imprévisibles.
Pendant ce temps le CNSA nous a sorti un sévère et juste réquisitoire contre la gouvernance où il passe en revue tous les secteurs de la vie publique : je ne m’attendais pas à un aussi bon travail de Olengakoy, il s’est sans doute entouré de très bons experts. Mais par qui, sera-t-il entendu ?
Ailleurs c’est l’ancien petit-raïs ‘JK’ qui ne serait pas satisfait de peu d’égards que son successeur lui accorde ; certains y voient même un non-respect du deal qu’ils avaient conclu. Est-il que ‘JK’ serait inquiet d’une préparation arbitraire des prochaines élections au point de craindre qu’elles ne se passent pas bien et soient suivies des contestations violentes. Il aurait consulté à cet effet des partenaires étrangers de haut niveau attendant qu’ils interviennent. Pour quelle suite…
@Ndeko Nono,
Je vous sens en très grande colère. Une colère légitime. Mais calmez-vous s.v.p. Ne vous rendez pas malade inutilement. Nanu toleli te, to kolela na tshiluba !
Platon disait, donnez du pouvoir à un imbécile, vous en ferez un tyran.
Ce pauvre Platon était certainement un » haineux ».
Ndeko Jo Bongos,
IMBECILE voilà un terme que je n’emploie pas souvent sans doute que je lui accorde une connotation de mépris mais je devrais l’employer plus souvent au sujet de Tshisekedi, il le mérite comme nous l’a promis Platon : stupide et bête il ne pouvait que devenir un tyran au pouvoir.
Mais je vais suivre votre conseil, je vais me calmer pour ne pas me rendre malade, n’empêche que celui qu’on appelle Fatshi m’irrite au plus haut point par sa gestion de plus en plus inefficace, stupide et génocidaire.
Ndeko Combattant Résistant de l’Ombre,
Je vous devais une réponse mais là où je le devais les réponses sont fermées !
Permettez quelques mises au point fermes d’après le peu que je connais de l’Amérique et surtout d’après mes propres convictions. Je crains hélas que cette notion de deep state collé aux Démocrates soit une nouvelle pensée unique en réaction à leurs contradicteurs. Si cette notion a fait florès aux Usa avec Trump, ce soupçon vrai ou faux d’un gouvernement parallèle qui détiendrait secrètement le pouvoir décisionnel dans une démocratie a toujours existe surtout du coté de l’extrême droite un peu partout, les pouvoirs souverainistes en ont le secret mais son existence ne solde pas les interrogations au sujet des démocraties.
Cela dit, je tiens à souligner haut et fort que personellement je ne suis bien loin de partager le concept de la démocratie liberale fin de l’histoire (Fukuyama) ; bien au contraire mes convictions, mon parcours culturel et historique m’y eloignent, le monde est toujours à reinventer par des idées progessistes de divers tons. Ne me faites donc pas des reproches infondés là-dessus. Même si je me suis éloigné des thèses révolutionnaires marxisantes, je suis antiimperialiste et le reste, je reçois ainsi comme une injure personnelle diffamatoire infondée quand vous me traitez d’allie proamericain. Sinon le fait que je ne sois pas d’accord avec la democratie et les pratiques exploitatrices de Washington ne signifie pas que dans ma réflexion Washington en soit absent.
Je ne me satisfais pas encore de nos appels légitimes et utiles au soulèvement populaire qui n’ont pas une base pratique efficace pour réussir, il nous faut le préparer au lieu de nous fier à des promesses aléatoires.
En définitive, le parcours américain reste quelque part le denier mes soucis : les Yankees poursuivent tant bien que mal leurs intérêts de gendarme du monde aujourd’hui disputé par les multiples forces multipolaires, Russie, Europe, Brics, Afrique…. mais moi ce qui m’intéresse c’est notre lutte d’une Afrique faible sommée à combattre avec les marges de manœuvre qui sont les siennes pour parler demain d’égale à égale ou ce qui s’en approche.
En revanche j’ai un problème conceptuel : par quoi remplacer la démocratie libérale, quelle est la bonne réponse pour le faible africain que je suis ? Je ne me suis pas encore donné une réponse documentée la-dessus, la matière est abondante et les faits complexes mais sûrement pas un concept populaire et populiste de deep state democrate americain qui pour moi n’est que conjoncturel inventé pour contrer la meme idéologie conservatrice de ses auteurs, loin de mes convictions progressistes, donc révolutionnaires – pendant ce temps vous suivez Trump qui continue à faire face avec ses déboires de despote éclairé( ?) ; le deep state seulement ? -. Pour nous, la pratique libératrice rien que ça d’abord et non l’ideologie comme boussole : voilà ou j’en suis et voilà en vrac ma tentative de réponse à vos affirmations. A y voir de près nos convictions sont plus proches plutôt qu’ antagonistes, seule la praxis nous diffère. Voilà !
***JE SUIS LOIN DE PARTAGER LE CONCEPT DE LA DEMOCRATIE LIBERALE FIN DE L’HISTOIRE (FUKUYAMA)…