Histoire des rwandophones racontée aux générations futures de la RDC

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En réaction au communiqué final du « mini-Sommet sur la Paix et la Sécurité dans la région Est de la RDC », tenu à Addis-Abeba, le 17 février 2023.

I. Introduction

Maître Tshiswaka Masoka Hubert

Le communiqué final du « mini-Sommet sur la Paix et la Sécurité dans la région Est de la République démocratique du Congo (RDC) », tenu à Addis-Abeba, le 17 février 2023, recommande à son point e) « le retour en RDC, des réfugiés congolais qui se trouvent au Rwanda, […] ». Des « réfugiés rwandophones congolais »? Cet ahurissant questionnement vient des familles des soldats morts dans l’accomplissement du devoir que leur assigne le droit international: défendre leur territoire national et son peuple. Le présent papier résume l’opinion d’un congolais moyen vivant dans l’une des provinces éloignées des frontières avec le Rwanda. Elle se forge, à force de discuter de la politique du régime actuel au Rwanda vis-à-vis de la RDC. La réflexion aide à comprendre le concept « rwandophone congolais », à la lecture de l’étymologie du concept. Elle retrace l’enjeu revêtu par lesdits « réfugiés rwandophones » en Ouganda, au Rwanda et en RDC. Et formule des recommandations aux générations futures congolaises.

II. Quid des rwandophones congolais?

En français facile, « rwandophone » contient le préfixe « rwando » qui est un indicatif de formation constituant la base même du mot. Il renvoie aux personnes originaires du Rwanda ou Banyarwanda. Et, le suffixe « phone », un élément placé après son radical pour former le dérivé « rwandophone ». Il réfère à celui qui parle la langue du Rwanda, couramment appelé KinyaRwanda. Ainsi, la simple étymologie conclut que rwandophone tire son origine du Rwanda. Il désigne indistinctement toute personne locutrice de la langue du Rwanda. Il ne constitue ni un groupe ethnique, ni un mouvement politique. Alors, existent-ils des « rwandophones congolais »? Bien sûr que oui. Au regard de ce qui précède, il est logique de trouver des locuteurs du KinyaRwanda, en RDC. Cependant, le problème découle des erreurs stratégiques dans l’usage abusif du concept « rwandophone congolais » par des individus aux ambitions politiques. Même des combattants Interhamwe recyclés sur l’ile d’Iwawa, sont retournés en RDC, sous le label de « rwandophones congolais ».

III. Les trois erreurs des « Rwandophones congolais »

La première erreur des groupes politiques « rwandophones » est de vouloir servir le Rwanda, en espérant gagner des contreparties sur la RDC. L’histoire démontre que toutes les guerres de revendications « rwandophones » sont conçues au Rwanda et exécutées en RDC, par le Rwanda, au nom des rwandophones. Des vastes campagnes médiatiques sont entièrement couvertes par les services de renseignements rwandais. La deuxième erreur est de s’auto-stigmatiser en s’éloignant du reste des Congolais. A titre illustratif, il est de notoriété publique que la RDC soit complètement désorganisée et corrompue. Cependant, les Congolais s’y attachent et trouvent en cela le motif de participer à la gestion de la chose publique. Contrairement aux groupes politiques rwandophones qui y trouvent l’occasion de s’en moquer, magnifier le Rwanda qu’ils présentent comme modèle et justifier leur participation aux crimes contre les Congolais. La troisième erreur est de vouloir imiter le parcours du FPR/APR du Rwanda sur la RDC. Partir des camps des réfugiés, créer un mouvement politique armé mono-ethnique et prendre le pouvoir. La population qui constitue l’Etat congolais est composée des centaines des groupes ethniques interférant avec le pouvoir central, en contribuant avec des terres au territoire national. Vouloir amputer l’Etat ainsi construit, d’une portion de son territoire, suscite la solidarité des autres groupes d’apparence hétéroclites.

IV. Réfugiés rwandophones, parcours et enjeu stratégique de Kigali

Le régime actuel à Kigali tire ses origines de l’ancienne association de réfugiés installés en Ouganda (vers 1970), la Rwandese Refugee Welfare Foundation (RRWF). Dès 1979, RRWF se mut en mouvement politique, la Rwandese Alliance for National Unity (RANU), devenu Front Patriotique Rwandais (FPR), en 1987. A partir de 1981, lesdits réfugiés s’associèrent à la guérilla de Yoweri Museveni, le National Resistance Army (NRA), contre le gouvernement ougandais. En 1986, le Président d’alors, Milton Obote fut renversé par Museveni, avec l’aide des réfugiés dont Fred Rwigema, fondateur du FPR, devenu secrétaire d’État à la Défense, puis conseiller du président Museveni; Paul Kagame, chef de la sécurité militaire ougandaise; Sam Kaka, chef de la Police militaire ougandaise; Dr Bayingana, chef du service de santé de l’armée ougandaise; et Musitu, responsable du service d’entraînement des militaires ougandais. Dès 1986, émerge la protestation d’officiers ougandais contre le contrôle de leur armée par des rwandais. Au regard de ce malaise, ces réfugiés rwandais bénéficièrent des formations militaires et appui logistique des Etats Unis d’Amérique (U.S. Army Command and General Staff College), afin de créer leur propre armée. Paul Kagame fut formé à l’École supérieure de guerre de Fort Leavenworth (Kansas). A partir des camps des réfugiés de l’Ouganda, le FPR lançait des offensives militaires contre le Rwanda et finit par renverser le pouvoir d’Habyarimana, en 1994. Le régime vaincu déversa un flot incommensurable d’autres réfugiés en RDC, alors Zaïre. A cet instant, le FPR devint l’Armée patriotique rwandaise (APR). Par crainte de voir des nouveaux réfugiés se transformer en mouvement politique contre le Rwanda, l’APR bombarda, du 25 au 26 octobre 1996, les camps de Kibumba, Mugunga, Katale, Kahindo et Lac Vert. En mai 1997, il prit le pouvoir à Kinshasa, sous le label d’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) et mit l’actuel conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité et défense, le général James Kabarebe comme chef d’Etat-Major Général des forces armées congolaises. En juillet 1998, suite à la protestation des Congolais contre le contrôle rwandais de l’appareil sécuritaire de l’Etat, le président L-D. Kabila décida de renvoyer ses alliés. Ceux-ci déclenchèrent la guerre de pillage systématique des ressources du pays, le 02 août 1998, sous le label du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD). A partir de cette période, le Rwanda passa au premier rang mondial d’exportateurs des matières précieuses, minerais stratégiques et métaux rares. Avec l’appui des Occidentaux, le régime de Kagame conçoit et met à exécution une politique de pillage systématique des ressources naturelles du Congo. L’on peut citer comme exemple, l’apport de Tony Blair, ancien Premier ministre de la Grande Bretagne de 1997 à 2007, et conseiller du président Kagame, à partir de 2008. Il facilitait des opérations suspectes sur le plan international, en utilisant ses entreprises Tony Blair Associates, Firerush Ventures Ltd et Windrush Ventures Ltd. En plus, son épouse, Cherie Blair est l’avocate de la firme israélienne NSO Group et Pegasus Spyware qui produit du matériel technologique sophistiqué d’espionnage. Il est connu que les vrais motifs politiques des « rwandophones » se trouvent dans la cynique politique du Rwanda vis-à-vis de la RDC, largement documentée par le Groupe d’experts des Nations Unies, la MONUSCO ainsi que des ambassades basées à Kigali. Cette entreprise est accompagnée des différents narratifs, au nom des rwandophones qui revendiqueraient, selon des époques: (i) la nationalité zaïroise collective (AFDL, 1997-1998); (ii) l’intégration collective dans l’armée et autres institutions publiques (RCD, 1998-2003); (iii) lutter contre le pouvoir tribaliste de Kabila, ramener les réfugiés du Rwanda et éradiquer les FDLR, (CNDP, 2006 à 2009); (iv) l’intégration collective au sein des FARDC et la fonction publique, ainsi que le rapatriement des réfugiés du Rwanda. (M23, 2009 – 2012 et 2022).

V. Au Rwanda, la guerre est érigée en politique de gestion de l’Etat

La gestion de l’Etat rwandais est strictement militarisée. Les maîtres de Kigali, depuis juillet 1994, n’ont connu que de la guerre. Des individus au parcours atypique, nés et grandis dans des camps de réfugiés, avant de devenir miliciens en Ouganda, militaires au Rwanda et mercenaires des guerres par procuration, en RDC. Ils utilisent la guerre comme politique de gestion de l’Etat rwandais. Leur contrôle permanent et autoritaire des combattants se résume en trois points: (i) les occuper à assurer la pérennité du pouvoir politique, (ii) les rendre économiquement productifs, en pillant le géant voisin désorganisé, et (iii) les utiliser contre toute forme de menace venant du régime précédent. Le président Paul Kagame lui-même, quand il en parle, il dit: « Que ceux qui veulent parler de la guerre me demande », disait-il au président Tshisekedi. Dans une approche cynique, le gouvernement militaire rwandais se dit « éviter tout affrontement armé à l’intérieur du petit pays à forte densité ». D’où, il entretient la guerre ouverte au-delà de ses frontières, en RDC. En décembre 2015, par référendum adopté à 98% des voix, le général Kagame a modifié la Constitution qui lui permet de briguer d’autres septennats et de diriger le pays jusqu’en 2034. Il a organisé et gagné des élections de 2017, avec 98,66% des voix. Son fils, Ian Kagame s’occupe de la garde présidentielle. Il a suivi une formation militaire à United Kingdom’s Royal Military Academy. Les protestataires sont emprisonnés ou contraint à l’exil, tels les opposants Victoire Ingabire, Diane Rwigara, Deo Mushayidi, Paul Rusesabagina. L’autre fils, Ivan Kagame, très proche du fils de l’ancien britannique (EUAN BLAIR), est directeur à la Rwandan Developement Board (Agence de développement national) qui gère des fonds provenant de l’exportation des minerais. Il supervise des opérations économiques via des connexions économiques de Tony Blair au Kazakhstan. Des militaires rwandais qui ne veulent pas de la guerre, sont perçus comme un danger contre le régime. Ils s’ajoutent aux opposants à faire taire, ainsi que des journalistes, défenseurs des droits humains et YouTubeurs. A titre d’exemple, l’ancien chef d’Etat-major, le général Faustin Kayumba Nyamwasa Faustin, est contraint à l’exil en Afrique du Sud (RSA) et le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements, fut assassiné en RSA.

VI. Recommandations aux futures générations congolaises

Chaque peuple a le devoir de connaître son histoire, fut-ce-t-elle douloureuse. En l’espèce, l’histoire des réfugiés qui se transforment en mouvements politiques et leur conquête des pouvoirs dans la région des grands lacs. La grosse erreur des rwandophones congolais est de vouloir imiter le parcours du FPR/APR du Rwanda. Partir des camps des réfugiés, créer un mouvement politique armé mono-ethnique et prendre le pouvoir. Il leur est recommandable de trouver une noble voie de contribuer, avec leurs énergies et intelligence, à la construction de l’Etat congolais, plutôt que de servir la cynique politique machiavélique du Rwanda contre la RDC. Agir contrairement ne laisserait de choix à la RDC que d’avancer sans eux, de gré ou de force. Enfin, avant de recommander le retour des réfugiés congolais qui se trouveraient au Rwanda, le mini-Sommet sur la Paix et la Sécurité à l’Est de la RDC devrait trouver bizarre que ces réfugiés exigent un accueil chaleureux chez eux, en tuant leurs propres soldats commis à la défense de leur territoire national.


Maître Hubert Tshiswaka Masoka Hubert
Avocat et défenseur des droits humains.
Lubumbashi, le 23 février 2023.

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18 thoughts on “Histoire des rwandophones racontée aux générations futures de la RDC

  1. 1. Il n’y a pas d’historiens au Congo ? Pourquoi ne se manifestent-ils pas sur cette question ? Que devient, par exemple, le Prof. Ndaywel et Elikya Mbokolo ?
    2. Pourquoi quand on parle de «rwandophone», il me semble que les Hutu ne sont jamais concernés ?
    Je n’ai jamais été formé dans une grande université française en économie, j’aimerais juste comprendre.

  2. Moi , je recommende la revisitation de la conference de Berlin , cette partie appartenait au Rwanda et il faut qu’elle la revienne au plus vite possible , Au lieu de persecuter les gens sur base la leur morphologie physique (delit de facies) la solution c est le droit dse peuples a l’auto determination , le droit des peuples a disposer d ‘eux memes

    1. Oh vieux na ngai Mopape, boni Minembwe na Bunagana ? Avez-vous déjà des boulangeries qui font du pain à base de la farine de manioc ? Po biso awa na Kin, on attend toujours. Comme on attend encore les Mpiodi de Namibie alors que 6 millions de $ ont été décaissés pour ça. Le grand économiste formé à l’Université d’ Harvard de Bakwanga va encore dire qu’on raconte des âneries des réseaux sociaux.

  3. @Bonjos sera nomme chef de L’Etat (je verrai si tu decliner l’offre )
    et combattant de l’ombre Premier Ministre

    1. @Grand Mopape
      Bongos n’a pas besoin d’être chef de votre Etat. Vous avez déjà un meilleur suppôt, votre frère. Reconduisez-le.

    2. Yo Taureau Ngaya Tshindongo Yuma Mbendre @Mopape nazalaka moninga na yo te mpe nakotilaka kozala moninga na yo te. Pigé. Pensez-vous bêtement que tout Vrai Kongolais adore vos postes ministériels et présidentiels à la con, empoisonnés offerts par Paul Croix Gammée ? Ozali bolole lokola ba TALIBANS KIKALANKONKI qui transportent toute la grosse merde de FATSHI BIDON sur leurs dos pour des miettes et broutilles insignifiantes. Nous (Combattant Résistant de l’Ombre) sommes la parfaite antithèse des Politichiens, intellectuels corrompus et de Tshilombo-Pétain président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE VOLEUR ESCROC PLEURNICHEUR MENTEUR nommé par les OCCUPANTS Banyarwanda que certaines élites
      corrompues cautionnent. Votre Collabo FATSHI BIDON a été appelé MINISTRE DU MENSONGE à Genève à la 52è Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies (Machin ONU de la Pute MONUSCO) et n’a
      même pas broncher. Voyez-vous, c’est d’une nullité et bassesses incommensurables. Nous ne réagissons pas sur CIC de façon radicale avec opiniâtreté et intransigeance pour lorgner des postes sans pouvoir. Sans prétention aucune nous pouvons nous dire sans nous vanter que parmi l’exception à la règle Collaborationniste, nous (Combattant Résistant de l’Ombre) faisons dignement partie de celles et ceux qui s’en foutent de s’acheter des Villas avec piscine, les SUV dernier cri et Palissades, montres de luxe et chaussures de marque avec l’argent du Trésor Public au détriment du PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE. Arrivé trop jeune en Occident, doté d’une culture mixte faisant la symbiose entre les bons côtés des us et coutumes Bantous Kongolais et des bonnes manières Européennes et ayant grandi avec des Jeunes Européens, nous savons pertinemment qu’un bien mal acquis ne profite jamais et que seul un travail honnête de dur labeur permet d’accéder à la notoriété, à la félicité, à la réussite personnelle et familiale au vedetariat, à la starisation, à la reconnaissance publique, céleste et à l’élévation divine financière, matérielle, spirituelle et sociale. Sur ce, Yuma @Mopape, votre poste de 1er Ministre du Gouverne et ment d’Occupation RWANDO-OUGANDAISE, vous (Mopape) savez pertinemment où vous pouvez le mettre. Dans les fosses sceptiques et postérieurs de votre Pontife Incirconcis de l’Empire Hima ou EAC « East African Community ». Allez vous faire foutre @Mopape. Prenez vos cliques et claques, vos faciès et corpulences longilignes remplies de poisse et rentrez chez vous au Rwanda des mille collines. Pour votre Gouverne @Mopape Mbakasa Yongololo, le KONGO-ZAÏRE a déjà sa propre Armée Républicaine en sigle ANPK (ARMÉE NATIONALE DU PEUPLE KONGOLAIS) avec des COMMANDOS bien FORMÉS bien ARMÉS [avec tout l’armement récupéré made in Ukraine en provenance de l’Occident (USA et UE)] qui tuent vos soldats inaptes au Kivu surtout ces derniers temps. Devenir 1er Ministre avec des ministres Banyarwanda comme Azarias Ruberwa, Gilbert Kabanda Kurhenga, Muhindo Nzangi, Alexis GISARO (dont le Paternel est le créateur du terme Banyamulenge) etc ne nous intéresse pas car les FARDC (Forces Armées Rwandaises Disséminées-Déployées au Congo-Kinshasa) commandées par les Officiers Banyarwandas sont remplis des simples civils qui n’arrivent pas à déposer Félix Antoine Tshisekedi ni a faire un Coup d’État militaire comme au Mali, Burkina Faso et Niger. Quand un président protocolaire soi-disant
      COMMANDANT SUPRÊME DES ARMÉES est appelé MINISTRE par un OFFICIEL membre des Nations Unies, cela confirme que seuls les Collabos ont des postes ministériels et présidentiels sans pouvoir comme Tshilombo-Pétain qui ne contrôle rien, ne dirige rien, ne maîtrise rien. OYOKI YANGO YA BIEN @Mopape vrai Yuma. Bon débarras. Pfff

  4. QUE DES BISBILLES ET BILLEVESÉES SATANO-OCCULTO-NÉCROMANCIENNES DIGNES DES DIALOGUES ET SOLILOQUES DU ROMAN « CRIME ET CHÂTIMENT » DU RUSSE FÉDOR DOSTOÏEVSKI ! En attendant que passe cette Génération Kongolaise qui combat avec intransigeance, âpreté et détermination l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE, la Communauté des Banyarwanda a vraisemblablement trouvé leurs funestes alliés « BALUBANYARWANDA » des circonstances dans la Tribu LUBA, une parmi les 450 que compte la Nation-Patrie KONGO-ZAÏRE de 1885. Voici quel malheur mortifère qui arrive quand l’élite intellectuelle et la classe politique d’un pays sont scélérates, corrompues, médiocres, toxiques. History never change dit-on, nul ne peut changer la vraie histoire en la réécrivant au profit des Envahisseurs Banyarwandas pour des raisons partisanes et tribales. Toute la matière grise excellente, abondante, suffisante pour sceller le sort de la Communauté dite Banyarwanda de l’Empire Hima=EAC « East African Community » se trouve au Musée de Tervuren, sur le NET et surtout dans ces 4 LIVRES à savoir [« KONGO 1350-1880 » de Amadou Ba, « CONGO. UNE HISTOIRE » de David Van Reybrouck, « BANTUCRATIE  » de Zorobilel INGETA et « L’ANCIEN ROYAUME DU CONGO ET LES BAKONGO (NDONA BÉATRICE et VOICI LES JAGAS » de Raphaël Batsikama]. Que les faux Kongolais Banyarwandas arrives dans les années 20 du siècle dernier dans notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE le sachent, leurs manœuvres dîlatoires dignes de l’UBUENGE (Ruse Machiavélique) n’auront pas gain de cause, leurs Leaders Banyarwanda s’avèrent déjà vaincus, le Tribunal International sur le GÉNOCIDE KONGOLAIS OUBLIÉ tranchera déjà si leur seul faciès suffit pour justifier les 12 millions des morts et des millions des femmes violées subis par les Bantous & Pygmées Kongolais propriétaires, copropriétaires, nus-propriétaires et usufruitiers de cette Terre Sacrée Kongo Dia Ntotila. ORIGINE DES BANYARWANDA DE L’EMPIRE HIMA OU EAC « EAST AFRICAN COMMUNITY » ET LEURS ALLIÉS BALUBANYARWANDA ! Peuple nomade éleveur sans terre à la recherche des terres pastorales pour nourrir leurs vaches WATUSI maigrichonnes, les Banyarwandas viennent du Tigré via le Yémen, longeant la côte Est Africaine jusqu’à leur établissement sédentaire au Rwanda actuel jadis habité depuis des temps immémoriaux par les Hutus Bantous et les Pygmées Twa. Usant de ruse machiavélique UBUENGE, ces autodafés Banyarwandas aux origines obscures ont réussi la cohabitation fratricide par ruse machiavélique UBUENGE avec les habitants autochtones du Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Somalie, Kenya, Soudan, Ouganda, Burundi, Tanzanie [où l’ex Président Jakaya Kikwete les a chassés en masse sans ménagement] et Rwanda mais se butent sur l’écueil Afrique Centrale spécialement le KONGO-ZAÏRE de KIMBANGU, KIMPA VITA et LUMUMBA. Revendiquer des terres Kongolaises qui ne leur appartiennent pas en tuant et en violant des millions des Kongolais autochtones, c’est une épuration ethnique qui prouve que cette partie du Pays (KIVU) ne leur appartient pas. Chemin faisant, ces autodafés Banyarwandas se sont implantés partout dans notre Grand et Beau Pays où coule du miel, c’est invraisemblable. Le Bas-Kongo, le Bandundu, le Grand Kasaï, le Shaba et l’Équateur aussi leur appartiennent-ils ? N.O.N. Les BALUBANYARWANDA (DICTATURE TSHILOMBISTE JUXTAPOSÉE SUR L’OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE) ne vaincront jamais et n’assujetiront jamais les Bantous et Pygmées Kongolais, leur fin inéluctable est imminente. « Celui qui dort sur la natte d’autrui, dort par terre ! » Proverbe Africain. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA

  5. Me Tshiswaka,
    Bravo pour votre ‘histoire’ mais quelques remarques, si vous permettez :
    1.Le concept « rwandophone congolais » ne constituerait pas un groupe ethnique, nous dites-vous. J’aimerais faire une nuance à votre affirmation : selon moi, si l’historiographie politiquement correcte (acquise légitimement à la dénonciation absolue du génocide) s’est enquise de ne voir dans les populations du Rwanda et du Burundi que des groupes sociaux et non des groupes ethniques, c’est d’abord selon moi que pour eux leurs différences sont arrivées pendant la colonisation ; est-il que des historiens plus indépendants pensent que si la colonisation a aggravée cette catégorisation elle n’en existait pas moins dans un passé plus lointain.
    [UNE PARENTHESE !
    Attester d’un ‘groupe social’ plutôt qu »ethnique’ peut alors apparaître comme un décret partisan : en témoigne la présence bien plus longue moins conflictuelle des Banyarwanda dans le Nord-Kivu où ils sont considérés comme un groupe ethnique différent (des autochtones) avec leur langue.
    Jem’avance trop, je le sais mais c’est mon analyse, même si elle est inédite ; mais j’y tiens. Cela signifie donc que lorsqu’on éloigne l’hypothèque du génocide qui existe dans la sociologie et l’historiographie des populations du Rwanda et du Burundi et qui n’existe pas (n’existait pas)au Nord-Kivu, il ne serait pas usurpé même scientifiquement de subdiviser les populations du Rwanda comme des groupes ethniques et pas simplement sociaux même s’ils parlent la même langue. Cela est important pour moi pour expliquer les conditions qui ont amené au génocide et pour déminer plus radicalement les risques de recidive : il existe bel et bien aujourd’hui et hier des différences entre les deux populations selon leur propre perception. Il faut les assumer d’une façon d’une façon ou d’une autre.]
    2. Y’a-t-il usage abusif du concept « rwandophone congolais » pour des ambitions politiques ? Sûrement sauf qu’il faut insister davantage sur la qualité des auteurs. Ce sont des Rwandais de Kagame qui l’ont dit, répété et abusé après le génocide en en faisant une différence essentielle dans leurs visées expansionnistes au Congo. Des rwandophones ont longtemps cohabité, ai-je dit, dans le Nord Kivu en bonne intelligence sans conflits explosifs rédhibitoires avec les autochtones qui avaient fini de leur délimiter des espaces propres…
    3. Je suis d’accord avec les trois erreurs que vous relevez chez les « Rwandophones congolais » mais en rajouter trois autres : la violence meurtière qu’ils utilisent pour faire prévaloir leurs prétentions de présence ancienne sur les terres des hauts plateaux de Sud-Kivu, l’exfiltration forcée de leurs terres des autochtones qui s’en suit et insister sur leur loyauté structurelle substantielle vouée au Rwanda qui les écarte quasi automatiquement et symboliquement de la communauté nationale Congolaise…
    4. Vous signalez à juste titre que le mini-Sommet au sujet de la sécurité à l’Est de notre pays de la Commission Paix et Sécurité de l’UA de Naiobi a recommandé le retour desréfugiés Congolais qui se trouveraient au Rwanda sans insister sur le fait que le pouvoir de Kinshasa en l’occurrence Tshisekedi était présent, partie prenante parmi les signataires. Il aurait dû être le premier à trouver bizarre cette recommandation.
    De quels réfugiés Congolais présents au Rwanda parle-t-on en effet ? Vous avez relevé leur loyauté substantielle quasi structurelle, bien consentante au Rwanda alors qu’ils se veulent Congolais . Devons-nous alors les répertorier automatiquement Congolais ?
    A mon avis, après les naturalisations et les dénaturalisations collectives passées, plutôt que des oukases rapides comme celle publique de notre PR à Londres qui décrétait les Banyamulenge Congolais à part entière, l’État Congolais doit avoir l’intelligence et prendre le courage de débattre sereinement de la nationalité des Rwandophones Congolais. Une décision juridique expresse est indispensable pour en finir avec le flou conflictogène actuel. Voilà, selon moi, ce qui manque le plus à votre excellente monographie. Je ne sais ce qu’en pensent les autres. A plus.

    1. PS
      Je ne l’ai peut-être pas suffisamment spécifié : les deux groupes socio-ethniques du Rwanda se retrouvent dans nos Banyarwanda au Congo. C’est pour souligner que les moeurs citoyens et politiques de ces Rwandophones Congolais diffèrent quelque peu en conséquence entre eux : si les uns sont plutôt bien intégrés dans la société Congolaise jusqu’au sommet de l’échelle sociale vivant sans problème les réalités du pays, les autres ont ou ont pris tendance à revendiquer des privilèges particuliers même quand ils n’y ont pas plus droit. Ce sont ces derniers qui posent davantage problème dans notre pays.

      1. JE REVIENS A MON LAÏUS, MON « HISTOIRE’ A MOI DES « RWANDOPHONES CONGOLAIS » !
        Il arrive ces deniers temps qu’une bonne âme mette les Congolais en garde sur des discours de haine, question de nous prévenir contre un hypothétique génocide des Banyarwanda. Sur quoi se base cette alerte sinon d’abord sur le souvenir du génocide rwandais et ensuite sur l’exploitation orientée de l’actuelle agression rwandaise via le M23, mouvement politico-armé composé de ceux qu’on appelle « Rwandophones Congolais ». Alerte donc bien suspecte parce que si comme partout les tensions et antagonismes entre communautés géographiquement voisines engendrent facilement des frictions généralement liées aux conflits fonciers et parfois aux visées politiques , notre pays peut s »enorgueillir d’avoir vécu en cohabitation plutôt pacifique entre étrangers banyarwanda et autochtones dans le Nord Kivu, sans un risque raisonnable de génocide.
        C’est vrai :
        – En 1992-93 le pays a connu des refoulements et quelques massacres des Kasaiens du Katanga frôlant le génocide ;
        – Depuis près de 20 ans un conflit interethnique meurtrier oppose Hema et Lendu dans l’Ituri ;
        – En 2017-19 une rébellion meurtrière a opposé une frange de Kasaiens contre les forces de sécurité, elle mettra dans la suite de milliers de personnes en scène provoquant quelques milliers de morts et peut être davantage en exil sur un fond ethnique des Luba contre non lubas ;
        – Il y’a 5 ans et depuis plus de deux ans à Yumbi puis à Kwamouth dans le Mai-Ndombe se déroule un conflit meurtrier entre Teke et Yaka …
        N’empêche bien que bien que meurtriers, ces conflits peuvent être raisonnablement considérés marginaux et restent dans la plupart des cas passagers et surtout ils ont toujours été manipulés par des appareils politiques de tous les bords. Le peuple Congolais ne baigne pas dans une quelconque culture de génocide mais est plutôt prompt à la concorde, à la négociation et la réconciliation ; alors agiter l’épouvantail du génocide est malvenu et sort plutôt des us et coutumes des pays de mille collines. Cette alerte est à situer dans la logique de la guerre que nous imposent Rwandais et Ougandais éleveurs nomades en quête des terres , elle n’est pas foncièrement nôtre.
        Kagame a toujours réfléchi et cherché à exporter en RDC le schéma du génocide pour en tirer des dividendes économiques et géopolitiques ; dans sa tête et son plan il est question de convaincre les puissances et instances internationales à se satisfaire de redessiner les frontières de l’Est du Congo au profit du Rwanda surpeuplé et démuni matériellement. Kagame et ses soutiens occidentaux veulent trouver la solution de tous les problèmes qu’a connu et connait son pays dans son expansionnisme meurtrier et pilleur vers la RDC ; hélas les Congolais n’ont pas toujours pris conscience de cet agenda et surtout quelques-uns sombrent facilement dans le collaborationnisme par ignorance ou par vénalité…

  6. Contrairement à ceux qui passent leur temps à jacasser, qui ne proposent rien à part insulter, moi j’ai suivi la conférence du Prof. Daywel à Bruxelles devant d’éminents scientifiques entrain d’expliquer avec brio la question de frontière entre la RDC et le Rwanda. Les tonneaux vides font trop de bruit dit on. Le même Daywel a écrit un grand livre sur l’histoire du Congo. Bila bla bla. Merci de me faire un peu de pub gratis. Je n’ai rien à vous prouver. Vous allez vous y faire parce que je suis là et j’y reste pour vous emmerder. Il semble qu’il n y a pas d’historiens au Congo !!!! (Dixit le baveux.) Passons.

  7. Désolé Prof. Ndaywel d’avoir massacré votre nom. L’erreur est humaine. Et pan sur le bec de Ngolo ngolo Bongos.

  8. ENCORE UN BOUT DE ‘MON HISTOIRE’ DE RWANDOPHONES CONGOLAIS !?
    Depuis son avènement à la tête du Rwanda, Kagame a le mensonge, L’UBWENGE comme religion de sa politique étrangère et la GUERRE comme pratique ; le voilà alors se trouver toujours des PRÉTEXTES pour intervenir au Congo. La liste est aujourd’hui longue qui s’est traduite par l’envoi de ses milices emissaires sous des justifications successives au Congo : le RCD, le CNDP et aujourd’hui le M23.
    L’histoire du Congo/Zaïre façonnée par le colonisateur belge est celle d’un assemblage de tribus, elle ne reperoirie à sa genèse aucune tribu ou ethnie des Banyarwanda (=venus du Rwanda) qui n’ont donc immigré au Congo progrressivement. Immigrations spontanees de proximité, economiques ou politiques ou organisees par le colonisateur belge pour besoin de main d’oeuvre dans le Kivu et le Katanga. Un fait important noté par les chercheurs : quelles que soient leurs conditions d’arrivées, les immigrants se sont longtemps vus eux-mêmes étrangers (temporaires ou plus stables) et l’ont été pour les autochtones et le colonisateur ; un détail qui explique certaines trajectoires d’autant que c’est l’histoire sociale et politique du Rwanda et du Birundi qui explique une bonne partie de ces immigrations. Ses convulsions jusqu’aux génocides vont d’ailleurs determiner les groupes socio-ethniques accourus au Congo. Aujourd’hui avec l’avènement d’un pouvoir fort monoethnique au Rwanda s’est développé une forme particulière de Banyarwanda, les Banyamulenge, plus revendicateirs, utilisés et manipulés par Kagame pour ses visees expansionnistes, balkanisatrices et prédatrices…

  9. Quand vous avez des énergumènes comme Elombe (soi-disant), grand adepte de l’incohérence et de la nullité, dites-vous qu’il n’y a pas d’espoir pour notre pays.

    1. Ndeko Kum,
      C’est plus grave !!!
      Un des titres de Horizon 2023 était la « derwandisation des institutions » combien vitale pour notre pays. Hélas Kinshasa coincé lui-même dans une relation plus qu’ambigue avec Kagame ne semble n’en avoir ni la volonté ni les moyens. Aussi longtemps que cette hypothèque persistera et surtout maintenant avec l’externalisation de notre sécurité et notre défense à l’EAC, nos institutions et surtout notre armée resteront infiltrées par des agents dormants qui veulent tout sauf une souveraineté active de notre pays. Il faut vouloir ne pas voir pour ne pas comprendre que nous sommes en pleine impasse consentante. Dommage vraiment dommage, jusqu’à quand ?

    2. Le fanatisme aveugle de certains qui pourtant reprochent aux autres leur libre expression sur notre pays, de ne pas lire sur le site des arguments objectifs empêche, c’est vrai, un débat fécond pour le pays.
      Quel Congolais sensé et de bonne foi peut encore ignorer que rien de bon ne nous viendra du Rwanda de Kagame surtout en ce moment où le satisfecit blablateur fait office du seul programme pour contrer les agresseurs ?

  10. ENCORE ET ENCORE UN BOUT DE MON HISTOIRE DE RWANDOPHONES CONGOLAIS !?
    Je disais dessus que depuis le génocide rwandais le régime de Kagame bénéficie en Occident d’un lobby puissant et très actif et d’une diaspora rwandaise autant entreprenante.
    Il y’a peu on a révélé un financement américain au profit de leurs milices du Sud-Kivu, un vaste réseau, opérant sous couvert d’une association humanitaire américaine brassant plus d’un million de dollars notamment pour leur effort de guerre sur les hauts plateaux. Des avocats ayant pignon sur rue particulièrement à partir de Bruxelles sont à leur service pour défendre leur cause de présumées victimes d’exactions ou d’une campagne de xénophobie. Ont-ils vraiment épinglé et documenté des Congolais incitant à la violence contre eux et surtout ces bonnes âmes se préoccupent-elles aussi des torts qu’en subissent les autochtones Fuliro, Bembe, Rega, Shi… sur leurs terres ?
    Minembwe a bénéficié depuis longtemps de leur entregent pour se constituer en territoire autonome et notre PR ne s’y est opposé que de loin verbalement craignant leurs charges. Pendant ce temps les combats avec leur lot de morts et surtout des déplacements de populations s’y poursuivent opposant leurs milices Twirwaneho, Gumino… qui ont bénéficié de la défection des Commandants des FARDC, à d’autres groupes armés et surtout aux forces loyalistes.
    IL FAUT LE RAPPELER : CETTE ASSISTANCE OCCIDENTALE PRO-KAGAME PARTICIPE LARGEMENT DES FACTEURS STRUCTURELS QUI ALIMENTENT INDÉFINIMENT UN CONFLIT RDC/RWANDA SOUVENT MONTE DE TOUTE PIÈCE SIMPLEMENT POUR COLLER AUX VISÉES EXPANSIONNISTES ET PRÉDATRICES DE KAGAME, HÉLAS, HÉLAS…

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