COMMUNIQUE IRDH/2023/10/048
Lubumbashi, le 02 octobre 2023. L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) se réjouit de ne voir aucune restriction de candidat s’estimant porteur de l’espoir du peuple. Chacun peut solliciter le suffrage universel direct, à la magistrature suprême et QUE LE MEILLEUR GAGNE. Ici est l’occasion de rappeler le devoir de toutes les parties prenantes au processus électoral d’y faciliter une forte participation citoyenne. Cette phase critique ouvre la voie au sprint final.
En effet, il incombe aux dirigeants des institutions publiques, singulièrement au Président de la République, d’améliorer les conditions sociopolitiques de la tenue d’une élection apaisée et inclusive. Une décrispation symbolique serait fortement ressentie, si l’on procédait à la libération des prisonniers détenus pour leurs opinions ou leurs appartenances politiques.
Aux organisations de la société civile, particulièrement celles spécialisées dans le traitement des données et leur massive diffusion médiatique, de lutter contre la propagation de la désinformation, de l’intoxication et des injures. Cette obligation citoyenne s’étend à la surveillance accrue des dirigeants, afin qu’ils n’abusent du pouvoir public (Police et Justice), des finances, des biens ni du personnel de l’Etat. Aux partenaires internationaux (publics et privés), propriétaires ou financiers des radios et télévisions internationales; l’IRDH recommande de s’abstenir des campagnes de Congo bashing. L’amplification sélective des évènements et le traitement méprisant des « faits venant d’Afrique », sont préjudiciables à l’avancement de ce peuple qui exprime sa volonté de tenir des élections apaisées et inclusives.
INSTITUT DE RECHERCHE EN DROITS HUMAINS
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