
« Contrats chinois »: Vous avez dit « win-win »?
Il s’agissait en fait d’un troc « minerais contre infrastructures ». Globalement, le gain pour la partie chinoise est de 76 milliards de dollars contre 3 milliards prévus d’infrastructures en faveur du Congo: 3.600 km de routes asphaltées, réhabilitation de plus de 2.000 km de voies ferrées et réalisation de 800 km de nouvelles voies, construction de logements, d’infrastructures de santé, d’écoles, d’universités, de deux centrales hydro-électriques. Dans un rapport daté du 15 février 2023, l’Inspection générale des Finances (IGF) soutient que le Congo n’a rien gagné de ces contrats.

Le 22 avril 2008 fut signée à Pékin, la Convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et un groupement d’entreprises chinoises (China Railway Group Limited et Sinohydro Corporation). Ceux qui avaient négocié ces contrats étaient du côté congolais: Pierre Lumbi Okongo, Augustin Katumba Mwanke et Zoé Kabila. Ces contrats furent présentés comme un partenariat gagnant-gagnant contrairement à ceux signés avec les entreprises occidentales. Mais dans un rapport du 15 février 2023, l’Inspection générale des Finances (IGF) déclare que le Congo n’a rien gagné de ces contrats. Bien au contraire!
Suivant l’Inspecteur général de l’IGF Jules Alingete, « Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures. Faudra-t-il encore, dans les 822 millions, qu’on entre en profondeur pour réaliser qu’il y a aucune visibilité de cette somme… Le déséquilibre criant qui a été constaté, le bradage, la dilapidation de nos minerais constatés dans ce contrat a été également l’œuvre de fils égarés de notre pays, qui ont accompagné les entreprises chinoises dans cette œuvre macabre contre notre pays ». Globalement, le gain pour la partie chinoise est de 76 milliards de dollars contre 3 milliards prévus d’infrastructures en faveur du Congo.
La nature des contrats
A la signature, les contrats portaient sur une valeur de neuf milliards de dollars. Finalement, ces contrats furent révisés à la baisse pour se situer à six milliards de dollars sous pression du FMI, de la Banque mondiale et des pays occidentaux. Officiellement, le FMI était préoccupé par la soutenabilité de la dette. Mais en fait, les pays occidentaux n’acceptaient pas la montée en puissance économique et politique de la Chine au Congo. Sur les six milliards, trois milliards de dollars devaient être consacrés à la construction des infrastructures et trois milliards pour la relance du secteur minier.
Ces contrats comprennent deux volets. Il y a donc un volet minier, assuré par une joint-venture, dénommée la Sino-congolaise des mines (Sicomines), associant le groupement d’entreprises chinoises cosignataires de l’accord sino-congolais (China Railways et Sinohydro) à hauteur de 68% et la Gécamines, 32%. Aux termes de l’accord, la Gécamines a cédé à la joint-venture plusieurs titres miniers portant sur des gisements situés à Kolwezi, contenant jusqu’à 10,6 millions de tonnes de cuivre, dont 6,8 millions confirmées, et du cobalt. L’investissement minier de la Sicomines est financé par un prêt de 3,2 milliards accordé par la China Eximbank, dont les deux tiers sont soumis à un taux d’intérêt de 6,1%, le dernier tiers étant consenti à un taux d’intérêt nul. Le deuxième volet des contrats porte sur les infrastructures, notamment de transport, auquel devaient être consacrés 3 milliards de dollars. Il s’agissait de la construction de 3.600 km de routes asphaltées, de la réhabilitation de plus de 2.000 km de voies ferrées et de la réalisation de 800 km de nouvelles voies, ainsi que la construction de logements, d’infrastructures de santé, d’écoles, d’universités, de deux centrales hydro-électriques. C’est la China Eximbank qui devait accorder le prêt équivalent au montant des investissements requis. Le remboursement du prêt incombait à la Sicomines à partir des bénéfices dégagés des activités minières. Il s’agissait en fait d’un troc « minerais contre infrastructures ».
En novembre 2015, la première cathode de cuivre fut produite par Sicomines. Mais suivant le rapport de l’IGF, « la SICOMINES n’a pas encore pu atteindre la production projetée d’au moins 200.000 tonnes de cuivre en 2016 et 400.000 tonnes de cuivre en 2019 et, ce, malgré l’importance des investissements consentis ou encore l’empiètement des gisements de la GECAMINES S.A. ».
Pour alimenter la mine en électricité, la SICOMINES a construit et mis en service le 2 juillet 2022, le barrage hydroélectrique de Busanga d’une capacité de 240 MW sur la rivière Lualaba pour un coût de 600 millions de dollars. Mais ce financement est intervenu, d’après l’IGF, en violation de la convention de collaboration et de la convention de joint-venture.
Les conclusions du rapport de l’IGF
Des observateurs se posent la question de savoir où sont passés les investissements prévus dans les contrats de 2008 avec le groupement d’entreprises chinoises, notamment dans les infrastructures. Il n’y a toujours rien de visible sur le terrain. Le rapport de l’IGF dénonce le manque de visibilité et d’impact des travaux exécutés et leur sélectivité injustifiée en violation de l’annexe C de la Convention du 22 avril 2008. Les travaux éligibles exécutés s’élèvent à 534.902.461,66 dollars alors que les travaux non éligibles exécutés ont été de 287.287.598,42 dollars. Selon l’IGF, « La programmation desdits travaux n’a pas obéi à des exigences précises, comme la connectivité des villes, le désenclavement, la fluidité du trafic des personnes et de leurs biens, l’ouverture des localités de production aux grands centres de consommation, l’impact immédiat sur la vie des populations, etc. et donc ces travaux sont restés, pour la quasi-totalité, sans impact visible pour les populations. Cette programmation a donc totalement oublié le secteur de chemin de fer, les aéroports à réhabiliter (Goma et Bukavu), les hôpitaux (31) à construire, les deux barrages hydroélectriques à construire (Kakobola et Katende), les réseaux de distribution électrique à réhabiliter (Kinshasa et Lubumbashi), les centres de formation aux métiers ITP à construire et à réhabiliter, les 5.000 logements sociaux à construire, les 145 centres de santé à construire et deux universités à construire. Certains de ces projets sont aujourd’hui financés par la République dans le cadre du projet PDL-145 Territoires ».
Selon l’ancien Bureau de coordination et de planification du Programme sino-congolais, la Sicomines a financé douze projets d’infrastructures avec une enveloppe de 800 millions de dollars décaissés, à savoir: Hôpital du cinquantenaire, Esplanade du Palais du peuple, Boulevard du 30 juin, Route Kasomeno et de petits travaux d’infrastructures. Ces contrats ont lourdement endetté la Gécamines, donc l’Etat congolais. A ce jour, c’est l’Etat congolais qui rembourse les prêts et non Sicomines comme prévu. Il y a eu accroissement de l’endettement envers la Chine du fait de ces contrats. L’encours de la dette due à ce pays avoisine les 20% du portefeuille de la dette courante du fait principalement de l’emprunt Sicomines. Selon l’IGF, il y a endettement injustifié de Sicomines, en lieu et place d’un apport des fonds par le Groupement des entreprises chinoises (GEC). « Aux termes de la convention de collaboration et de la convention de Joint-Venture, il revenait au GEC de mobiliser les ressources pour le financement des investissements miniers et d’infrastructures (pour USD 6,2 milliards) ressources dont le remboursement devait être assuré par la Sicomines. Au lieu de cela, c’est la Joint-Venture Sicomines qui s’est endettée, à hauteur de USD 3.341.948.821,85 pour financer et les investissements miniers et les infrastructures. Mais en même temps, elle s’est payée à elle-même, de 2016 à octobre 2022, USD 5.464.880.564,06 sur son compte principal de Dubaï au profit d’un ou d’autres comptes non encore identifiés ».
Il reste encore à déterminer le montant global que les investisseurs chinois ont réellement décaissé pour financer le projet Sicomines. Le rapport mentionne seulement que la Gécamines a contesté le montant de l’investissement minier qu’elle juge excessif et la minoration des réserves. Pour le financement des infrastructures, l’argent n’a pas transité par le Trésor public mais par Sicomines qui déboursait par la suite de petites sommes pour des projets d’infrastructures spécifiques. Selon le Centre Carter et le FMI, la Sicomines a perçu, entre 2008 et 2014, 1,163 milliards de dollars à dépenser pour les infrastructures. Sur ce montant, moins de 500 millions de dollars ont réellement été utilisés pour financer les projets d’infrastructures.
En définitive, ce sont les Chinois qui tirent le plus des bénéfices. Le projet jouit en outre d’exonérations fiscales et douanières totales. Conformément à une loi votée au Parlement, les visas des travailleurs chinois sont gratuits. En définitive, les contrats doivent être revus et respecter les lois du pays en matière de règlementation de change et de constitution des sociétés. Il faut aussi que les Congolais produisent les études de faisabilité des projets d’infrastructures à financer par la partie chinoise.
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Gaston Mutamba Lukusa
11 thoughts on “« Contrats chinois »: Vous avez dit « win-win »?”
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Il reste beaucoup à dire sur cette convention » minerais contre infrastructures » un modèle économique mis en place par un groupe d’entreprises chinoises et le RDC. En écoutant Ekanga, le coordonnateur en chef qui devait assurer le suivis et la réalisation de cette convention, on a vraiment envie de pleurer. Qu’on ait négocié dos au mur comme le dit Alingete, c’est indéniable, le pays était aux abois. Mais envoyer des personnes qui n’étaient pas outillées pour des négociations aussi complexes était tout simplement un crime contre les intérêts du pays. Bref, selon les informations crédibles, l’année prochaine sera une occasion pour notre pays de revisiter l’ensemble de cette convention. Ce gisement renferme encore entre 8 et 9 millions de tonnes de cuivres. Il revient à l’Etat congolais de rectifier le tire pour que cette ténébreuse histoire se terme pour le bonheur de notre pays.
GML,
» Ceux qui avaient négocié ces contrats étaient du côté congolais : Pierre Lumbi Okongo, Augustin Katumba Mwanke et Zoé Kabila ».
Zoé Kabila qui négocie des contrats du côté congolais…Un parfait illettré qui négocie des contrats pour le Congo. Ce pays est vraiment maudit !
A propos, aujourd’hui, il semble qu’il y a un certain ……. fils de ……… qui serait le représentant des intérêts congolais dans la nouvelle maffia sino-congolaise. Il serait un grand économiste formé à l’université d’Harvard de Mbandaka.
Une opposition » faible » regarde faire et attend son tour d’accéder à la mangeoire nationale.
Oyo kindoki te ?
GML, on dit chez nous que quand tu lâches souvent des vents, tu sais tout de suite quand quelqu’un a pété.
Les « politi-chiens » Congolais sont parmi les pires au Monde. Tres margoulins, les Chinois n’ont fait qu’enfoncer une porte deja ouverte par ces jouisseurs corrompus et inconscients inclu l’alias « Jo Kabila », Ekanga, Yuma, et ses 1er-ministres voleurs dont les Muzito, Matata, Badibanga et Tshibala. Rien que des voleurs et complices des Chinois. Comme les Kamerhe, Eteni Longodo, Willy Bakonga, ou la « nana » Acacia, ils ne se soucient de rien car ils savent beneficier de l’impunite sous les regimes successifs. moyennant partage du butin. Depuis la Kleptocratie Mobutiste-MPR, passant par le Conglomerat d’aventuriers de Mzee Kabila et son AFDL, et ensuite la Voyoucratie-kleptocratique et sanguinaire de lalias « Jo Kabila », et aujourd’hui sous la bande kleptocratique UDPS-USN remplie d’ex-frappeurs, voleurs et jouisseurs beaucoup venus de la diaspora dans les malles de Felix Tshilejelu_Tshijengu, le plus ennemi de la RDC sont ses politi-chiens dont la politique n’est pas pour servir, mais pour tres vite s’enrichir sans merite. Et ce, de la Presidence aux ministeres, en passant pas les grandes agences et entreprises de lEtat. Voila le plus grand facteur de la degringolade de la RDC au bas de toutes les echelles des classements mondiaux socio-economiques depuis la Kleptocratie MPR a celle de l’UDPS. Les Chinois, grands roublards-connus, eux ne peuvent qu’en rigoler, sachant que les ex-frappeurs a la Presidence leur offriront un « Deal a-la-Dan Gertler » !
[Nono
18 février 2023 à 15 h 48 min
PERMETTEZ ENCORE MES HORS-SUJETS, PARFOIS CA ME DÉMANGE TANT QUE JE N4Y PEUX RIEN…
LE CONTRAT CHINOIS, « CONTRAT DU SIÈCLE », DE NOUVEAU SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE NOTAMMENT A LA FAVEUR D’UN RAPPORT DE L’IGF… UNE BONNE CHOSE QUE NOUS ALLIONS VOIR LA OU GISENT AU MOINS 9 MILLIARDS DU PAYS MAIS QUEL NOUVEAU PRÉTEXTE EXPLIQUE QU’ON Y REVIENNE AUJOURD’HUI ? LES ÉLECTIONS PROCHAINES ET LE BILAN TRÈS MITIGÉ DE L’ACTUEL MAITRE DU PAYS Y SONT-ILS POUR QUELQUE CHOSE ? ATTENDONS LA SUITE …
Oui, les conclusions du rapport d’audit commandé par le président Tshisekedi sur la convention passée en 2008 entre la Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), qui avait donné lieu à la création de la coentreprise congolo-chinoise Sicomines estiment que les entreprises chinoises n’ont pas tenu leurs engagements en contrepartie de l’exploitation du cuivre et du cobalt des gisements détenus par Sicomines. À la suite de cet accord, la Chine était en effet devenue la première destinataire des exportations minières congolaises. Selon l’IGF il existe un déséquilibre à la signature et au cours d’exploitation du contrat qui fait qu’aujourd’hui les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures; et encore dans les 822 millions, il ne semble y avoir aucune visibilité. Et selon Alingete les responsabilités ne sont pas que chinoises : le déséquilibre criant qui a été constaté, le bradage, la dilapidation de nos minerais constatés dans ce contrat a été également l’œuvre de fils égarés de notre pays, qui ont accompagné les entreprises chinoises dans cette œuvre macabre contre notre pays. 26 points d’irrégularités au total qui devront faire l’objet d’une procédure de vérification pour aboutir, croit l’IGF, à la proposition d’un document de révision du contrat qui sera soumis au gouvernement.
A rappeler que la partie chinoise s’était engagée à construire 3500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé, le tout pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars, la Chine devenue ainsi première destinataire des exportations minières congolaises dans ce « constat du siècle » mais la Sicomines n’aurait mobilisé mobilisé en 14 ans que des financements d’un montant total de 4.471.588.685,14 USD et n’a consacré que 822.190.060,14 USD pour le financement des travaux d’infrastructures, soit 18,38% du financement total mobilisé.
Au final des décaissements importants (9.677.613.625,15 USD à la BANK OF CHINA DUBAI BRANCH) en faveur des entreprises chinoises mais de très faibles investissements au profit de la RDC. Il y’a d’autres vices de formes et de procédures dont un capital social dispropotionné, l’absence de l’évaluation des gisements miniers apportés par la Gecamines, etc, etc
Néanmoins une question se pose : si derrière ce rapport de l’IGF produit en ce contexte des échéances électorales qui s’annoncent et un bilan très mitigé de Tshisekedi se logeait aussi un prétexte politicien ? Pour le dire autrement si ce rapport sur un contrat signé lors du règne de ‘JK’ n’avait pas comme cible finale sa personne pour tempérer le contexte peu mirobolant de cette fin de mandat ??? Le pays y a été certes roulé dans la farine et les Usa rivaux de la Chine n’ont pas totalement tort lorsqu’ils encouragent les Congolais à se méfier de la Chine mais en même temps Tshisekedi après 4 ans de pouvoir n’a pas eu le courage et l’intelligence de le déminer, pourquoi seulement maintenant ?
L’IGF qui fait un bon travail de traque de détourneurs n’en adopte pas moins ici et là une option trop politicienne à trop défendre son employeur direct Tshisekedi et à épargner à terme ceux qui lui sont proches. Si ici il poursuivait d’abord les Chinois en sa faveur ; Tshisekedi a en effet intérêt à affaiblir tous ces adversaires en vue de 2023.
En attendant du côté de l’ancien régime on n’a encore rien entendu et la Sicomines incriminée a commis un communiqué en guise de réponse : elle y conteste la compétence de l’IGF de s’attaquer à elle en même que le contenu de ses conclusions qui selon elle font fi du mécanisme mis en place par la RDC au travers de la Convention de Collaboration mais aussi son droit d’être entendue.
Attendons les suites…]
[Nono
20 février 2023 à 17 h 09 min
TROIS ORDRES DE RÉACTIONS SE SONT SUCCÉDÉS AU RAPPORT RÉQUISITOIRE DE L’IGF SUR LE CONTRAT CHINOIS, LEQUEL RETENIR ?
1. Dans le fond il y’a peu de critiques étayées qui nient que le marché de base MINES CONTRE INFRASCTUTURES ait été respecté et était dès le départ et en cours d’exploitation en défaveur des Congolais quitte à rechercher si c’est le Congo qui s’est fait avoir par négligence et cupidité ou ce sont les Chinois qui se sont montrés plus rusés. Les évaluations de 9 milliards que nous devaient les entreprises chinoises sur nos mines étaient déjà bien en deçà des chiffres réels estimés à dix fois plus et les infrastructures effectives dont devrait bénéficier le Congo non seulement n’ont pas été réalisées mais en plus elles ne valent pas plus de 3 milliards USD.
2. Il y’a ensuite des critiques politiciennes qui se répondent, la responsabilité de l’ancien régime de ‘JK’ alors au pouvoir contre l’inaction de Tshisekedi qui lui a succédé.
3. Enfin, il y’a des charges contre la crédibilité du rapport lui-même entonné du côté chinois et ceux des Congolais qui le trouvent pas suffisamment élaboré. Il doit y avoir du pour et du contre mais l’important est qu’il existe et il nous faut l’exploiter jusqu’au bout.
En définitive, s’il y’a quelque chose à retenir c’est que le fameux « contrat du siècle » a très peu profité aux Congolais et qu’il nécessite aujourd’hui une réévaluation radicale, mais c’est là une bataille de titans que les Congolais sont peu capables de mener seuls pour le moment par déficit d’expertise et manque d’une volonté politique déterminée et audacieuse. C’est hautement diplomatique et nous aurions besoin de nous faire assister pourquoi par les Yankees qui ont leurs raisons à évincer les Chinois du Congo et à qui d’ailleurs certains imputent la commande de ce rapport…]
Je croyais que cette rubrique était un espace des débats et de propositions dans l’intérêt de notre pays, mais hélas, certains petits esprits étroits par manque d’arguments se livrent à un langage ordurier digne des délinquants qui écument les rues de Kinshasa. Cet abaissement du débat est contre productif, alors je préfère passer à autre chose.
Bon debarras Elombe…Il faut la fermer quand on est assis a la Mangeoire. Dis nous: Quelle est la difference entre de roublards Chinois, leurs complices en RDC inclu alias « Jo Kabila » et sa bande des voleurs, ton Tshilejelu et son ramassis d’ex-frappeurs? Devrions nous mentionner l’insouciance scandaleuse de ton Tshilejelu-cheri se tapant un jet presidentiel neuf coutant $50 Million pour ses voyages inutiles de jouissance, alors que nos FARDC au front manquent tout; et essuient la honte d’etre mis sous commandement des forces d’EAC? Alors que ce scandale d’echange de $12 Milliards de nos minerais pour a peine $820 Million par des inconscients Kabilistes a la solde des roublards Chinois eclate, ton Tshilejelu lui n’en dit rien. Il prefere aller « feter » et inaugurer des bus d’etudiants a Kin aujourd’hui. Quelle morale as-tu a prodiguer aux vrais patriotes (donc non pas aux jouisseurs-du-moment)….?
Qu’il me soit permis ici de saluer le courage de Jules Alingete Key et ses inspecteurs de l’IGF. Si ce rapport avait ete pondu du temps de JKK. M Alingete aurait deja rejoint ses ancetres, et les congolais n’auraient jamais appris que le fameux contrat chinois qu’on nous avait presente comme le contrat du siecle etait plutot l’Arnaque du Siecle. Les entreprises chinoises ont obtenu des mineraux d’une valeur minimum de $10 milliards contre $822 millions de Dollars pour l’Etat Congolais, proprietaire de ces minerais. Autant dire $10 milliards de Dollars contre une bouchee de cacahuetes!
Je n’ai pas encore digere tout le rapport de l’IGF, mais ce que j’ai lu montre que dans ce paradis des frappeurs, des corrompus et des corrupteurs qu’est la RDC, s’il y a un service de l’Etat qui fonctionne vraiment , c’est bien l’IGF! Remarquez que M Alingete rappelle constamment a tout le monde que l’IGF technique et ses rapports ne sont pas motives par les calculs politiciens. Il prend d’ailleurs beaucoup a se contenter d’aligner des faits, pas d’incriminer les responsables de cet horrible hold-up des minerais des congolais. Avant d’attaquer l’IGF, il faut donc interroger ses propres motivations! Vive Alingete Key! Vive l’IGF! Honni soit qui mal y pense!
Qu’il me soit aussi permis de feliciter Christian Lusakweno et Thierry Kambundi de Top Congo. Ils font un travail remarquable! Avec ce qu’ils nous ont permis de comprendre de cette Arnaque du Siecle, nous comprenons aussi pourquoi ils sont la creme de la presse congolaise. Y’a-t-il des congolais qui vont prier leurs marabouts pour que JKK revienne au pouvoir?
Quand a ceux qui parlent du bilan mitige de Fatshi, en toute humilite je leur prie d’aller precher cet evangile la aux kinois qui vont boire l’eau de robinet dont ils ne se rappelaient meme plus le gout! Rendons donc a Cesar ce qui est a Cesar! Ce n’est pas necessaire que la gueule de Cesar nous plaise!
Des polémiques internes sont ici là dans l’actualité sur le contrat chinois, mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que
très tôt hommes politiques, chercheurs et même journalistes ont pointé l’aspect leonin de ces contrats chinois (Sesanga par exemple était de ceux là) qui a davantage éclaté en cours d’exploitation et aujourd’hui il y’a unanimité pour leur réévaluation. Dans l’etat, il n’est pas à notre avantage. Le ministre des Finances Kazadi nous confirme qu’il y’a un cadre prêt pour le réévaluer. N’empêche que du côté chinois ils ont aussi apprête leur contre-attaque pour y perdre le moins possible. La question qui se pose alors est de savoir si notre pays pourra revoir les conditions à la hauteur de ce qu’il prevoit, à quelle hauteur pourra-t-il arracher le changement voulu ? Attendons ce qui sera fait cette année…
Il y’a aussi à côté un différend distinct entre la Gécamines et les Chinois au sujet des redevances minières où se cache le contrôle de Tenke Fugurume, la plus importante mine de cobalt et de cuivre. Des pourparlers sont en cours.
Il est donc temps que le dossier minier bénéficie chez nous d’une haute expertise pour que le pays en rapporte ce qu’il en attend légitimement. Avons-nous des politiques bien déterminés et des experts bien au fait du dossier ?
Jacquency ou plutôt perroquet qui jacasse, ce n’est pas étonnant que vous ne ne comprenniez pas l’impact que va avoir ces bus sur le déplacement des étudiants. Tout simplement parce que vous avez fait l’école buissonnière, donc comme votre compère Bongos, vous brillez par votre ignorance. Je ne me rappelle pas avoir lu une proposition qui serait une alternative à la politique actuelle. Tout ce qui vous intéresse, c’est baver bêtement sans cesse par une haine viscérale qui vous étouffe. En ce qui me concerne, il m’est arrivé d’esquisser quelques propositions sur la fiscalité, la réforme de entreprises publiques, la politique salariale et surtout le mécanisme de redistribution etc… mais hélas, la bande a laquelle vous appartenez ne fait qu’insulter, brocarder. De toute façon, même si c’est à mon corps défendant, je vous répondrai chaque fois que vos égarements seront repris dans cette rubrique. Quant à Bongos le grand baveux, comptez sur moi, je ferai en sorte que vos enfants sachent le modèle de père que vous êtes. Un braillard, vulgaire sans imagination qui répète toujours les memes idioties. Au fait, vous vous croyez vraiment plus intelligents que les institutions financières internationales et les agences de notation qui louent la bonne santé de l’économie congolaise et sa résilience. Restez à vos place, le pays n’a rien à attendre des vos petits esprits névrosés.
AUDIT ZÉZEYANT ET INCOMPLET FAIT PAR UN MEMBRE DE L’UDPS FAMILIALE DE TSHILOMBO-PÉTAIN QUI NE PEUT PAS FOUINER DANS LE PASSÉ DE L’IMPOSTEUR RWANDAIS HIPPOLYTE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA ! En général un audit interne « très bien fait » d’une entreprise ou d’un pays permet à l’Entreprise ou à un État d’anticiper les problèmes potentiels futurs et d’identifier les faiblesses actuelles. Les audits internes qui n’ont pas des conclusions zézayantes et incomplètes permettent également d’identifier et de corriger les processus et les contrôles qui ne fonctionnent pas efficacement. Récemment un tout nouveau CEO (Chief Executive Officer)de la Société FN Herstal avait implémenté un audit interne hyper bien fait qui a permis de dénicher, de démêler les fausses factures et la surfacturation avérées d’un de leurs employés du Service « Achats » en la personne de Mr Jean-Thomas Mayaka qui a été limogé pour faute grave sans indemnités de licenciement et a pris la fuite vers Kinshasa la Poubelle [où règne l’impunité totale] pour échapper à la Justice Belge comme un certain faux pasteur violeur qualifié au Canada qui y a pignon sur rue toute honte bue. En RDC occupée par les Banyarwanda, l’IGF Lubalisée inféodée à la présidence protocolaire de Tshilombo-Pétain feint d’auditer sur des nombreuses situations scabreuses de corruption et de détournement (vol) de fonds publics sans que toutes ses enquêtes (audits) financières aboutissent à l’interpellation judiciaire des VOLEURS et ESCROCS incriminés. Hors, tout Contrôleur Fiscal sait qu’un simple faisceau d’indices de corruption, fausses factures ou surfacturation suffit pour que le Juge d’Instruction et la Police Financière se saisissent dudit dossier criminel pour perquisitionner les domiciles et éventuellement arrêter les contrevenants criminels économiques. Bref, l’inefficace Jules Alingete, membre adhérant de l’Udps Familiale amuse simplement la galerie en faisant semblant de travailler car ne pouvant fouiner dans le passé qui est un des termes immuables du DEAL MAFIEUX sous forme de CONTRAT INTUITU PERSONAE signé à Kingakati par son chef hiérarchique. CONTRAT CHINOIS DE KANAMBE RIME AVEC DÉPASSEMENTS BUDGÉTAIRES (GABÉGIE FINANCIÈRE) DE TSHILOMBO-PÉTAIN ! Stagiaire depuis 4 ans jusqu’à ce jour à la présidence protocolaire de la Cité de l’OUA, FATSHI BIDON qui a son modèle et maître de stage le criminel économique génocidaire Kanambe alias Joseph Kabila, utilise les dépassements budgétaires ainsi que la gabegie financière comme techniques satano-occulto-nécromanciennes d’enrichissement illicite sans que l’IGF Lubalisée fasse un contrôle d’audit des comptes financiers du Trésor Public pour éplucher toutes les malversations financières commises par le fils TRAÎTRE jouisseur de Étienne Tshisekedi, ceci subodore que le Contrat Chinois n’est que le modèle initial dont il se sert pour voler, détourner, faire fuir les capitaux propres de la Nation-Patrie KONGO-ZAÏRE vers l’étranger (paradis fiscaux et banques). Aussi longtemps que nos institutions politiques, militaires et économiques seront entre les mains ensanglantées des Occupants Banyarwanda (Empire Hima ou EAC « East African Community »), il n’ y a rien à espérer pour le PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE. « Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique » dixit Saint-Augustin d’Hippone et Einstein conclut « La folie, c’est de faire toujours la même chose, et de s’attendre à un résultat différent ». VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
Bien dit. Encore une fois, remarquons le « silence funebre » de Felix Tshilelejlu-Tshijengu sur ce Dossier des Bradages Miniers par ces Chinois. Dans un pays qui se respecte, un tel « Hold-Up » (equivalent au budget annuel de la RDC) aurait pu declencher une declaration au plus haut niveau du Gouvernement (Sama) et de la Presidence (Tshilejelu) suivie de poursuites judiciaires contre ces Brigands Chinois et leurs Complices Congolais bien-connus. Mais on est au Pays des frappeurs neo-kleptocrates UDPS-USN dont le regne est defini par Vols et Impunite.. Le tres faineant Sama, ex-DG de la Gecamines et jadis roulant avec ces Chinois, lui n’ose pas sortir de son trou de peur d’etaler de dossiers compromettants. Son patron Tshilejelu qui nomma son fils pour le representer a la table de la Mangeoire Miniere (entendez l’octroi des carres miniers) avec ces Chinois de la Socomines, lui non plus n’ose ouvrir cette « Boite de Pandore » qui lui a permis de se taper un Jet de luxe tout neuf coutant plus de $50 Millions – tenez – qu’il « loue a l’Etat » pour ses tournees de jouissance. Ce alors que les FARDC manquent tout au Front.