1ère campagne pour la paix post-électorale

LE PEUPLE S’EST EXPRIMÉ, AUCUN INDIVIDU NI FRACTION DE LA POPULATION, NE PEUT S’ATTRIBUER SA SOUVERAINETÉ.
Ça sera soit Félix TSHISEKEDI, soit Moïse KATUMBI.

Maître Tshiswaka Masoka Hubert

Lubumbashi, le 21 décembre 2023. L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par la tentative de l’auto-proclamation des candidats, l’entretien de la méfiance contre la CENI et la promesse de la proclamation des résultats par des églises. L’acte final du processus électoral ne peut être posé par un acteur non habilité, en dehors des institutions organisatrices auxquelles les parties prenantes se sont confiées. Il exposera le pays au risque d’atteinte à la paix post-électorale, contrairement au premier alinéa de l’article 52 de la Constitution qui stipule que « Tous les Congolais ont droit à la paix […]« .

L’Institut est parmi les rares organisations qui militent pour le strict respect de TOUTE la Constitution, les lois et décisions administratives des institutions établies de la République. Il a mené 22 plaidoyers pour des élections apaisées et inclusives, à la présidentielle 2023. A ce titre, il a lutté, notamment, contre:

  • La « congolité » connue sous le nom de « Loi Tshiani » qui proposait, avant la campagne électorale, d’exclure les candidats qui ne sont pas nés de « père et de mère » congolais, contrairement aux articles 10 (3e al.) et 12 de la Constitution;
  • La tentative d’exclusion du Candidat « Katumbi », pendant la campagne électorale, au motif qu’il serait de nationalité zambienne, contrairement à la décision de la CENI et à l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle validant sa candidature.

L’IRDH s’est félicité de la campagne apaisée et de la tenue des élections, en dépit des appels à la rébellion de l’ancien Président de la CENI, de l’entretien de la psychose par ceux qui ne voulaient pas des élections et de la tentative de sabotage observée le jour du scrutin.

L’Institut est contre l’appel à la réorganisation des élections. Se fondant sur l’observation de l’engouement de la population et le déroulement du vote, toute oreille tendue, il y a lieu de croire que l’heureux élu sera, soit le Président sortant, Félix Tshisekedi, soit son principal challenger, Moïse Katumbi. Ce constat fait croire que sentant la victoire leur échappée, ces candidats se joignent aux chantres du chaos, en demandant la réorganisation du scrutin.

L’Institut rappelle que la RDC est un Etat fragile, avec des institutions publiques faibles qui sont absentes dans certaines parties du territoire. Il est en guerre depuis plusieurs décennies, avec des millions de mort et des déplacés internes. Cette triste réalité ne permet pas le luxe de reprendre un processus extrêmement coûteux, pour une fin hypothétique.

Eu égard à tout ce qui précède, « la campagne pour la paix postélectorale » rappelle au président Tshisekedi et M. Katumbi ce qui suit: pour s’être confiés démocratiquement aux institutions de la République, en dépit de leurs failles séculaires, le perdant n’aura de choix que se soumettre à l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle, validant le résultat final de la présidentielle 2023.

Rendant honneur au peuple congolais, il appellera son challenger, afin de le féliciter.

Maître Hubert Tshiswaka Masoka, Directeur Général de l’IRDH
Téléphone: +243851103409, Email: tshiswaka@hotmail.com

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Readers Comments (4)

  1. @ Tshiswaka,
    Le passage frappant devoilant tes preferences est a trouver dans ce paragraphe: « sentant la victoire leur echapee (SIC), ces candidats se joignent aux chantres du chaos… ». Donc, selon ta logique, demander de rectifier une tricherie electorale a tres grande echelle comme celle-ci (avec elections s’etalant illegalement sur 4 jours pour donner le maximum de votes a « qui tu sais ») devient appel au chaos par les citoyens? Et plus precisement, de qui parles-tu sinon de Moise Katumbi? En bref, un processus chaotique, illegal et empreint de tricheries serait selon toi preferable a la Verite des Urnes. Nous le devinons, pourvu que l’issue de la mascarade soit (fausse-)victoire de ton mashi-a-mu-menu.

    • Me Tshiswaka,
      Ainsi donc votre Institut a décrété que le strict respect de TOUTE la Constitution, les lois et décisions administratives des institutions établies de la République ne peut tenir compte le moins du monde du déroulement effectif du scrutin, à lui seul il barre la route à tout examen du processus.
      Qu’est-ce qu’a été ce scrutin sinon un tohu-bohu indescriptible truffé d’irrégularités partout, le pouvoir aurait planifié un véritable braquage électoral qu’il ne se serait pas pris autrement. Si en effet les résultats nous proposés
      n’etaient qu’un savant montage fait à dessein ? Alors les Congolais interdits de contester devaient la fermer pour toujours comme si leur apathie etait la seule paix des cimetières qui leur est accessible. Prions que votre stabilité tiendra pour toujours dans notre pays.

  2. Maître,
    Pourriez-vous m’expliquer comment peut-on organiser des élections dans un Etat fragile, avec des institutions publiques faibles qui sont absentes dans certaines parties du territoire et qui est en guerre depuis plusieurs décennies, avec des millions de mort et des déplacés internes ?
    D’après vous, cette triste réalité permettrait de comprendre le script scandaleux que ce guignol de Kadima nous a présenté le 20 décembre 2023, au prix de près …d’un milliard de dollars.
    Et comme ce processus – toujours selon votre logique – est extrêmement couteux, on doit boire la merde de ce bouffon d’expert, sans permission de régurgiter.
    Si c’est Kabuya qui avait écrit ceci, cela pouvait passer. Mais venant d’un avocat, je me pose des questions…
    Je crois qu’on a un sérieux problème dans ce pays avec les élites.
    Tokomesana !!!

  3. Combattant Résistant de l'Ombre 25 décembre 2023 @ 12 h 10 min

    « ÊTRE UN CON EST UN DON MAIS FAIRE LE CON EST UN ART » DIXIT UN ANONYME QUI A HORREUR DES INCONSCIENTS CONGÉNITAUX ! Cet article dit « LE PEUPLE S’EST EXPRIMÉ, AUCUN INDIVIDU NI FRACTION DE LA POPULATION, NE PEUT S’ATTRIBUER SA SOUVERAINETÉ », c’est faux et archifaux, privé de souveraineté et d’indépendance, tout le PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE en RDC occupée ne s’est pas exprimé dans totalité pour se choisir ses propres dirigeants en RDC occupée par les Banyarwandas. Nul n’est sans savoir
    que plusieurs pans entiers du territoire national de la RDC occupée ont été privés du droit de vote, soit à cause de la guerre d’Occupation RWANDO-OUGANDAISE qui s’y couve et s’y pérennise, soit à cause de l’incompétence notoire des responsables bras cassés pieds nickelés de la CENI pro Rwanda lubalisée qui n’ont pas assuré l’organisation humaine, matérielle, logistique et technologique du 4è scrutin piège à cons truqué d’avance. Quand un pseudo intellectuel de surcroît activiste des droits humains affirme le contraire, il y a lieu de s’en étonner et de s’inquiéter du niveau de la production intellectuelle dans ce foutu pays occupé où l’État de droit est quasi inexistant (tout est par terre). L’article précise ensuite ceci « Ça sera soit Félix TSHISEKEDI, soit Moïse KATUMBI. ». Ici, il faudrait récadrer les choses pour ne pas croire que des millions des Kongolais sont des cons et inconscients congénitaux, le duel entre le binôme Tshilombo-Pétain et Moses Soriano alias Moïse Katumbi est une invention utopique de l’auteur de cet article qui essaie d’opposer les Kasaïens contre les Katangais en éliminant les autres régions et tribus. Cette bipolarisation de la politique classique sous la Dictature Tshilombiste juxtaposée sur l’Occupation Rwando-Ougandaise est un non-sens car la probable nomination par l’Empire Hima (EAC) du président protocolaire de l’Udps Familiale ou de l’Ensemble pour détruire le KONGO-ZAÏRE elude cet argument fallacieux du duel entre le président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE sortant et son challenger
    JUIF-ZAMBIEN FOSSOYEUR de la GÉCAMINES et de la SNCC. Ce langage politiquement incorrect truffé des non-dits tribalistes sont des étincelles de feu qui peuvent aboutir à une GUERRE CIVILE FRATRICIDE GÉNÉRALISÉE… LA CORRUPTION ACTIVE DES INCONSCIENTS KONGOLAIS DE LA DIASPORA CONFIRME LE CARACTÈRE ILLEGAL ET ILLÉGITIME DE
    CES 4Ê ÉLECTIONS PIÈGES À CONS TRUQUÉES D’AVANCE ! La proclamation surréaliste de FATSHI BIDON comme gagnant dans la Diaspora Kongolaise qui l’a honni et rejeté pendant 5 ans a fait sortir de leurs gonds tout le TSHANGU (Kimbaseke, Kingasani, Masina et Ndjili) sur le Boulevard du 30 Juin menant à l’Aéroport médiéval de Ndjili. Les inconscients congénitaux Kongolais de la Diaspora se sont laissés corrompre comme des gamins pour 200, 300 ou 400 dollars [afin de voter pour l’ennemi n*1 de notre Grand et Beau Pays KONGO DIA NTOTILA], à Bruxelles, à Paris ou Londres, au Canada ou aux États-Unis confirment que les cons osent tout, c’est même à ça qu’ont les reconnaît pour paraphraser Michel Audiard. La HAUTE
    TRAHISON de Tshilombo-Pétain leur permet d’espérer que les RDCIENS continuent toujours de souffrir alors qu’eux bénéficient des avantages de l’Occident est la preuve que plusieurs membres de la Diaspora Kongolaise vivent en Occident développé comme s’ils vivaient à Kabeya Kamuanga versus Mupompa Sous-développé. C’est triste et inconcevable. « L’inconscience a parfois des audaces que la sagesse n’a pas le pouvoir de réprimer » disait Gilles Lamer et Marc Levy conclut « Il faut croire que la plus grande inconscience de l’homme, c’est celle de sa propre vie”. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE INSTANTANÉ. INGETA

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