
En attendant le calendrier électoral

Le 24 septembre, Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), annonçait urbi et orbi que le calendrier électoral sera publié d’ici deux mois. Après des calculs savants, cela veut donc dire au plus tard le 24 novembre. Dans sa feuille de route du 3 février, la CENI renseigne que les scrutins directs seront organisés entre les mois de septembre et décembre 2023. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, nombreux sont ceux qui doutent que les élections soient organisées dans les délais constitutionnels. Ceci expliquant cela, des experts autoproclamés en matière électorale et tous ceux qui se reconnaissent comme tels, affirment la main sur la tête que le processus électoral connait un retard d’au moins une année. Enfer et damnation! L’histoire a la fâcheuse tendance à se répéter dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Plus ça change, plus c’est la même chose. Saperlipopette!
En 2016, le scrutin devait être convoqué au mois de septembre. Les délais n’ont pas été respectés, ce qui a déclenché une grave crise socio-politique. Finalement l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, signé le 31 décembre 2016, a calmé le jeu. Il a prévu un scrutin combinant la présidentielle, les législatives nationales et provinciales en décembre 2017. Ces scrutins furent ensuite reportés au 23 décembre 2018 conformément au calendrier électoral du 5 novembre 2017. Peu de temps après, rebelote, la CENI reporte à nouveau les scrutins au 30 décembre 2018. Stupeur et tremblements!
Comme si cela ne suffisait pas, la CENI a commencé le travail du présent cycle électoral avec un grand retard. Les religieux qui devaient désigner les responsables de la CENI ont gaspillé plusieurs mois dans des discussions oiseuses sur le sexe des anges ou plutôt sur la tribu des anges. C’est finalement le 20 mars 2021 que les calotins se mirent d’accord pour désigner le boss de la CENI. Ordre fut donné à chaque confession religieuse de procéder à une présélection des candidatures recueillies pour en retenir trois à présenter à la plénière. Un mano a mano s’engagea. Ils se querellèrent comme des chiffonniers. Ils se crêpèrent le chignon! Cette expression est habituellement réservée aux dames. Mais comme les religieux portent aussi des robes ou soutanes, c’est du pareil au même.
Malgré le retard, Dénis Kadima promet d’organiser les élections dans les délais. Il aurait trouvé un moyen de se rattraper. Devant l’éventualité d’un report des élections, d’aucuns affirment que Fatshi doit quitter le pouvoir dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire au plus tard le 23 janvier 2024. Une période de transition sera décrétée. C’est vouloir guérir le mal par le mal! Le pays sera alors dirigé par une personnalité neutre ou par le Président du Sénat qui devra organiser les élections dans les quatre mois. Sapristi! Le mensonge a aussi une durée de péremption.
D’après mon ami qui sait tout, l’article 70 de la constitution dispose que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. Comme Dénis Kadima a trouvé un raccourci pour organiser les élections, il vient d’annoncer le début de l’enrôlement des électeurs en décembre prochain dans la première zone d’opération qui comprend les provinces de Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Équateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa. La province de la Mongala devra patienter. C’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y songer! Nous attendons avec beaucoup de patience la publication du calendrier électoral.
On dit chez nous que si pressée soit la mouche, elle doit attendre que sorte l’excrément.
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Gaston Mutamba Lukusa
3 thoughts on “En attendant le calendrier électoral”
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Les elections de 2023 auront bel et bien lieu dans le delai constitutionnel! Personne n’aura interet a les retarder, meme d’une semaine! Le president Denis Kadima joue sa reputation d’expert international en matiere electorale. Si les elections de 2023 sont aussi chaotiques que celles de 2018, ca sera la fin de sa carriere d’expert. Le President Tshisekedi a interet a avoir un deuxieme mandat propre qui ne sera pas conteste, meme pas par le frere Martin Fayulu! Moise Katumbi n’attendra pas indefiniment! Les aspirants aux divers mandats electifs ne tolereront aucun retard! Ils sont impatients de demontrer qu’ils peuvent faire mieux que la bande a Fatshi. En outre, le gouvernement affirme avoir deja debourse plus de la moitie de fonds reclames par la CENI pour l’organisation des elections. Donc pas d’excuse! Il vaut mieux ne pas afficher un calendrier electoral premature que d’en afficher un qui sera constamment modifie en fonction de la situation a l’Est ou autre force majeure!
Liberons d’abord Bunagana! Il n’est pas question de donner un calendrier electoral qui n’inclue pas les provinces actuellement sous etat de siege. Ceux qui sont presses d’aller aux elections doivent penser patrie d’abord!
ORGANISER LES ÉLECTIONS « BOUTIQUÉES » PIÈGES À CONS TRUQUÉES D’AVANCE QUI NE SONT PAS UNE PANACÉE DANS UN PAYS OCCUPÉ, C’EST DU SADOMASOCHISME ! Les défenseurs de la Constitution de Liège doivent savoir que c’est elle qui détruit notre Grand et Beau Pays. Voyons un peu ce qu’elle dit; Section 1ère : De l’État. Article 1er, il est stipulé « Ses langues nationales sont le kikongo, le lingala, le swahili et le tshiluba. L’État en assure la promotion sans discrimination. », le Kimans Patrick Muyaya avec son porte-parolat pro Empire Hima affirme que le Kinyarwanda est une de nos langues Nationales alors que c’edt fauxet archifaux. Ensuite pire dans Titre VI. Des traités et accords internationaux. Article 217, il est dit « La République démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de SOUVERAINETÉ en vue de promouvoir l’UNITÉ africaine », ce paragraphe est contredit par le second paragraphe de l’article 214 qui stipule ceci « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais consulté par voie de référendum ». Toutes lrs admonitions et tous les verroux contenus dans cette fameuse Constitution Charte d’Occupation RWANDO-OUGANDAISE obt été ignorés par les 2 présidents de l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE-ONUSIENNE placés par Paul Croix Gammée à la tête du KONGO-ZAÏRE. L’imposteur Rwandais Kanambe alias Joseph Kabila céda Kahemba aux Angolais, l’île Idjwi aux Rwandais sans référendum ni consulter lrs Députains et Sénafous, Tshilombo-Pétain fait pire pour céder Minembwe, Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et tout le Grand Kivu en ressuscitant les Accords de Lemera de triste mémoire afin fouler le tapis rouge avec ses chaussures JM Weston et Berluti achetées à 55 ans tapants. Pourquoi aller aux élections présidentielles dans ces conditions dantesques pour perpétuer la mort, la guerre, la désolation ? ÉLECTIONS PIÈGES À CONS SANS RECENSEMENT ADMINISTRATIF ET SCIENTIFIQUE NI CARTES D’IDENTITÉ NATIONALE ! Dans un pays occupé où les populations autochtones et allochtones ne sont pas tracées, répertoriées par l’Autorité de l’État failli, même le Chef de la Police de la Ville Province Kinshasa la Poubelle n’a pas de Permis de conduire ni de Carte d’identité, c’est inconcevable, idem pour les Députains, Sénafous, CONSeillers du président protocolaire, tous ne possèdent que de carte d’Électeur sans Base des données. Les FARDC (Forces Armées Rwandaises Disséminées-Déployées au Congo-Kinshasa) recrutent sans connaître la tracabilité généalogique exacte des nouvelles recrues, c’est suicidaire😭. Pourquoi les SADOMACHISTES intellectuels Kongolais et Candidats Collabos RDCIENS ne veulent plus voir la VÉRITÉ en face faisant la politique de l’Autruche pour donner raison à Ibn KHALDOUN (Historien, Economiste, Géographe, Démographe Tunisien pro Esclavagisme Arabo-musulman) qui disait « Les seuls peuples à accepter vraiment l’esclavage sans espoir de retour sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade de l’animal ». VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
UNE PARENTHÈSE POUR DES VÉRITÉS A CONNAÎTRE ET À RETENIR !?
Toutes les vérités sont hélas bonnes à connaître et à proclamer, même celles qui font mal.
En effet en ces temps d’agression patente des Rwandais et Ougandais, on tend même ici sur le forum à ramener surtout dans la bouche du parti présidentiel les complaisances envers ces voisins perfides au seul ‘JK’ qui certes avec son passé tanzanien, ougandais et surtout rwandais en porte la lourde charge et on oublie le vieux passé rwandais de l’Udps qui dès son Lider Maximo Étienne Tshisekedi s’était rapproché du Rwanda – on connaît sa fameuse’« Alliance pour la sauvegarde du dialogue » aux côtés du RCD dont le long séjour de son émissaire de l’époque Mubake au Rwanda est le temoin. Aujourd’hui les accointances de l’Udps de Félix Tshisekedi sont assez documentées. Elles avaient commencé avant que ce dernier n’advienne au pouvoir et se sont poursuivies dans la suite ;;Biselele, Ibalanky, Bisimwa, Ngoma en sont témoins. Personne n’ignore plus le séjour des ténors du M23 pendant14 mois en plein Kinshasa à l’Hotel du Fleuve aux frais de la République. Dès octobre 2020, la présidence de Félix Tshisekedi les avait accueillis pour négocier les modalités de leur reddition, en fait leur intégration dans les institutions et l’armée. Le vice-premier ministre chargé de l’intérieur de l’époque Kankonde avait décaissé’1,3 million de dollars pour mener à bien cette mission. L’entreprise n’avait pas abouti, pourquoi ? Est-il que cette vérité nécessité d’être connue des Zaïro/Congolais !!! A bon entendeur…