RDC: quatre candidats déclarés à la présidentielle se retrouvent à Lubumbashi 

Jeudi 13 avril 2023

Politique

Opération d'enrôlement des électeurs.

Opération d’enrôlement des électeurs.

Martin Fayulu, Augustin Matata, Delly Sesanga et Moise Katumbi se retrouvent à Lubumbashi vendredi. Les quatre hommes ont des choses en commun. Ils sont tous présidents des partis politiques, opposants à Félix Tshisekedi et surtout candidats déclarés à la présidentielle de 2023. 

Le contenu de l’agenda n’est pas encore connu encore moins le format de leurs discussions. Cependant, selon des indiscrétions émanant des participants, il sera question d’évaluer la situation générale du pays, de l’opposition à l’actuel régime, mais aussi et surtout du processus électoral. La rencontre pourra déboucher sur la décision de jeter les bases de ce qui peut être un nouveau front commun de l’opposition. 

Les retrouvailles entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu seront à scruter. Le premier vient de rompre avec Félix Tshisekedi.

Plusieurs ministres de son parti ont quitté le gouvernement. Le second s’est séparé de son compère de Lamuka Adolphe Muzito sur fond de profondes dissensions et de gestion des ambitions.

De son côté, Delly Sesanga se détache de sa posture de député et conforte sa stature de présidentiable. Pour sa part, Augustin Matata a toujours l’ombre de la justice à ses côtés. Aux côtés d’eux, plusieurs autres opposants ont également fait le déplacement de Lubumbashi.

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Readers Comments (18)

  1. Nous encourageons nos compatriotes capables de nous debarrasser de ce regime Tshilejelu d’ex-frappeurs venus s’enrichir sur le dos du Tresor et se moquant de la misere des Congolais en provinces que ces ex-frappeurs endorment en slogans creux genre « peuple dabord ». Quant aux pretendants a Lubumbashi, le jeune, brillant et dynamique Delly Sessanga nous saute aux yeux comme un des plus convainquants presidentiables, capable de defenestrer l »insouciant, incompetent, roublard marchand de promesses et jouisseur au sommet.

  2. Binsonji E Madilu 14 avril 2023 @ 4 h 35 min

    Ces messieurs les opposants commencent a suivre le bon sens. Esperons qu’ils iront jusqu’au bout. En ordre disperse ils n’ont absolument aucune chance de battre Fatshi en decembre. Tous derriere un seul candidat ils ont au moins une chance sur deux de battre Fatshi, mais nous savons tous qu’ils ne se mettront pas d’accord sur un candidat unique a opposer a Fatshi. Donc Fatshi va rempiler en decembre!

    • @Binsonji E Madilu
      Mais bien sûr que Fatshi va rempiler en décembre. Comment imaginer le contraire avec un muyaka comme président de la CENI, un muyombe président de la Cour constitutionnelle, un ekonda ministre de l’intérieur, un mupende ministre des finances, une ngbaka gouverneure de la Banque Nationale de Mupompa ? Sans parler de ces clowns qui se présentent comme l’opposition, c’est la chronique d’une victoire annoncée.
      Fatshi na Fatshi, béton na béton…Vive le Prince de Ntombolo ! Fatshi bee…

      • Binsonji E Madilu 15 avril 2023 @ 1 h 32 min

        @Jo Bongos. Non, mon cher frere! Vous avez deux longueurs de retard si vous pensez que la victoire de Fatshi sera due a la mise en place des siens dans des institutions. Meme s’il y avait effectivement un Muyaka comme president de la CENI, un Muyombe president de la Cour Constitutionnelle, un Ekonda ministre de l’interieur, un Mupembe ministre des Finances, une Ngbaka gouverneure, cela n’aurait pas empeche la reelection Fatshi. Je constate que dans cette mise en place savante que vous venez de faire, vous n’avez nomme aucun Muluba! Curieux, non?
        Donc si vous en etes encore a ne voir que les tribus ou les ethnies des animateurs des institutions pour justifier d’avance la defaite de l’opposition, c’est cela votre premiere longueur de retard! Si l’opposition etait serieuse et si elle tenait a remplacer Fatshi en decembre, elle aurait commence par se battre au parlememt pour remettre l’election presidentielle a deux tours. L’opposition a maintenu l’election presidentielle a un tour tout en sachant que ce mode de scrutin favorise le tenant du titre. Si le mode de scrutin etait ramene a deux tours, la messe de Lubumbashi aurait de quoi inquieter le tenant du pouvoir, qu’il soit de Mupompa ou d’ailleurs! Si vous pensez qu’une bande d’opposants candidats a la presidence va faire le poids devant Fatshi, c’est cela votre deuxieme longueur de retard. Heureusement que vous avez compris que la plupart de ces ,opposant candidats a la presidence sont des clowns. Remarquez que tous les sondages faits a ce jour, meme des sondages commandites par les opposants eux-memes, donnent Fatshi vainqueur! Comme je l’ai dit sur ce forum, Fatshi n’a pas besoin de frauder pour rempiler! Il a le vent en poupe. Mais vous n’etes pas obliges de me croire! Salut!

      • *** si les opposants ne sont qu’une bande de clowns que sont alors les affidés de Tshisekedi ? Soyez mesuré pour une fois, à voir où ils ont mené le pays, ce sont des clowns tristes, coupables de crimes et délits…

    • Cher Binsonji,
      Donc pour vous c’est l’opposition qui avait plus des raisons d’abolir l’élection à un tour qui n’a rien fait au parlement ? Même vous même en votre âme et conscience savez bien que c’est là une revendication démocratique légitime. Le problème ici est que c’est une entreprise complexe qui exige des bouleversements constitutionnels pas faciles à engager. Le pouvoir a évoqué la possibilité d’une révision constitutionnelle, je suis certain que dans ce cas il se trouvera des Congolais à proposer cette demande, croyez-vous qu’ils seront alors entendus et pourquoi ?
      Voilà le fond du problème : on est en face d’un pouvoir autoritaire qui ne permet que ce qui le conforte. Tshisekedi n’a pas besoin de frauder pour gagner, dites-vous mais pourquoi a-t-il verrouillé le système à tous les niveaux à son profit ? Il y’a donc grave maldonne dans votre argumentaire ; vous savez ce que valent les sondages partout, je crains ainsi que les longueurs de retards de compréhension et d’actions soient chez-vous ; ce n’est pas parce que à terme demain Tshisekedi sera élu qu’elles vous donnent raison ; nous ne sommes pas dans les pronostics aux courses.

  3. A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L’OPPOSITION CRÉDIBLE ???
    Fayulu comme pour se rattraper après avoir sabordé Lamuka par leurs bêtes auto-exclusions sur fond d’égos et d’ambitions tient la branche d’un front commun anti-Tshisekedi de l’opposition. Katumbi, Fayulu, Matata, Sesanga… tous candidats déclarés à la présidentielle se concertent pour peser contre le pouvoir qui venait de se renforcer avec l’arrivée de nouveaux poids lourds à la veille d’une élection à un tour auront non seulement des ambitions à gérer mais aussi à user d’une stratégie gagnante ; il n’y manque que Mukwege qui a encore un pied dehors alors que beaucoup de Congolais revendiquent sa présence. Beaucoup d’autres opposants y sont annoncés, ce qui est une richesse ne devrait pas se transformer en handicap.
    Qu’en sera-t-il alors ? Ils sont là à un tournant capital ; espérons qu’ils seront assez sages et courageux pour se dépasser les uns les autres, pas de Genève bis… Il va bien falloir un candidat ou un ticket commun bien identifié, ce n’est hélas pas acquis d’avance…[/size][/b][/i][/color]

  4. *** Une préoccupation subsidiaire : ‘JK’ a-t-il quelque part une place dans ce dispositif d’autant que sa plateforme s’est déclarée en dehors du processus électoral tel que concocté par le pouvoir même s’il semble avoir fait la paix avec son frère katangais ?

  5. La majorité à travers l’union sacrée s’est mise en ordre de bataille pour les scrutins de décembre 2023 et pourquoi pas l’opposition ou la résistance ? C’est le jeu démocratique normal entre guillemets. C’est de bonne guerre !

  6. Combattant Résistant de l'Ombre 14 avril 2023 @ 14 h 55 min

    5 ANS APRÈS GENÈVE DE GLENCORE ET AUTRES MULTINATIONALES. ON PREND LES MÊMES FOUS POLITICHIENS ET ON RECOMMENCE ! Dans un monde de mensonge politique, la vérité « Occupation Rwando-Ougandaise » est une apparente trahison. La redondance et l’insistance des bêtises de ces Politichiens deviennent anachroniques. Sans manifester une once d’acrimonie, les sempiternelles élections pièges à con que les adeptes de cette classe politique pourrie, médiocre croient naïvement sans innocuité seront semblables sans aucun doute à celles de 2006, 2011 et 2018 de triste mémoire. « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » dixit Albert Einstein. Vivement Décembre 2023 avec des potentiels électeurs mineurs. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA

  7. Que peut on retenir de ce raout qui a réuni cette bande de frustrés, rien, nada, à part le fait qu’ils ont dégusté du caviar et du vodka servis par l’homme aux multiples identités qui les a convoqué pour leur donner des directives avant les élections. Matata Ponyo le pantouflard leur avait expliqué comment piller la république sans se faire prendre. Au final, on se pose la question de savoir ceque pèse ce quatuor électoralement ?. Comme disait Staline : le Vatican, combien des divisions ?

    • Certes la partie est loin d’être gagnée pour ces opposants, on peut même dire qu’elle est déjà perdue. Mais non parce que ce sont que des frustrés mais d’abord parce que le pouvoir délinquant en place a verrouillé le système, de la loi électorale en passant par la composition de la Ceni jusqu’à la Cour constitutionnelle et par la bourse tenue par Mme Malangu et Kazadi
      Mefiez-vous quand meme, il y’a un temps pour tout, demain comme par le passé les jouisseurs d’aujourd’hui ne seront plus là et qui sait si dans le quatuor que vous négligez aujourd’hui, il n’yaura pas de survivants qui seront présents

  8. Pendant ce temps on dirait qu’un nouveau Tshisekedi bonifié nous est né : malgré les pressions il refuse de négocier publiquement avec le M23 rwandais. Encore des paroles ou la réalité, gonflé par sabnoubelle charte ?

  9. Combattant Résistant de l'Ombre 16 avril 2023 @ 17 h 27 min

    COMMENT PEUT-ON FAIRE CONFIANCE EN UN GOUVERNE ET MENT D’OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE QUI NE RESPECTE PAS L’ÉTAT DE DROIT QUE LUI-MÊME EST CENSÉ RESPECTER ? LA CENI PRO-RWANDA EST-ELLE SUFFISAMENT INDÉPENDANTE POUR GARANTIR DES ÉLECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTE EN RDC OCCUPÉ ? Le caractère antithétique de la démocratie en RDC occupé a atteint un niveau très élevé. La Justice élève une Nation mais en RDC occupée par les Banyamayarwanda, c’est la République Bananière de copinage qui prend de plus en plus d’ampleur. Après la libération et relaxation inattendues des Voleurs Escrocs criminels économiques (Willy Bakonga, Eteni Longondo, Vital Kamerhe, François Beya etc.), libérés contre toute attente malgré les crimes leur reprochés par la TSHILOMBIE, c’est le tour des récents privilégiés détenus (Édouard Mwangachuchu et Bifort Biselele) des prisons mouroirs de Makala et de Ndolo (soi-disant de haute sécurité) qui viennent d’être libérés, relaxés, blanchis pour des raisons bizarres alors que les journalistes, juges et magistrats qui commentaient et instruisaient ces dossiers et procès courent maintenant un danger de mort imminent car le propriétaire illégal de la très riche Carrière Minière de Rubaya à plusieurs hectares a une capacité de nuisance physique satano-occulto-nécromancienne inégalable. Au cas où l’aventurier Tshilombo-Pétain rempile en trichant aux élections pièges à cons truquées d’avance en Décembre 2023 pour avoir autre mandat de HAUTE TRAHISON de 5 ans (2023-2028), notre Grand et Beau Pays disparaîtra à coup sûr si le Système d’Occupation Rwando-ougandaise n’est pas totalement démantelé. Bref le dossier Mwangachuchu fut une distraction puérile comme les élections boutiquées d’avance le sont. Quand les Rwando-Ougando-Burundo-Kenyans BANYAMAYARWANDA distraient les pauvres BANTOUS RDCiens avec des procès bidons, cette diversion vise à camoufler l’avancée du projet d’hégémonie de l’Empire Hima ou EAC « East African Community » dans le Grand Kivu. Un GRAND TRAÎTRE de l’acabit de FATSHI BIDON devrait être arrêté manu militari mais en RDC occupée, étonnamment un président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE cherche à rempiler avec l’appui de ses potes Politichiens au vu et au su de tous. C’est une malédiction générationnelle. “La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.” Citation de Blaise Pascal (Pensées). VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA

  10. ENCORE UN HORS-SUJET : LE CAS NGWABIJE, CE GOUVERNEUR DU SUD KIVU NGWABIJE PLUSIEURS FOIS DÉCHU PAR L’ASSEMBLÉE ET AUTANT DE FOIS REIMPOSE PAR L’UDPS, MÊME SON MINISTRE DE L’INTÉRIEUR S’Y EST MIS ?
    Une chose paraît évidente, la population n’en veut pas pourquoi alors le lui impose -t-on ? Serait-il plus efficace face au Rwanda ; est-il que ce Mr persiste en violations des lois et règlements démocratiques, un defi inacceptable du libre souverain qui continue à le désavouer.
    Voila donc une preuve de plus que notre Congo reste ‘à democratiser’, la loi du plus fort brut, aujourd’hui le pouvoir tshisekediste. Jusqu’où ?
    Si quelqu’un en sait davantage, je serais preneur…

  11. Binsonji E Madilu 18 avril 2023 @ 5 h 19 min

    Cher Nono. Il y a beaucoup de compatriotes qui vous lisent regulierement et qui croient en ce que vous dites. J’en fais partie. Vous avez donc le devoir de ne pas propager la desinformation. L’ UDPS en tant que parti n’aucun moyen, aucun mecanisme pour demettre ou imposer un gouverneur. Meme le ministre de l’interieur n’a pas ce pouvoir. Seuls l’assemblee provinciale et le Chef de l’Etat ont ce pouvoir. Le cas Ngwabije n’est pas exceptionnel. Au cours de ce quinquenat, les assemblees provinciales de plusieurs provinces se sont illustrees par le chantage vis-a-vis de leur gouverneur. Si le gouverneur ne ‘motive’ pas suffisamment les elus du peuple de sa province, ces derniers lui retirent simplement leur confiance! Dans la hate qu’ils ont de faire partir les gouverneurs qui ne les ‘motivent’ pas, ils oublient qu’il ya toute une procedure pour faire partir un gouvverneur, et si cette procedure n’est pas suivie a la lettre, le gouverneur est rehabilite sans autre forme de proces. En outre, nous avons encore beaucoup de juges vereux chez nous, et il faudra plus d’un quinquenat pour les extirper tous! Ngwabije n’est peut-etre pas genereux vis-a-vis des elus de sa province, mais il l’est certainement vis-a-vis de juges qui peuvent le tirer d’affaire. Voila l’explication du cas Ngwabije. L’UDPS n’a absolument rien a faire dans ce cas. A titre de rappel, je ne suis pas militant de l’UDPS!

    • Cher ami,
      Merci pour le crédit que vous voulez accorder à mes interventions mais ici je crains que vous parliez avec assurance d’un problème que vous ne maîtrisez pas hélas. Au Sud-Kivu comme ailleurs dans le pays les observateurs avertis savent que l’Assemblee provinciale comme la population ne veulent pas de ce Ngwabije véreux, arrogant et inefficace. Son Assemblée l’a révoqué 5 fois maintenant, son maintien ne tient qu’à son alliance avec l’Udps. Vous nous suggérez qu’il serait si indispensable à la province, comment expliquez-vous alors que l’Assemblee l’ait viré tant de fois même si on sait une tendance excessive des parlements provinciaux à se débarrasser de leurs gouvernemeurs. Il doit bien y avoir une raison serieuse à cette répétition, ecoutez svp la Voix du Sud-Kivu qui doit en savoir plus que vous.

  12. PS
    A propos de Mwangachuchu je ne croyais pas si bien dire, je viens en effet de lire que des structures de la société civile ont saisi Mboso pour solliciter sa libération. Mwangachuchu est la caisse noire attitree de Kagame qui lui livrait massivement le coltan produit à Rubaya dans le Masisi, site stratégique s’il en est. Le Rwanda en est devenu le plus grand producteur et Mwangachuchu, député national de l’Union sacrée rwandophones et fondateur du CNDP et du M23 qui nécessite un procès bien plus sérieux.

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