Le candidat sénateur doit payer rubis sur ongle 150.000 à 200.000 dollars. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il faut au moins quatre voix pour être assuré de remporter l’élection, soit 600.000 à 800.000 dollars. Pour le candidat gouverneur de Kinshasa, le tarif est de 200.000 dollars plus un véhicule 4X4 ou de 250.000 dollars. La corruption est endémique. Il faut revoir la loi électorale et supprimer via une révision constitutionnelle la CENI qui est inutile, budgétivore et sujette à corruption.
Cela n’arrive pas souvent. La CENI (Commission électorale nationale indépendante) a tapé du poing sur la table. Dans un communiqué de presse au vitriol du 28 février, elle dénonce des actes de corruption de certains prétendants candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province auprès de certains grands électeurs que sont les députés provinciaux d’une part et d’exigence d’autre part des sommes d’argent aux candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province en échange des suffrages par certains députés provinciaux. Comme nous vivons dans un Etat de droit, elle rappelle que la corruption est un acte réprimé dans le Code pénal.
La CENI menace enfin de saisir les juridictions compétentes en vue des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires. Stupeur et tremblements! Une affaire de gros sous. Rien d’étonnant dès lors qu’une semaine auparavant, la terrible APLC (Agence de prévention et de lutte contre la corruption) qui nous avait habitué autrement, a déclaré urbi et orbi qu’elle sera vigilante et veillera au déroulement de ces élections. Dans la foulée, elle promit de mettre à la disposition de la population un numéro vert pour recevoir des dénonciations sur toute velléité de corruption de la part d’un ou des acteurs politiques. Enfer et damnation! Finalement, c’est l’hôpital qui se moque de la charité! L’APLC est elle-même régulièrement éclaboussée par des scandales de corruption. Ceci expliquant cela, à ce jour, le fameux numéro vert promis n’a pas encore été rendu public. Comprenne qui pourra. Bref, passons!
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, aux sénatoriales de 2024, certains députés provinciaux, engendrés et non pas créés par les machines à voter, monnayent leur vote. Le candidat sénateur doit payer rubis sur ongle 150.000 à 200.000 dollars. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il faut au moins quatre voix pour être assuré de gagner l’élection, soit 600.000 à 800.000 dollars. Saperlipopette! Pour le vote du gouverneur de Kinshasa, le tarif est de 200.000 dollars plus un véhicule 4X4 ou 250.000 dollars. En 2019, il fallait décaisser 40.000 dollars par vote aux sénatoriales et 150.000 dollars par voix pour l’élection du gouverneur. Cette flambée des prix découle du fait que les députés provinciaux veulent rentrer dans leurs frais. Ils ânonnent qu’ils ont financé seuls leurs campagnes électorales. Ils ont laminé leurs économies. Certains ont vendu des biens. Il y a cinq ans, les partis politiques et les inénarrables autorités morales avaient mis la main à la poche. Stupeur et tremblements!
Ceci expliquant cela, à ce prix-là, le Sénat sera constitué d’une bande de maraudeurs autrement appelés les « frappeurs ». Il n’y a qu’eux qui disposent actuellement de tant d’espèces sonnantes et trébuchantes. Ils pourront acheter des voix sans atermoiements funestes. Selon mon ami qui sait tout, si l’on n’y prend garde, on se dirige vers un suffrage censitaire. C’est la CENI qui est l’axe du mal. Le grec Solon (640 à 558 av. J-C), qui est le père de la démocratie, doit se retourner dans sa tombe. Les élections législatives ont été chaotiques. Les agents de la CENI ont remis des dispositifs électroniques de vote à des candidats moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. La corruption est endémique. C’est comme dans la fable de Jean de La Fontaine « Les animaux malades de la peste » … Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés… . Il faut revoir la loi électorale et supprimer via une révision constitutionnelle la CENI qui est inutile, budgétivore et sujette à corruption.
On dit chez nous que quand l’argent parle, la vérité se tait.
GML
ENCORE UNE FOIS CORRUPTION A CIEL OUVERT AUX SÉNATORIALES !!!
A l’approche des élections des sénateurs plus d’un Congolais a eu à dénoncer un monnayage des élus provinciaux qui exigeraient des sommes allant de 20 à 50.000USD sinon plus par député provincial. Personne n’ignore plus qu’en RDC la corruption est un fléau qui gangrène tous les secteurs du pays, les usagers des services publics sont acculés à verser des pots-de-vin pour être servis et la RDC occupe une piètre position à l’indice de Transparency International.
Malheureusement depuis bien longtemps nos élections des sénateurs et gouverneurs au suffrage indirect sont connus pour drainer une corruption à grande échelle des élus locaux, nos grands électeurs.
Quid de celles de ce mars 2024 où de partout même à la Ceni on monte créneau contre cette pratique de la corruption ?
L’APLC a mis en route n numéro vert où dénoncer les coupables pour décourager toute tentative de corruption, sera-t-il efficace ?
Et on rapporte un report plus d’une fois du dépôt de candidatures pour finances en panne et pression du parti majoritaire ; à se demander si l’impunité n’aura pas raison de toutes les tentatives pour contrer la corruption.
Certains convoquent la nécessité d’une révision constitutionnelle sauf d’ici qu’elle vienne les dégâts continuent ; il faut donc déjà sanctionner sévèrement les coupables, membres du parti au pouvoir ou pas.
Mon cher Armand,
Je n’ai pas tout compris de vos savants attendus contre moi.Vous me dites que c’est depuis 10 ans que les experts des NU auraient indexé les minerais congolais passant par des voies informelles via le Rwanda et que c’est l’Occident qui serait mal barré, divisé en son sein par des contradictions tandis que le Congo sort gagnant du bras de fer avec l’UE…
Pourquoi pas, mais désolé ; moi je vois notre PR parcourir le monde jusqu’à Bruxelles, se plaignant legitimement de notre manque à gagner et dénonçant l’accord entre l’UE et le Rwanda.
Alors le moins que j’en ai déduit est que ses prétendus efforts ne semblent pas avoir payé.
C’est donc dire qu’à ce stade on peut privilégier le travail de Tshisekedi comme vous le faites, il reste que c’est encore le Congo qui est en mauvaise position, notre pays n’a pas encore gagné malgré la bonne volonté et davantage de ses dirigeants. C’est tout…
Mon bon Bisonji, encore vos bisonjeries sorties de votre culte indéfectible envers mulopwe Tshilombo ! Détrompez-vous s’agissant du pays, jamais je n’ai trouvé plus excitant de parler de ce qui ne va pas plutôt que de ce qui va. Le jour où vous me balancerez une avancée réelle sous Tshisekedi qui ne dépend pas de l’inertie naturelle des situations, je la célébrerai volontiers.
Le programme PDL145 est, a mon avis, quelque chose qu’il faut saluer. Un millier d’ecoles et des centaines de centres de sante sont construits en deux ans seulement! On a decouvert des batiments publics qui n’etaient pas repeints depuis 1960!Certains etaient simplement abandonnes tandis que d’autres etaient en etat de delabrement avance! Je n’ai jamais lu une seule de vos publications parlant du programme PDL145! Vous n’en parlez pas parce que si vous en parlez,vous serez obliges de jeter des fleurs a cet incapable, incompetent, jouisseur, mediocre, amateur, et tribalo-tribaliste de Fatshi! C’est plus excitant de parler du nombre et des origines tribales de conseillers de Fatshi, n’est-ce pas, President Nono? Un Tshilombo qui construit? Vingt dieux! Comment peut-on faire de cela un sujet de conversation?
@BINSONJI,
Que la constitution congolaise soit révisée de fond en comble. Ok. Pour supprimer tous ces machins comme le Sénat, les assemblées provinciales et surtout :
– fixer à 25 le nombre de ministères;
– à moins de 145 le nombre de députés;
– la durée du mandat doit rester 5 ans;
– aucune réforme constitutionnelle ne doit modifier la nature du mandat en cours du président, ni le raccourcir, ni le rallonger;
– le mandat présidentiel doit être renouvelable une seule fois de façon consécutive ;
– pas d’élection indirecte via une assemblée de godillots (grands électeurs) facilement corruptibles avec des Jeep et des émoluments faramineux. Même si leur principal boulot est devenu celui d’enterrer les morts.
Qu’en pensez-vous ?
@JO BONGOS.
Je suis tout-a-fait d’accord avec vous cher Jo Bongos! Si nous sommes nombreux a faire ce genre de propositions, le President finira bien par en tenir compte! Il ne pourra pas les ignorer comme il ignore les injures et les quolibets qui lui sont adresses. Bravo a vous, cher cousin! Voila une contribution digne d’un vrai patriote!
@ Binsonji,
Toujours rigolo dans tes ripostes, ah tres previsibles et a la gloire de ton Mulopwe. Ici encore, en repondant a Nono, tu te regardes dans la vitrine d’un fanatique Fatshiste, incapable de logique objective pour reconnaitre la racine du marasme en RDC aujourd’hui (inclu defaites au front et catastrophes a l’Est). Nous t’aiderons a reflechir: Que fait ton idole insouciant jouisseur en tournee inutile en Turquie, Qatar (et en boites a Dubai)? Cela tandis que le Pays est toujours sans Gouvernement responsable bientot 3 mois apres sa « 74% victoire Kadima-esque » aux elections, et que son faineant 1er-ministre et ses faux warriors se rempilissent poches, cumulant de fonctions et gaspillant des $$, le tout en crevant nos braves soldats au front !
@Bisonjie Madilu!
Merci beaucoup pour vos répliques empreintes toujours de sagesse et d’intelligence rhétoricienne.
Nous écrivons pour éduquer, éclairer et sortir les lecteurs des sentiers propres aux communs de mortel.C’est aussi pour élever au sens latin » du concept Educare »
D’aucuns diraient chacun de nous sans aucune exception devrait sortir de sa vulgarité,
animalité et sauvagerie pour un Congo possible, paisible et toujours uni.
C’est un travail continu de communication devant façonner l’être intérieur, l’être extérieur et le savoir être de tous les fils et de toutes les filles de notre mère patrie le Congo.C’est pour cela qu’il faudrait que nos gouvernants continuent à investir dans la gratuité de l’enseignement à tous les niveaux comme dans mon pays d’adoption la Belgique. Au demeurant,
tous mes encouragements cher Bisonji pour votre travail de communication sur ce site.
Patriotiquement votre.
Mr Madilu,pensez vous reellement que Son Excellence Fatshi beton RAM a la volonte de reduire le train de vie des institutions? Referez vous a la loi budgetaire 2024 et vous serez edifie. D’ici peu le gouvernement sera connu et nous verrons de combien de ministres il sera consitue.Sans compter les emoluments des honorables deputes et senateurs ainsi que le cabinet de la Presidence. C’est un pari
Cher compatriote Asambala Georges,
C’est de la peine perdue de vous addresser a un fanatique corrompu, et le moindre des soucis du « Beton des RAM » qu’adorent ces fanatiques assis a la Mangeoire-Tshilejelu. La prolongation couteuse des missions de son faineant 1er-ministre et ses ministres-cumulateurs, et de son majordome-chef des Wewas A. Kabuya, etale l’insouciance et incompetence de Felix Tshilejelu. Devinez alors la suite de son 2nd mandat. Tenez, ce jouisseur incorrigible prefere aller en visites a l’etranger (et danser en boites a Dubai) plutot qu’aller a l’Est y constater les catastrophes. Il ne se souvient plus des conseils de son Pasteur, ni de ses propres promesses (de « mieux faire ») lors de son investiture au 2nd mandat. Donc, emoluments Oye !
Il va sans dire que la RDC a fortement besoin d’argent pour notamment doter notre armée d’une force dissuasive contre un ennemi qui jour après jour nous démontre qu’il ne manque pas de moyens, ses missiles sol air en témoignent.
La question qui s’impose : où puiser ce nécessaire complément de finances ???
1. La réduction du train de vie des institutions ânonnée à souhait par le pouvoir en place ne se concrétise guère : par exemple selon les dernières nouvelles, seulement les trois premiers mois de l’année nous révèlent des dépassements budgétaires immenses, la la seule présidence se montre très lourdement budgétivore…
2. La lutte contre la corruption et l’impunité qui devrait nous rapporter un plus n’est nulle part au rdv…
3. Notre PR nous a promis lors de son investiture pour son nouveau mandat de gouverner autrement, mais au vu des coûteux voyages pas toujours utiles qu’il a recommencés, peut-on dire qu’il a changé de méthodes pour vraiment réduire le train de vie des institutions ?
4. Etc, etc ; bref on dirait que la bonne gouvernance n’est pas encore la priorité du régime, quand le deviendra-t- elle ?
Qu’en pensez-vous ???