RDC 2023: Révolution ou Sous-développement Permanent?

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Tongele N. Tongele

Peuple congolais, hommes, femmes, jeunes filles et jeunes garçons, notre pays, la RDC va très mal, elle est malade, elle agonise. À l’exception de ceux qui ont été et qui sont au pouvoir (ils mangent bien, dorment bien, se font soigner en Occident, font étudier leurs enfants en Occident), nous autres qui constituons plus de 90 pourcents des populations congolaises, nous souffrons dans nos corps et nos âmes, nous baignons dans la pauvreté et la misère dans nos villages, quartiers, villes et cités sur toute l’étendue de la RDC. Depuis l’indépendance de notre pays, ça fait plus de soixante ans, nos dirigeants politiques prétendent diriger le pays sur le chemin du développement pendant qu’ils ne font que voler et détourner l’argent du pays, se construire des villas à Kinshasa et par-ci par-là à travers notre pays, s’acheter des villas en Europe et en dehors de notre pays. Assez, c’est assez.

RÉ-VO-LU-TION maintenant. Nous sommes capables de RÉ-VO-LU-TION. Cette révolution va nous libérer tous, comme peuple et nation, de la prison où nous nous retrouvons. Car, même nos dirigeants qui volent sont dans la prison de maladie mentale d’argent. Ils sont dans la prison d’instinct de survie. Ils sont dans la prison d’addiction à la corruption et aux mensonges. Ils sont dans la prison de médiocrité.

Voilà pourquoi en politique nationale, rien ne marche: ce ne sont que des discours mensongers, des promesses vides, des tromperies, etc. Nos dirigeants politiques sont méchants et de très mauvaise foi. Ils prétendent savoir, ils font des discours creux, mais ils savent qu’ils ne savent pas; alors ils tâtonnent, et on se moque d’eux dans des rencontres internationales. Mais quand ils sont dans le pays, nos dirigeants prétendent vouloir développer le pays, mais leur vraie préoccupation c’est avant tout de voler de l’argent. Et c’est ce qu’ils font. Chaque semaine, chaque mois, chaque année, les médias révèlent des détournements des millions de dollars par ces voleurs au pouvoir. Mais comme nous les laissons faire, ils nous prennent comme leurs cons et imbéciles. Le président et son gouvernement sont incapables de réformer les institutions pourries qu’ils dirigent. Le président lui-même a reconnu que la corruption et les infiltrations sont horribles et ont atteint des hauts niveaux de la gestion du pays. Mais qu’est-ce que le président et son gouvernement attendent pour radicalement réformer ces institutions gangrenées par corruptions et infiltrations?

Entre-temps, des centaines voire des milliers des partis politiques sont créés par chacun de ceux qui sont au pouvoir pour se positionner afin de demeurer dans la sphère du pouvoir pour davantage voler et détourner de l’argent du pays. Et nous avons plus de 485 députés nationaux, 109 sénateurs, 56 à 60 ministres, des centaines ou des milliers des conseillers à la présidence, et des gestionnaires incompétents des entreprises publiques qui sont super-payés sans rien faire, sauf voler et détourner des sommes colossales d’argent en plus de leurs gros salaires. Comme déjà dit, c’est chaque semaine, chaque mois, chaque année que les médias et aussi IGF (inspection générale des finances) révèlent ces détournements et vols des millions de dollars devenus acceptables par nous, les populations congolaises.  On fait semblant d’arrêter l’un ou l’autre voleur, de le transférer en prison à Makala à Kinshasa, et le lendemain, il est libéré pour raison de santé. Et c’est fini. Les centaines de millions de dollars détournés et volés ne sont jamais récupérés, et la personne continue avec sa liberté. Non. Assez, c’est assez.

Croyez-vous que sans RÉ-VO-LU-TION, ces voleurs au sommet de l’Etat, endurcis dans leur médiocrité et leurs sales besognes, croyez-vous que sans RÉ-VO-LU-TION, ils vont miraculeusement se convertir et devenir des saints? Non, ne continuons pas à être des naïfs, des dupes, ou à supporter ces voleurs au volant de notre pays parce qu’ils sont de notre tribu ou de notre province.

RÉ-VO-LU-TION maintenant. En quoi consiste cette révolution? Comment procéder?

1. Aux élections de Décembre 2023, nous devons publier les résultats des votes par chaque bureau de vote, immédiatement après que les gens ont fini de voter et les votes sont comptés. Il ne faut même pas faire attention aux déclarations de la CENI ou du gouvernement selon lesquelles seule la CENI serait autorisée à publier le résultat des votes. N’ATTENDONS pas que la CENI aille manipuler le résultat des votes comme ce fut le cas en 2018. Nous savons déjà par expérience que la CENI est manipulable. La CENI ne doit pas avoir peur des résultats publiés par chaque bureau de vote, car ce sont ces mêmes résultats que la CENI va compiler et publier à la fin.

2. Nous devons exiger la RÉ-VO-LU-TION au nouveau président afin qu’il/elle devienne agent de la RÉ-VO-LU-TION, et nous exigerons du nouveau président qu’il/elle rassure le peuple congolais avec ce qui suit dans son discours d’inauguration:

2.1. Compatriotes Congolaises et Congolais, notre pays est dans un état agonisant. En effet, nos hommes et femmes en uniformes se battent aux fronts dans des conditions difficiles; nos fonctionnaires de l’Etat sont très mal payés, et irrégulièrement, souvent avec des arriérés même de dix mois; nos hôpitaux manquent de tout, y compris manque d’hygiène, et les médicaments qu’on y trouve sont souvent périmés; nos écoles sont un chaos physique et intellectuel; notre politique nationale est catastrophique; nos cours et tribunaux ne fonctionnent pas pour la justice; notre économie nationale est misérable et essentiellement basée sur creusement et exportation des minerais et exportation des ressources naturelles, car nous sommes incapables de transformer nos ressources naturelles sur place en produits finis; nos routes, chemins de fer, aéroports et ports, et d’autres infrastructures sont en état de délabrement permanent; la faim et la malnutrition font rage dans nos villages, quartiers, villes et cités sur toute l’étendue de la république; l’immoralité, la corruption, les vols et détournements battent leur plein dans la gestion de notre pays; notre pays non seulement va très mal, mais il est agonisant. Voilà pourquoi j’ai pris les mesures d’urgence suivantes.

2.2. Moi, votre président, tous ceux qui veulent devenir ministres, tous nos députés nationaux et sénateurs, tous nos gouverneurs et gouvernements provinciaux et assemblées provinciales, nous n’allons pas percevoir des salaires pendant notre première année de gestion de ce pays.

2.3. Nous retraitons avec honneur et pensions assurées tous les commandants des FARDC, allant des capitaines jusqu’aux généraux, sans exception, et ils seront honorés sur toute l’étendue de la république pour les services qu’ils ont rendu à la nation.

2.4. Nous avons contracté une compagnie militaire privée (canadienne, australienne, etc.) pour rapidement former des jeunes officiers congolais patriotes en remplacement des retraités afin d’injecter un souffle nouveau dans notre armée.

2.5. Nous commençons immédiatement les travaux immenses et intenses de réhabilitation de toutes nos infrastructures sur toute l’étendue de la République avec mains d’œuvre intensives pour engager des millions des jeunes diplômés, des jeunes gens, des hommes et femmes, afin de réfectionner les infrastructures dans leurs territoires, communes et groupements respectifs. Ça sera pour la première fois que des centaines de millions de dollars vont aller directement dans les poches des familles congolaises pour les travaux qu’elles font faire pour réhabiliter leurs infrastructures. Ce n’est qu’un début de réduction de chômage jusqu’au niveau zéro, si possible.

2.6. Les ministres, députés et sénateurs, gouvernements provinciaux, etc., qui veulent servir le pays à ces titres, ne seront payés que pour assurer leurs voyages, logements, à manger et à boire, là où ils vont se rendre pour inspecter les travaux de réhabilitation des infrastructures dans leurs circonscriptions et territoires. Mais pendant notre première année de gestion de notre pays, nous nous concentrerons non pas sur les bureaucraties, mais plutôt remettre les populations au travail pour réhabiliter les infrastructures de notre pays.

2.7. Notre gouvernement donne priorité à la formation de nos soldats: les entraîner et les équiper, les rémunérer régulièrement et prendre soin de leur santé et de leurs familles, afin de faire d’eux en quelque mois les meilleurs de l’Afrique et progressivement parmi les meilleurs du monde.

2.8. Pendant cette première année, notre gouvernement va immédiatement mettre sur pied une commission de Vérité et Justice pour jeter de la lumière sur tous les méfaits du passé afin qu’il y ait réparation, pardon et réconciliation. En même temps, nous allons aussi mettre sur pied des équipes d’ experts Congolaises et Congolais pour évaluer toutes nos institutions des fonds en comble, afin de proposer des réformes radicales adéquates pour rendre nos institutions plus efficaces et plus performantes. Ainsi, à la fin de la première année de notre gestion de ce pays, notre pays va se remettre sur le chemin de la renaissance et du développement de façon irréversible.

3. Avec un tel discours inaugural, toutes les populations de la RDC embrasserons la RÉ-VO-LU-TION, car elle est simple, elle est faisable et pacifique, elle ne verse pas du sang, elle réconcilie et fait justice, elle en appelle à la conscience et aux talents des Congolaises et Congolais pour transformer notre pays par nous-mêmes pour vivre avec dignité.

4. Imaginez, juste à titre d’exemple, ce qui va se passer lorsque les infrastructures de transport sont réhabilitées:

  • Des millions d’emplois seront immédiatement créés pour des millions des Congolaises et Congolais pour les travaux de réhabilitation, et ils seront payés régulièrement, ce qui va améliorer les conditions de vie dans les villages, quartiers, villes et cités de notre pays.
  • Les villages, les milieux ruraux, les villes et les cités du pays seront bien reliés de façon à stimuler la mobilité et le commerce.
  • Les Congolaises et Congolais deviendront les premiers touristes dans leurs pays: les populations vont parcourir la RDC, découvrir d’autres groupes ethniques et apprendre des uns et des autres, jouir des merveilles naturelles, culturelles et artistiques immenses que regorge notre pays. Et lorsque les populations se côtoient sur toute l’étendue de notre pays, cela élimine automatiquement les préjugés ethniques et les tensions qui naissent par ignorance et par manque d’interaction entre les populations du pays. Et les touristes étrangers ne seront que supplémentaires et bienvenus.

Enfin, peuple congolais, jeunes filles et jeunes garçons, hommes et femmes, populations des villages, villes et cités: la RÉ-VO-LU-TION maintenant, c’est nécessaire; car il y a tellement de choses à faire dans notre pays, des entreprises à créer, des inventions à réaliser, et des richesses à créer. Le monde entier nous observe dans nos désordres politiques, nos activités chaotiques et nos lamentations, et le monde se demande: « qu’est-ce que ces Congolais sont en train de faire? Que font leurs intellectuels? Que font leurs femmes et hommes d’affaires? Que fait leur jeunesse? Que font leurs dirigeants et leaders politiques? Pourquoi créent-ils des partis politiques inutiles comme si c’est cela qui va développer le pays? Pourquoi les dirigeants congolais détournent et volent d’argent pendant que chaque Congolaise/Congolais pouvait devenir millionnaire et il y aurait encore des richesses immenses pour les générations futures? Pourquoi les dirigeants en RDC se laissent-ils corrompre pour faire piller leur pays et plonger les populations dans une misère intolérable? Pourquoi ce grand pays, riche et connu comme scandale géologique, est devenu la honte de l’Afrique et la risée des petits voisins et du monde? Pourquoi les dirigeants congolais ne se concentrent-ils pas à mobiliser et motiver les populations à développer des technologies et des industries, à créer des unités de production, pour transformer la RDC, émerger et faire émerger le continent africain? »

Congolaises et Congolais: nous devons exiger que notre nouveau président aux élections de Décembre 2023 soit agent de la RÉ-VO-LU-TION et nous dire: compatriotes Congolaises et Congolais, nous sommes intelligents; nous ne sommes pas des idiots; nous ne sommes pas des bêtes; nous devons reconnaître que nous sommes responsables du sort tragique de notre peuple et de notre pays, et à partir d’aujourd’hui, nous nous engageons à transformer ce sort tragique en renaissance. Engageons-nous chacun à prendre conscience de nos talents et capacités, à rejeter la médiocrité et l’instinct de survie, à nous transformer personnellement pour récupérer ce qui reste de notre dignité afin de transformer notre pays pour qu’il puisse jouer son rôle naturel de leadership dans la région des Grands Lacs et en Afrique Centrale, leadership technologique, industriel, et économique en Afrique et dans le monde.


Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’université aux USA
tongele@cua.edu

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25 thoughts on “RDC 2023: Révolution ou Sous-développement Permanent?

  1. L’appel est lancé. C’est exactement la révolution dont nous avons besoin. Je suis jeune, et je m’engage à cette révolution. Chers jeunes compatriotes, mobilisons-nous, mobilisons nos amis d’écoles et d’universités, nos amis des quartiers, villages, villes et cités pour la révolution. Le temps des lamentations est passé. Le chemin de la révolution est frayé devant nous. Marchons-y. Commençons avec la mobilisation jusqu’aux élections de Décembre 2023, le moment de libération totale de notre pays. Cet article de professeur Tongele m’a transformé, et je suis prêt à donner ma vie pour la révolution, afin de libérer notre pays. Jeunesse congolaise, ne croisons pas nos bras pour attendre. Attendre qui ? Attendre quoi et de qui ? Diffusons cet article, formons des équipes de sensibilisation par quartier pour informer les populations de la révolution préconisée par Professeur Tongele. Nous sommes en fait des vrais transformateurs de notre pays. J’ai toujours naïvement cru aux discours mensongers de nos présidents et dirigeants qui se succèdent au pouvoir, même lorsqu’ils ne font que voler et détourner de l’argent devant nos yeux. Mais avec cette explication de la révolution, j’ai tout compris. Je comprends maintenant que c’est nous qui devons exiger au président et aux dirigeants de faire notre volonté, et non pas attendre qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Chers compatriotes et jeunes congolaises et congolais, nous avons attendu pendant plus de 60 ans d’indépendance, et nos dirigeants nous ont pris pour des cons et des idiots manipulables ; ils nous ont pris pour des chiens à qui ils jettent des miettes de survie pour nous maintenir dans notre pauvreté et misère afin que nous puissions toujours quémander chez eux et leur faire des courbettes de remerciement. Aujourd’hui, je suis engagé pour la révolution. Engages-toi, engageons-nous pour la révolution. Commençons le travail de sensibilisation et mobilisation des populations pour la révolution. Rendez-vous : aux urnes en Décembre 2023.

    1. Cher Sia Koli, vous êtes dans la vérité. Les acteurs de changement en RDC, c’est vous, la jeunesse congolaise. Vous triompherez des mensonges et médiocrités qui vous bombardent de tout côté. Oui, « Commençons avec la mobilisation », « Commençons le travail de sensibilisation et mobilisation des populations pour la révolution ». « Rendez-vous : aux urnes en Décembre 2023 ».

  2. « Révolution ou sous développement permanent « . Encore des concepts passent partout qui ne veulent rien dire. Le développement ne signifie pas l’accumulation des bien matériels ou le fait de disposer d’énormes ressources financières. Si le développement était tel qu’il est présenté dans ce laïus incompréhensible, la Chine, l’Arabie Saoudite, Qatar etc…seraient considérés comme pays développés. Comme disent les économistes, le développement est chronophage, c’est à dire qu’il se construit dans le temps par le changement des mentalité et ses aspects surtout qualitatifs. La gratuité de l’enseignement à la base, le programme de développement de 145 territoires pour rapprocher les citoyens de centre de décision, la construction des centres des santés, les usines d’adduction d’eaux, le civisme fiscal etc…pour redistribuer, il faut créer, qui peut honnêtement croire qu’un budget de plus au moins 16 milliards peut suffire à faire le bonheur d’une population des plus de 100 millions d’habitants. Dans le pays dits développés, les répartitions peut se faire par la création d’emploi, les emplois sont généralement créer par le secteurs marchands, le rôle de l’Etat consiste à mettre sur pied les conditions pour attirer les investisseurs, une fois que les investissements directs ou indirects se présentent, il faut une politique fiscale attrayante et incitative pour les pérenniser. La redistribution se fait par plusieurs mécanismes: le salaire qui est une partie de la valeur ajoutée pour les actifs, pour les non actifs qui n’ont pas d’emploi, il existe ce qu’on appelle revenus de transfert: différentes allocations, pensions et aides diverses. En conclusion, il faut arrêter de raconter des histoires, notre pays est sur la bonne voie, les institutions financières internationales nous encourage à persévérer. Le peuple congolais est un peuple résilient. Cette année, le Congo va réaliser un taux de croissance de plus de 8 %. N’eut été la guerre qui nous est imposée par le Rwanda, ces ressources seraient consacrées à la construction des infrastructures de base, hôpitaux, écoles, routes électriques etc…Le Congo n’est pas l’enfer qui est décrit ici, c’est de la mauvaise foi manifeste de la part des gens qui se complaisent à la démagogie et au populisme. En tant que patriote, notre rôle voire notre drvoir, c’est de vous répondre vertement sans animosité ni complaisance. A la prochaine.

    1. Cher Elombe, cette révolution est un combat entre vérité d’une part, et mensonges que vous avez vociférés d’autres part. Vous serez vaincu, et ceux qui pensent comme vous seront vaincus. L’histoire jugera sévèrement ceux et celles qui non seulement ferment les yeux aux misères horribles du peuple congolais, mais qui en sont des complices et justifient ces misères par des arguments farfelus comme vous venez de le faire. Votre conscience sera votre juge. Mais la vérité va triompher. Ne vous accrochez pas aux mensonges pour sombrer dans l’abime des mensonges. Regardez au-dedans de votre conscience, et vous verrez la lumière de la vérité qui contredit tout ce que vous venez d’écrire. N’ayez pas peur de la vérité. Ne demeurez pas dans la prison des mensonges et verbiages creux. Car, il y va de votre propre âme et de votre propre santé intellectuelle.

      1. @Prof,
        Ne vous sentez pas triste, je vous en prie. La médiocrité n’a pas des frontières. On n’y peut rien. Ces gens, ces talibans, sont robotisés. Ils n’ont pas de conscience. Je suis convaincu qu’ils ne croient même pas à leurs propres fadaises. Ils ne peuvent faire autrement. C’est ainsi. Il faut les laisser pourrir dans leur merde. La vérité triomphe toujours. Ils seront vaincus. Comme vous avez dit. J’y crois.
        Salutations.

      2. Cher Jo Bongos : Oui, ceux qui choisissent de pourrir dans leur merde y pourriront. Mais toute vie est précieuse, y compris celle des menteurs corrompus corrupteurs et leurs familles. Ils ne sont pas nés pour la perdition. Ils sont appelés à se transformer mentalement, à changer de cœur et de comportement, pour devenir transformateur de ce beau pays, la RDC, en moteur du développement de l’Afrique et stabilisateur de l’écologie planétaire. Quiconque détruit la vie des populations congolaises et rejette le destin de la RDC par détournements et vols verra son destin rejeté éternellement.

  3. Bravo encore une fois Prof Tongele de nous redonner l’espoir et de tenter de tracer ici le chemin pour nous développer : la RÉVOLUTION pour que les élections de décembre 2023 et tout l’après nous soient profitables. Votre discours est celui d’un patriote qui invite les siens à devenir meilleurs pour eux et pour le pays à travers cette RÉVOLUTION PLEINE. En le lisant j’y ai même vu la difference sur le terrain entre promesses intenables contenues dans un programme de développemt de 145 territoires brandi par le pouvoir qui ne fera aucun miracle parce que mal ficelé et déjà voué aux mêmes qui volent le pays et le detail bien pratique et simple de vos propositions.
    En effet n’en déplaise les optimistes obligés parce que tshidekedistes irréductibles, notre pays va mal, mal géré et mal habité ; sans un réel changement de gouvernance, les promesses chantées resteront de pathétiques fuites en avant des diseuses de bonnes aventures, hélas…

    1. Cher Nono : être un Tshisekediste ne signifie pas baigner dans des mensonges, devenir aveugle et insensible à la vérité. Tshisekedi est notre président. Nous voulons et désirons ardemment qu’il réussisse dans ses tâches et responsabilités de président de la république. Mais lorsqu’il déconne, nous devons l’aider à voir la vérité et à se ressaisir. Autrement, nous contribuons à son enfoncement dans la médiocrité qui conduit un jour à la misère éternelle.

  4. PS
    La GOUVERNANCE qu’est-ce donc ?
    Un concept en fait récent en politique publique dérivé du management des entreprises et n’oublie donc pas l’aspect économique, qui désigne le potentiel et la capacité qu’a un pouvoir de prendre des décisions et de fixer les règles pour administrer son pays de façon optimale. C’est l’ensemble des pratiques qui respectent la transparence, la redevabilité envers et la participation de ses Citoyens, la capacité de repondre à leurs besoins et l’Etat de droit.
    Bref c’est l’action et la manière de gouverner son pays, l’ensemlble des mesures et des règles qui permettent le bon fonctionnement et le contrôle de l’État.
    Qu’est-ce qui manque alors chez nous, que faut-il pour qu’elle s’y améliore, que nous faut-il ajouter ou remplacer ? A chacun d’y réfléchir et d’agir à sa place.

  5. Mr Tongele, je commence par vous faire remarquer que vous n’avez pas la science infuse, donc votre prose débridée ne convainc que certains congolais frustrés et hargneux qui ne regardent le Congo que par le petit bout de la lorgnette déformée, je me suis efforcé d’être le plus factuel possible dans ma réplique. Mon frère, l’économie différé de la poésie de par son caractère pragmatique. Aujourd’hui, contrairement à vos affirmations, l’économie congolaise est l’une des plus dynamiques en Afrique. Il serait fastidieux de revenir sur les indicateurs qui sont connus et appréciés par les institutions financières internationales. Peut être que vous n’êtes pas bien outillé pour bien appréhender la lecture des faits économiques malgré votre niveau de formation (présenté). Notre pays a triplé son budget à l’espace de 2 ans, notre PIB a connu une augmentation de plus de 60 %, Le ratio dette pib fait du Congo le pays le moins endetté du monde. Je ne dis pas que tout ceci est suffisant, car, moi au moins, j’ai l’honnêteté de reconnaître qu’il faut encore doubler d’effort parce qu’on est encore loin du compte. Vous et vos adeptes, vous êtes dans le déni et la contre vérité. Lorsqu’on parle redistribution ou répartition, il y a un postulat: c’est à dire qu’il y a création ou existence de quelque chose à repartir, mais ici notre pays a été mis sous cloche pendant plus d’une quarantaine d’années. Depuis les zairianisations de Mubutu, les investisseurs ont fui notre pays, Les Kabila sont venus achever de détruire le peu que Mobutu n’a pas cassé. Vous n’avez qu’à lire le rapport de l’IGF sur les contrats chinois pour vous en convaincre. Je répète, la redistribution ou la répartition se fait par la création d’emplois dont les rémunérations sont une partie de la valeur ajoutée. Les revenus de transfert viennent soulager ceux qui ne sont structurellement plus accès au marché du travail, soit parce qu’ils n’ont pas formation adéquate, soit parce que socialement ils sont irrémédiablement décrochés. Je suis factuel, les incantations et effet de menton ne m’intéresse pas. Vous n’avez pas le monopole de l’amour ni l’affection de notre pays. Beaucoup de congolais ont perdu toute lucidité par haine de l’autre. D’ailleurs, le développement tient souvent au respect des valeurs sociétales, c’est à dire au respect de la vie en communauté ou de la vie tout court, respect de de la différence, de l’autorité établie, de la femme, et du combat contre toutes les formes d’anti-valeurs. Vos attaques sont contre-productives parce que vous refusez le débat. Vos affirmations péremptoires ne servaient pas les causes que vous croyez défendre. Si bien que sans le savoir, vous vous faites l’allier objectif des ennemis de notre pays. La sinistrose n’est pas option pour moi. Je suis dans la dynamique de la résilience.

    1. Cher Elombe, personne ne nie le fait que vous avez souligné, à savoir que « Notre pays a triplé son budget à l’espace de 2 ans,…» Cela est dû aux recettes augmentées d’exportation des minerais et d’autres ressources naturelles, et aussi aux collectes des taxes. Voici les faits que vous avez omis soit par ignorance soit par mauvaise fois – nous citons ici simplement quelques-uns:
      1) Projets des 100 premiers jours du chef de l’Etat : plus de cent millions de dollars détournés. Vital Kamerhe fut mis en prison pour cela, puis libéré. Des millions de dollars détournés ne sont jamais récupères.
      2) Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités : des centaines de milliers ou même des millions de dollars furent décaissés et détournés. Personne ne parle de ce programme, et personne ne peut montrer le résultat de ce programme.
      3) Affaire Tenke Fungurume Mining SA : des conseillers de la Présidence ont négocié directement avec les dirigeants chinois de la société, et ont reçu 5 millions de dollars de commission ; pour la même affaire, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi exigea 5 millions de dollars ; pour la même affaire, Guylain Nyembo (directeur de cabinet du chef de l’Etat), exigea aussi des millions de dollars. Tout est confusion, cacophonie et corruption : pour un même dossier, on peut trouver jusqu’à quatre ou cinq interlocuteurs : au cabinet de la Présidence, au Gouvernement, dans le parti et dans l’entourage familial ou amical du chef de l’Etat, chacun exige des paiement des millions de dollars.
      4) Affaire construction des écoles et dispensaires au Kasaï : 14 millions de dollars pour le projet Tshilejelu (Marcelin Bilomba, conseiller économique du chef de l’Etat, et Ngoyi Kasanji, le contrôleur de l’action de l’Exécutif, sont les protagonistes de la disparition de l’argent).
      5) Affaire « les jeux de la Francophonie » : 48 millions de dollars pour l’organisation de cet événement (ami de jeunesse du chef de l’Etat, Didier Tshiyoyo fait disparaitre l’argent).
      6) Rapport accablant de l’IGF contre 5 services du ministère de la santé: PEV, PDSS, CAGF, PNSR et FDSS, publié sur le site de Radio Okapi le 13 Février 2022 : des millions de dollars détournés.
      7) Projet du développement à la base de 145 territoires de la RDC, le porte-parole du gouvernement avait indiqué jeudi le 13 Janvier 2022 que le gouvernement avait déjà rendu disponible près de 450.000.000 USD dans le budget 2022. Nous sommes aujourd’hui Février 2023, rien de réalisation, mais les 450 millions de dollars sont partis, ou ?
      8) Rénovation de plusieurs universités du pays sur base de l’argent collecté avec la taxe RAM, près de 120 millions de dollars : scandale sur scandale, corruption sur corruption, détournement sur détournement.
      La liste des détournements et vols par les conseillers à la présidence et membres du cabinet et de l’entourage du chef de l’Etat, les ministres, les gestionnaires des entreprises de l’Etat, etc., c’est presqu’égal au budget triplé à l’espace de 2 ans dont Elombe brandit comme dans son fameux bilan de ce régime corrompu corrupteur. Ayons le souci de la vérité, ayons le souci de notre patrie. Ce qui se passe dans notre pays est diabolique et indéfendable.
      A ces détournements et vols (pas tous sont ici énumérés) s’ajoutent : un cabinet pléthorique de la présidence d’environ 1.100 personnes en 2021, chacun avec un salaire non moins de 200 milles dollars par an. Notre pas compte environ 485 députés nationaux et 109 sénateurs, chacun avec un salaire non moins de 200 milles dollars par mois. Un nombre d’environ soixante ministres, chacun avec un salaire non moins de 220 milles dollars par an. Environ 60 voyages touristiques du président de la république chaque année, et chaque voyage coûte environ 500 milles dollars (4 ans de voyage).
      Cher Elombe, notre pays a triplé son budget à l’espace de 2 ans, mais voilà où l’argent de ce budget triplé est parti. Elombe, vous n’êtes pas intrinsèquement de mauvaise foi, ne persistez pas dans des mensonges, car il y va de votre âme et de votre santé intellectuelle.

  6. Oui, Prof. Tongele, il s’agit d’une révolution en régression (rétrogradation).
    Cela s’explique mieux en mathématiques: On navigue sur l’ensemble des réels négatifs ou nuls (R−).
    Quelle calamité!

    1. Cher KUM, il s’agit d’une vraie calamité, d’une destruction horrible de la vie du peuple congolais. Mais ceux qui détruisent la vie des Congolaises et Congolais avec des mensonges verront leurs propres vies détruites par la vérité. Car destruction appelle destruction. Qui vivra verra.

  7. Je me permets de poser cette petite question suivante à un certain Nono qui passe son temps à eructer des stupidités dans cette rubrique: que pensez vous des interviews que les membres du M23 accordent à malade qui s’appelle Perrot Luhara qui souffre du syndrome d’oedipe ?. J’attends votre réponse patriotique.

    1. Monsieur,
      Taisez-vous !
      Vous ne valez pas l’orteil gauche de Nono. Vous pouvez continuez à éructer vos fadaises en vous prenant pour un  »économiste ». C’est votre droit de plus légitime mais s.v.p arrêtez de vous ridiculiser en essayant de nous vendre la merde pour de la crème fraiche. Votre gourou, lui-même, doit pouffer de rire en vous lisant. Vous faites pitié. Pauvre type, va !
      Au fait, pourriez-vous demander à Mukwatombolo de me donner 100.000 $ ? Je représente le Congo dans un concours de masturbation à Marbella ce 4 mars prochain. Et s’il ne le fait pas, je change de nationalité.

    2. Kiekiekieee , je ne suis hélas ni commentateur de Pero Luwara ni spécialiste du syndrome d’Oedipe ; je ne fais qu’eructer des stupidités, lesquelles d’ailleurs ? Toujours le même refrain de sauvegarde de la chapelle en debandande, sauve qui peut déjà ?
      Vous, vous êtes en effet le grand cordon de l’ordre du merite du tshisekedisme qui n’aligne comme grand économiste que les bons chiffres macroéconomiques de notre pays en grande marche vers la premiere place des pays émergents.
      Kiekiekieee, svp donnez-nous une fois les chiffres qui donnent le progrès dans le panier de la ménagère, dans les écoles, les hopitaux, les transports et les routes… et surtout qui nous rassurent qu’à l’Est notre vaillante armée a récupéré Bunagana, Kitshanga et bouté dehors les terroristes du M23.
      Moi qui ne vis qu’au ras de pâquerettes il n’y a que ses réalités qui me touchent et cela on n’a pas besoin de grandes enquêtes et de la grande macroeconomie ; on le vit tout de suite. Je vous laisse tout cela et à l’argentier sectaire de l’Udps et fieffe corrupteur et corrompu Kazadi. Avoir des gourous dont il faut chanter chaque jour les mérites, ça peut mener à une sorte d’anesthésie mentale qui abolit toute capacité de discernement, hélas…

  8. Cher Professeur Tongele N Tongele vous venez de nous produire encore comme d’habitude un article pratique et simple sans beaucoup de mots qui demandent l’explication pour un profane . L’un des passages m’a beaucoup frappé et je le reproduit ici :
     » 2.2 … nous n’allons pas percevoir des salaires pendant notre première année de gestion de ce pays « . En lisant ce passage, j’ai crû être en face d’un vrai candidat mais imaginaire dans l’univers politique congolais et cela m’a rappelé l’histoire de la révolution au pays des hommes intègres le Burkina Faso sous la conduite du grand révolutionnaire Thomas Sankara avec sa fin tragique par la trahison du traitre Blaise Compaoré. Mais alors pratiquement je suis entrain de me questionner sur la vraie identité de ce futur révolutionnaire qui viendrait des élections de décembre 2023 car avec la petitesse de mon raisonnement je pense qu’il faut absolument trouver cet oiseau rare  » RÉVOLUTIONNAIRE  » pour conduire à bon port notre révolution. Je suis un jeune et me sens très interpeller par votre article ici mais je suis très perdu devant les réalités en face dans notre pays. Est il possible de tenir une telle révolution sans un vrai leader visionnaire ? Quelles sont les autres stratégies à mettre en place pour y arriver ? A ce jour on dénombre plus de mille partis politiques dans notre pays la RDC , imaginez vous si ces derniers étaient des entreprises ? Comment faire devant la force de frappe des leaders de ces entreprises politiques appelées naïvement  » partis politiques » ? Plusieurs questions taraudent mon esprit devant l’impuissance de ne pas gagner face à nos hommes politiques puissants . Une dernière observation: La tendance actuelle de nos politiciens c’est de créer des partis politiques et soutenir la fameuse  » Union Sacrée  » pour aller directement vers la mangeoire appelée  » gouvernement » . Aucun nouveau leader ne veut s’aligner à l’opposition. Très cher Professeur Tongele N continuez à réveiller vos compatriotes que nous sommes pour qu’un jour nous puissions avoir parmi nous cet oiseau rare pour conduire notre  » RÉVOLUTION  » Merci infiniment !

    1. Cher Roger MURHUZA : Merci de tout cœur pour votre courage et profonde réflexion. S’il n’y a pas un oiseau rare en RDC, nous pouvons en fabriquer. Voici comment : Comme Sia Koli l’a dit un peu plus haut, nous avons « toujours naïvement cru aux discours mensongers de nos présidents et dirigeants qui se succèdent au pouvoir, même lorsqu’ils ne font que voler et détourner de l’argent devant nos yeux ». Avec la révolution, « c’est nous qui devons exiger au président et aux dirigeants de faire notre volonté, et non pas attendre qu’ils fassent ce qu’ils veulent ». Que devons-nous faire concrètement ?
      1) Voyons qui vont poser leurs candidature à la présidence pour les élections de Décembre 2023.
      2) Toutes et tous ceux qui sont ou qui ont été dirigeants de ce pays comme président, ministre, gouverneur, député, sénateur, si vous voyez leurs noms, il faut les rejeter automatiquement. Car c’est à cause de leurs vols ou à cause de leur inaction que nous sommes dans la misère aujourd’hui. Donc, il n’y a rien de nouveau dont ils seront capables de faire car ils n’ont jamais fait montre d’une quelconque compétence.
      3) Ainsi, nous voterons massivement pour celui ou celle qui n’a pas été dirigeant de ce pays. Car, il ou elle est le moindre mal.
      4) Alors, nous exigeons/exigerons que le nouveau président agisse comme agent et acteur de la révolution comme expliqué dans l’article. S’il n’agit pas comme acteur de la révolution, alors nous allons utiliser les réseaux sociaux pour mobiliser les jeunes et les populations des villages, villes et cités afin de marcher chaque weekend dans les capitales des provinces et à Kinshasa pour exiger sa démission, et il/elle ne saura pas gouverner jusqu’à ce qu’il démission. Ainsi, c’est nous qui allons « exiger au président et aux dirigeants de faire notre volonté, et non pas attendre qu’ils fassent ce qu’ils veulent ».

      1. Cher Prof Tongele N merci pour votre réaction encore une fois . Nous allons continuer à sensibiliser toute la jeunesse pour l’amener à prendre conscience afin d’arriver à notre objectif révolutionnaire.

  9. Mon frère Tongele, je suis très déçu, car, compte tenu de votre niveau ( proclamé) vous n’avez que les réseaux sociaux comme source. Toute votre litanie ridicule de soit disant détournements n’a pour sources que l’imagination de certains cerveaux chlorophormés ou embrumeux si vous voulez. Moi je vous cite les institutions financières internationales dont la crédibilité n’a plus à faire. D’ailleurs le programme de facilité élargie de crédit de la part du FMI en est l’illustration. vous vous fourvoyez dans les ramassis de chiffres glanés ci et là, c’est indigne de vous. Pour ce qui est des insultes de la part ceux qui aboient à la suite de notre débat, c’est avec dédain et mépris que je prends leurs vomissures. Oui Monsieur , je suis économiste formé dans des grandes universités en France, je n’attends aucune reconnaissance de la part de qui que ce soit. C’est mon centre d’intérêt, j’aimerais que chacun de nous soit capable de faire œuvre utile en proposant des éléments susceptibles de promouvoir le développement socio-économique de notre pays. Pour le reste, je serai toujours au rendez vous pour remettre les choses à leurs places chaque que fois certains compatriotes aigris n’auront comme seul objectif, le sabotage des actions louables qui sont menées aujourd’hui pour le rayonnement de notre pays. Le chien abois la caravane file où passe, c’est selon. Fraternellement.

    1. Grand Dieu, qu’est-ce qu’on ne va pas entendre de certains anesthésies par le fanatisme tribal de très bas étage. Les détournements qu’on trouve tous les jours et à tout coin de rue où passe un politicien seraient imaginaires, ne sont pas imaginaires les chiffres fournis des institutions financières internationales. A quoi sert un tel economisme bureaucratique, où a-t-il donné de suite à manger à nos nombreux frères et sœurs qui meurent de faim… On aura tout entendu : le fléau des détournements, de la corruption, de l’impunité… qui gangrène notre pays est imaginaire…

    2.  » je suis économiste formé dans des grandes universités en France  ».
      En lisant les inepties que vous déversez ici, j’ai quelques doutes. A mon avis, vous avez été formé à l’ICC de Bruxelles, comme votre gourou.
      On connait la chanson.
      Puisque vous êtes économiste, dîtes à votre cousin, le bouffon qui sert de ministre de l’économie de mon pays, qu’un gouvernement ne peut en aucun cas décaisser 100.000 $ du trésor public et en faire cadeau à un individu, frappeur sans frontières en gants dorés soit-il.
      Peut-être que makila ekolo egangi…
      Oyoki ?

  10. Bongos, je fair un effort pour que le débat reste à un bon niveau, mais hélas. De toute façon, je n’ai aucune intention de me soumettre à votre appréciation pour cequi est de ma formation. L’insulte est devenu votre seul argument. Peut être que vous avez des enfants auxquels vous apprenez comment s’exprimer, honnêtement, à leur place, je ne serais pas fier. Mais bon, que voulez vous l’habit ne fait pas le moine.

    1. Olobi pe osilisi ?
      C’est vous qui manquez d’arguments, pauvre type. Vous tapez toujours à côté et vous croyez dire des choses intéressantes. En ce qui me concerne, vous n’êtes qu’un minable taliban robotisé au service d’un pouvoir honteux qui méprise et humilie mon pays. Pour vous, je n’éprouve que mépris et dégoût. Je vous parle comme vous le méritez. Et ce sera à chaque fois ainsi.

  11. Le pays va mieux, disent mordocus certains ; le pouvoir en place fait tout pour cela.
    Je me suis amusé à colliger les sujets d’actualites d’une journée de Radio Okaii peu suspecte. Voici le résultat pour le 24 février :
    – la CENI prolonge de 15 jours l’enrôlement des électeurs dans la 2e aire opérationnelle
    – Sama Lukonde invite la CEEAC à réagir à l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23 »
    – Beni : la société civile déplore l’insuffisance des kits d’enrôlement à Mbau
    – Beni : les armées congolaise et ougandaise appellent les ADF à déposer les armes et à se rendre
    – Nord-Kivu : le commerce de l’importation affecté sensiblement à la suite de la guerre du M23
    – Bandundu : lancement des travaux du programme de développement local des 145 territoires
    – Les autorités militaires appelées à multiplier les efforts afin de rouvrir les axes reliant le Grand Nord et la partie sud du Nord-Kivu
    – Sud-Kivu: les acteurs étatiques, humanitaires et de la société civile appellent à la sécurisation de l’enfant dans les zones en conflit
    – La société civile invite les autorités militaires à rouvrir les routes reliant le Grand Nord et le Sud du Nord-Kivu
    – Beni : les vendeurs des marchés pirates sommés de regagner les marchés publics
    – Nord-Kivu : 3e jour de grève du personnel de l’Observatoire volcanologique de Goma
    – Nord-Kivu : Mushaki occupé par les rebelles du M23 depuis ce vendredi matin
    – Uvira : les FARDC et la MONUSCO confirment le rétablissement progressif de la stabilité dans le village de Tuwe Tuwe
    – Sud-Kivu : les groupes armés de Kalehe prêts à désarmer et rejoindre le P-DDRCS
    – Enrôlement des électeurs : ruée vers des bureaux de la CENI malgré la prolongation
    – Bandundu : au moins 500 nouvelles recrues transférées à Kitona
    Butembo : la société civile condamne la destruction des biens lors des manifestations organisées par un groupe de pression
    – Kwilu: faute de voies d’évacuation, le maïs de Belo sert à la production de la boisson alcoolique
    – Le Sud-Kivu exporte 207 kilos d’or en 45 jours
    – Le projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur la Ruzizi évolue malgré la crise entre la RDC et le Rwanda
    – Bunia : 6 blessés graves lors de l’incendie d’une station-service
    – Félix Tshisekedi lance le transport des étudiants à Kinshasa
    Je sais, la presse parle souvent des trains qui arrivent en retard plutôt que ceux qui arrivent à temps, n’empêche on ne peut pas dire que ces nouvelles sont celles d’un pays où tout va pour le mieux. A plus…

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