Enrôlement des électeurs: à moins de deux semaines de la fin du délai d’un mois, l’opération n’a pas toujours commencé dans plusieurs territoires de Kwango, alerte la société civile 

Read Time:1 Minute

Vendredi 13 janvier 2023

Politique

Service infographie ACTUALITE.CD

Service infographie ACTUALITE.CD

L’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs risque d’être dans la province du Kwango si l’on s’en tient au délai d’un mois, alors qu’il reste officiellement moins de deux semaines. Le cadre de concertation de la société civile alerte qu’à ce stade, moins de 15 % de la population s’est fait enrôler. L’opération n’a pas toujours commencé à l’intérieur de plusieurs territoires, notamment à Kasongolunda et à PopoKabaka suite au problème de déploiement de matériel. 

« Deux semaines après le lancement des opérations d’enrôlement des électeurs, sur base du rapport recueilli de nos répondants qui sont dans les cinq territoires de la province du Kwango, nous sommes à moins de 15 % d’enrôlés. En clair, il y a un faible taux de participation aux activités d’enrôlement. On constate également qu’il n’y a pas d’engouement, plusieurs centres d’inscription ne sont pas toujours opérationnels suite aux matériels qui ont été déployés largement en retard. C’est le cas de Popokabaka et je viens de Kasongolunda, il y a des coins qui ne sont pas encore couverts », a alerté Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de la  société civile du Kwango. 

Et face à la lenteur observée dans plusieurs centres d’inscription, la société civile plaide pour la prolongation de l’opération à deux mois de plus pour recevoir toute la population électrice. 

« Nous demandons à la CENI qui est le pouvoir organisateur des élections d’accorder une rallonge même de deux mois pour permettre à tous les habitants du Kwango de s’enrôler. Sinon, il y a risque pour nous de perdre des sièges que nous avons déjà perdus en 2011 », a-t-il indiqué. 

Lancée le 24 décembre dans la première ère opérationnelle, l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs doit normalement se clôturer le 23 janvier prochain. 

Lire aussi: Enrôlement des électeurs: “il y a un problème de matériels, toutes les machines ne sont pas en bon état, la majorité est en panne”, se plaint le président de la société civile de Bulungu 

Jonathan Mesa à Bandundu

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

3 thoughts on “Enrôlement des électeurs: à moins de deux semaines de la fin du délai d’un mois, l’opération n’a pas toujours commencé dans plusieurs territoires de Kwango, alerte la société civile 

  1. Kie kie kie…
    Il paraît que ces élections sont organisées par un expert de réputation mondiale mais qui pourtant n’a jamais organisé une élection…même pas à Mupompa.
    C’est peut-être un moyen de sortir encore quelques millions…
    Expert ya tsanana !

  2. « Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin » Citation de Blaise Pascal ! En parlant aux FAZ (Forces Armées Zaïroises) le Puissant MARÉCHAL MOBUTU disait « SOKI NALOBI OYO EKOYA EYA, elingi koloba natiaka mayele na ngai liboso na bino nionso lokola botelemi awa; Natiaka mayele na ngai na ba troupes nionso tozali na yango, na ba Bérets Rouge ; natiaka mayele na ngai na ba fantassins, na armées mobimba oyo tozali na yango. Tina boyo kaka, oyo ekoya eya elingi koloba ete : Armée discipline ya solo ekoti na kati, Armée azali na ba forces spéciales, Armée eza organisée, Armées aza modernisée, Armée asi azui confiance ya PEUPLE, Peuple atiye miso na Armée mpo na Sécurité naye mpe kimia ». Tout le Plateau des Bateke (Kwamouth compris) est à feu et à sang, la partie Est de la RDC occupée est un théâtre permanent d’une guerre de basse intensité interminable fomentée par l’Empire Hima ou EAC « East African Community », ça fait presque 213 jours que Bunagana est entre les mains des M23 Rwando-Ougandais, le Gouverne et ment d’Occupation Rwando-Ougandaise se tait (est muette) comme une carpe, les relations bilatérales entre la RDC occupée et le Rwanda sont au beau fixe comme si rien n’était. C’est lamentable. LES PRÉSIDENTS PROTOCOLAIRES DE L’OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE ! Est-ce que Tshilombo-Pétain VOLEUR ESCROC TRAÎTRE JOUISSEUR président protocolaire nommé par les Occupants Banyarwanda peut-il tenir devant les FARDC (Forces Armées Disséminées-Déployées au Congo-Kinshasa) le même discours que Joseph-Désiré Mobutu en son temps ? Le prochain président protocolaire nommé en 2023 par Hippolyte Kanambe, Paul Kagame et Yoweri Museveni soit-il Fayulu-Lamuka, Mukwege de Panzi ou autre pourrait-il aussi imiter l’Aigle de Kawele en tenant un discours ferme et musclé devant les FARDC infectées et commandées par les Officiers Banyarwanda ? Posez ces questions c’est déjà y répondre. lNTÉGRITÉ TERRITORIALE, INDEPENDANCE ET SOUVERAINETÉ ! Aucun pays dit démocratique ne peut tolérer que sa souveraineté soit bradée et sa propre indépendance soit piétinée par sa Classe Politique corrompue, médiocre, inconsciente congénitale. Aucune élection dite démocratique n’exclut des pans entiers du Territoire National d’un pays prétendument démocratique. REVEILLEZ-VOUS BON SANG notre Grand et Beau Pays le KONGO-ZAÏRE EST OCCUPÉ. « Le moyen fait partie de la vérité, aussi bien que le résultat. Il faut que la recherche de la vérité soit elle-même vraie; la recherche vraie, c’est la vérité déployée, dont les membres épars se réunissent dans le résultat » dixit KARL MARX. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA

  3. ENCORE UN HORS-SUJET MAIS POUR UNE INFORMATION PAS INUTILE : DES ARTIFICES ET ARTEFACTS AUTOUR DU RAM. ISABELLE KIBASA TSHISEKEDI SEMBLE DOS AU MUR DANS LE DOSSIER DE LA CONSTRUCTION DE L’UNIVERSITÉ DE MBUJI-MAYI !
    En effet, un différend est né entre Isabelle Kibasa, belle-soeur de Tshisekedi connue comme principale partie prenante dans l’escroquerie du RAM et le ministre de l’ESU. La première chercherait à manipuler le butin frauduleux du RAM pour le verser dans le financement de la construction de l’Université de Mbuji-Mayi ; le second défendrait le financement légal de l’État dans ces travaux. Du coup les chiffres varient d’un protagoniste à l’autre : pour le ministre, il est question d’un coût global de 17 millions USD et 42 millions prélevés de la cassette du RAM pour Mme Kibasa qui sans aucune autre qualité est partie inspecter les travaux à Mbuji-Mayi. Vous aurez compris : Mme Kibasa et une Société dont elle est proche semblent bien se situer au centre de ce patchwork…
    Combien l’État a réellement déboursé, quelle est la part investie par les sociétés acquises aux travaux et qu’elle est là-dedans la part du RAM ; qui dit vrai qui ment ?
    Est-il que la Cour des comptes aurait ouvert une enquête sur ce dossier qui comprend aussi la rénovation de plusieurs universités du pays. On ne sait plus en effet si comme il se dit 120 millions de l’argent collecté avec la taxe RAM sont investis officiellement alors que des sociétés bénéficiaires de ces marchés étrangement liées sur un appels d’offres connu d’elles-seules. Il s’agit d’un premier consortium composé de trois entreprises -Building Blocks Sarl, ZS Africa Solutions Sarl et Société Probuild Sarl pour 72 millions USD de marchés et un deuxième composé de trois entreprises – ONE Builders Sarl, SRP Construction Sarl et Xin Wha Sarlu pour 48 millions USD. et ces deux consortiums sont pilotés par une société belge 5C Energy proche de Mme Kibasa et déjà impliquée dans la collecte de très controversée RAM. Combien 5C Energy a-t-elle touché sur l’argent de la RAM et ce montant est-il justifié ? Est-ce que ces fonds sont bien utilisés? Comment expliquer qu’un même réseau d’affaires remporte tous les appels d’offres relatifs à la taxe RAM ? Autant de questions auxquelles la Cour des comptes devra répondre. Etc, etc… Et si toute la polémique est partie de la visite et des déclarations de Mme Kibasa à Mbuji-Mayi, on comprend qu’il soit temps que la Justice s’intéresse à elle et ses dépendants…

Comments are closed.

Previous post Lettre ouverte à S.E. Président honoraire Uhuru Muigai Kenyatta – A propos de la rencontre avec le Groupe M23 
Next post Elections 2023/Diaspora: Des femmes de l’ECIDé « sur pied de guerre »