Crash d’un hélicoptère FARDC en juin 2022: l’armée rwandaise suspectée

Lundi 9 janvier 2023

Sécurité

Des casques bleus déployés à Beni/Ph.ACTUALITE.CD

Le 17 juin 2022, un hélicoptère Mi-24 des FARDC a été abattu et s’est écrasé près de Kabindi, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). L’engin venait de participer à un raid de bombardement sur Tchengerero, qui était alors sous le contrôle du M23. A bord de l’appareil, il y avait un congolais et deux géorgiens, tous trois sont morts sur le coup. 

Alors que le M23 avait affirmé quelques heures après le crash que ses combattants se sont servis de leurs armes RPG-7, d’autres informations viennent contredire la version de ce mouvement. Selon le dernier rapport du groupe d’experts des Nations-unies, des sources de renseignement et des témoignages oculaires dont l’équipage de l’hélicoptère de la MONUSCO accompagnant celui des FARDC, ont aperçu une traînée de fumée blanche avant que l’hélicoptère ne s’enflamme.

Selon le groupe d’experts, l’hélicoptère a possiblement été touché par un missile sol-air, c’est-à-dire un type de système anti-aérien, ou une mitrailleuse lourde. Ces experts qui recommandent d’autres enquêtes pour identifier le type précis de munition/système qui a touché l’aéronef, notent par ailleurs que que les systèmes anti-aériens n’ont pas (encore) été documentés dans l’arsenal du M23/ARC. Ainsi, l’Armée rwandaise est fortement soupçonnée d’avoir été à la base de ce crash.

ACTUALITE.CD

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