La VSV exige la libération de Gloria Sengha Panda Shala et ses camarades

La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) dénonce l’enlèvement, vendredi 17 mai 2024 par des agents des services de sécurité, de madame Gloria Sengha Panda Shala, co-fondatrice du mouvement citoyen Vigilance Citoyenne (VICI) ainsi que ses compagnons d’infortune, en l’occurrence messieurs Robert Bunda et Chadrac Tchiadjo.

Selon les informations parvenues à la VSV, les victimes ont été interpellées par des personnes non autrement identifiées aux environs de 18 heures, à la sortie d’une réunion sur des revendications de certains droits économiques et sociaux organisée au Cercle Bimwala, situé non loin de la paroisse Saint Eloi sise commune de Barumbu.

Le même jour, madame Gloria Sengha Panda Shala ainsi que messieurs Robert Bunda et Chadrac Tchiadjo auraient été acheminés à l’ex Demiap avant d’être conduits à l’ANR en face de la Primature où ils seraient détenus jusqu’à ce jour.

Pour la VSV, les autorités congolaises ont plus intérêt à garantir les libertés fondamentales aussi bien individuelles que collectives dont les libertés d’expression et d’opinion conformément aux instruments relatifs aux droits humains et à la Constitution de la République Démocratique du Congo aussi longtemps que ces libertés sont exercées pacifiquement.

Eu égard à ce qui précède, la VSV demande aux autorités congolaises de :

  • Ordonner la libération pure et simple de madame Gloria Sengha Panda Shala et ses compagnons d’infortune ;
  • Les présenter, en cas des griefs sérieux à leur charge devant une juridiction compétente ;
  • Garantir, à tout moment le respect de l’exercice des libertés fondamentales dont les libertés d’expression et d’opinion.

Fait à Kinshasa, le 21 mai 2024.

LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)

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Readers Comments (1)

  1. C’est tellement facile d’arrêter de pauvres citoyens qui ne font qu’exercer leurs droits citoyens que de prévenir la croisière d’un Malanga, par exemple.
    Et, ils n’ont même pas le courage de démissionner. C’est dire qu’on ne devient pas sécurocrate simplement parce qu’on est membre de la famille du roi ou de la même tribu que lui.
    Pour prévenir et anticiper les événements, il faut disposer de certaines capacités et aptitudes d’analyse et d’interprétation…Ce n’est pas une affaire de force physique.
    La honte s’est mariée avec le Congo !

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