1. De quoi s’agit-il?
Il s’agit pour les Congolaises et Congolais, tant en République Démocratique du Congo (RDC) qu’en dehors de la RDC, de dire la vérité sur la RDC et de proposer comment remettre ce grand pays, riche mais misérable, sur le chemin du développement techno-socio-économique et industriel. La vérité sur la RDC est celle-ci: le peuple congolais est victime et catalyseur de sa propre misère. En d’autres termes, il n’y a pas que l’obstacle étranger qui arrête le peuple congolais à devenir prospère, mais aussi et surtout le peuple congolais lui-même. Le premier obstacle est le leadership congolais, le deuxième obstacle c’est l’intellectuel congolais, et le troisième obstacle c’est la population congolaise. Nous nous proposons de traiter en trois articles séparés ces trois obstacles, et surtout proposer pour chaque obstacle une ou des solutions concrètes pour convertir l’obstacle en catalyseur de développement de la RDC. Car, de la même manière que le Congolais est lui-même obstacle à son développement, le Congolais lui-même doit se libérer de son emprisonnement par lui-même dans la mentalité du sous-développement, se transformer, pour devenir transformateur de son pays et instrument de développement scientifique, technologique et industriel de la RDC afin de réaliser le destin de la RDC qui est d’être le moteur du développement de l’Afrique.
2. Comment les dirigeants congolais peuvent-ils passer de l’obstacle à la solution?
Depuis l’indépendance de la RDC, il y a de cela plus de 60, le leadership congolais est un échec, pour dire le moins; c’est à vrai dire l’instrument même de la ruine de la RDC. En effet, la vérité sur le leadership de la RDC est la suivante: les présidents, les premiers ministres et ministres, les commissaires, sénateurs, députés, gouverneurs, et tous les administrateurs du pays, ces dirigeants qui se succèdent à la tête des institutions congolaises ne font que s’enrichir par vols et détournements d’argent du trésor public d’une part, et par des gros salaires qu’ils s’octroient sans justification et sans performance proportionnelle d’autre part. Cette vérité est factuelle, tout le monde constate et voit cela, ce n’est pas une accusation ou insulte, c’est de la vérité pure et simple. Si aujourd’hui, en RDC, le président de la république et son cabinet et ses conseillers, le Premier ministre et ministres et leurs cabinets et leurs conseillers, les sénateurs et députés nationaux, les gouverneurs et assemblées provinciales, les administrateurs des territoires, etc., qui sont au volant du développement de la RDC, s’ils croient, ou font semblant qu’ils sont en train de bien gérer le pays ou de faire des choses qui contribuent au développement du pays, alors non seulement ils vivent dans la contre-vérité, mais plus ils se condamnent eux-mêmes devant l’histoire, devant Dieu et devant le peuple congolais.
Cependant, une autre vérité à propos des dirigeants congolais est la suivante: les dirigeants congolais ne sont pas intrinsèquement animalesques, destinés par naissance à être médiocre et ruiner leur pays et leur peuple. Les dirigeants congolais ne sont pas intrinsèquement corrompus et corruptibles, non, pas du tout. Les dirigeants congolais sont créés par Dieu comme êtres humains intelligents, et sont capables de distinguer le bien du mal, de constater que leurs populations sont dans une pauvreté et une misère inacceptables. Les dirigeants congolais sont capables de se décider avec bravoure et détermination pour s’affranchir de leur instinct de survie, afin de travailler judicieusement pour mobiliser les populations congolaises à relever le défi du sous-développement de la RDC. Les dirigeants congolais peuvent donc devenir solution pour la renaissance et le développement rapide de la RDC. Mais comment concrètement?
2.1. Reconnaître que le pays va mal, le peuple souffre, et le leadership en est aussi responsable
Les dirigeants congolais doivent avant tout travailler sur leur propre conscience: reconnaître que le pays va mal, le pays est occupé et pillé; les infrastructures sont en état de délabrement total; il y a trop de vols et détournements d’argent destinés aux travaux publics, aux paiements des fonctionnaires de l’Etat y compris les soldats; il y a trop de corruption à la présidence, dans les ministères, au parlement, et dans les gouvernements provinciaux. Le pays en fait va très mal, et chaque dirigeant congolais doit prendre conscience qu’il est l’un de ces dirigeants qui contribuent à la médiocrité qui ruine le pays et plonge les populations dans la misère. Chaque dirigeant en RDC, en commençant par la présidence, doit examiner sa conscience et se demander comment se fait-il qu’il vit bien pendant qu’autour de lui/d’elle, dans son quartier, les gens vivent misérablement? Gouverneurs, membres des assemblées provinciales, sénateurs et députés, premier ministre et ministres, président de la république: vous êtes bien; chaque jour vous mangez bien et dormez bien; vous prenez soin de vos familles sans aucun problème; vous êtes véhiculés; vous allez vous faire soigner en dehors de la RDC; vous allez en vacance en Occident, etc. Mais juste à côté de vous, dans votre village d’origine, dans vos quartiers, villes et cités, vos condisciples de l’école, vos enseignants, vos fonctionnaires de l’Etat, vos policiers et soldats, vos propres gardes de corps, bref, vos compatriotes, vos populations marchent à pied, ne mangent pas bien et ne dorment pas bien, ne sont pas capables de payer les frais de scolarisation de leurs enfants, ne sont pas capables de prendre soin de leurs familles, leurs enfants vont au lit affamés, etc. Vous voyez cela et savez tout cela. Votre inaction ou complicité est et sera votre juge dans cette vie, devant le peuple congolais et devant l’Eternel.
Dirigeants congolais: le premier pas pour devenir solution au problème et catalyseur du développement de la RDC, c’est la transformation de votre cœur et de votre mental pour voir et reconnaître la vérité en face de vous; et cette vérité vous concerne; vous devez reconnaître que vos actions et inactions ne font qu’enfoncer la RDC comme peuple et nation dans le sous-développement. Il est vrai que ce sous-développement n’a pas commencé avec vous, mais vous êtes là au volant du pays pour conduire le pays sur le chemin de la sortie du sous-développement pour le relancer dans le développement. Mais le fait que vous êtes confortables et apparemment insouciants pendant que des centaines de vos compatriotes sont assassinés chaque semaine, chaque mois, par des groupes armés à travers le pays, et vous êtes ni révoltés ni au front à l’instar de vos collègues Ukrainiens, mais vous êtes plutôt dans le populisme et distraction, et pire encore, vous vous donnez des gros salaires non-mérités, et par surcroît vous détournez et volez l’argent qui devrait être utilisé pour entraîner et équiper les militaires et agents de sécurité, l’argent des salaires des soldats et des fonctionnaires de l’Etat, l’argent des travaux publics, et vous faites comme si tout va bien, non, vous n’échapperez pas au jugement du peuple congolais, au jugement de l’histoire et à la colère divine. Mais si vous reconnaissez votre responsabilité maintenant même, changez de cœur, et mettez en pratique des solutions qui sont proposées ci-dessous, alors vous serez pardonnés par le peuple congolais et vos âmes seront sauvées.
2.2. Cinq propositions concrètes pour relancer le développement de la RDC
Première proposition: 50% du budget national pour appuyer les créateurs d’unités de production dans les 145 territoires. Comment procéder? Le gouvernement congolais décide que cinquante pourcents (50%) d’argent du budget national soit directement utilisé pour mobiliser, motiver et appuyer des créateurs d’unités de production dans des villages, quartiers, villes et cités dans les 145 territoires. Il s’agit d’utiliser cet argent pour appuyer et renforcer la création des petites unités de production, ou améliorer des petites unités de production dans tous les territoires. C’est une chose facile à faire et la RDC a des experts qui peuvent détailler le mécanisme. Mais voici brièvement une façon de réaliser cet objectif: tout commence avec le gouvernement national qui, après avoir assigné 50% du budget national pour cet objectif, décrète que chaque territoire établisse la liste des unités de production dans son territoire, telles que menuiseries, charpenteries, poteries, forges, ateliers de productions des farines de maniocs et de maïs, garages des réparateurs et bricoleurs, fabricants des objets d’arts, des ustensiles de cuisines, des objets classiques, etc. On peut les trouver dans les groupements, villages, villes et cités de chaque territoire. Ce sont de telles unités de production qui doivent être appuyées avec le 50% d’argent du budget national. Ensuite, chaque territoire doit mettre sur pied un comité pour gérer et contrôler l’argent reçu pour appuyer les unités de production dans le territoire. Notez bien: il y a beaucoup d’ experts dans des ministères à Kinshasa qui sont payés mais ne font rien du tout, et pourtant ils ont la connaissance théorique pour créer des mécanismes de gestion que les territoires peuvent utiliser. Donc, ces experts des ministères doivent au moins une fois dans leur vie faire quelque chose pour le pays, en élaborant ces mécanismes de gestion pour les territoires. Ces mécanismes de gestion auront des détails sur comment chaque territoire doit contrôler sans faille l’usage d’argent d’appui aux créateurs d’unités de production, comment contrôler les progrès et comment collecter les rapports mensuels que les créateurs d’unités de production doivent faire pour rendre compte de ce qui se passe sur le terrain.
Un point important: tous les candidats doivent passer par une brève session d’information pour comprendre ce qu’est un contrat, les obligations, les responsabilités, et les conséquences de violation des termes et conditions d’un contrat. Pendant cette session, il sera expliqué aux candidats désirant recevoir le fond d’appui aux unités de production dans des territoires qu’ils doivent rembourser l’argent reçu sans intérêt, comme expliqué dans le contrat. Cet argent n’est pas pour bouffer, ou pour des urgences ou besoins de famille. On ne peut pas utiliser cet argent pour payer les frais scolaires des enfants, ou les frais médicaux. Les créateurs d’unités de production doivent signer le contrat qui explique les termes et conditions de réception de cet argent. Cela est important à cause de la mentalité actuelle de corruption et d’impunité qui gangrène la société congolaise. Ainsi, les termes et conditions du contrat montreront clairement que l’argent d’appui aux unités de production n’est pas un don, et que c’est remboursable sans intérêt au terme du délai indiqué dans le contrat. Une telle initiation aura des très bonnes répercussions dans le futur, en créant un environnement socio-économique où les Congolaises et Congolais deviendront capables de respecter des contrats signés et les paroles données.
Deuxièmement proposition: les dirigeants sillonnent continuellement le pays pour sensibiliser, mobiliser et motiver les populations à créer des unités de production pour leur autonomie financière afin de vivre avec dignité. Concrètement: le président de la république, le premier ministre et ministres, les sénateurs et députés, les gouverneurs et membres des assemblées provinciales, tous doivent visiter des quartiers, des villages, des villes et cités à travers le pays pour se rendre compte de comment l’argent d’appui aux unités de production dans les territoires est utilisé. Mais, c’est surtout pour sensibiliser et motiver les populations des territoires à prendre leur destin entre leur main, profiter de l’appui aux unités de production pour faire des choses qui assurent leur autonomie financière afin de vivre avec dignité. Les dirigeants congolais sillonnant les villages, quartiers, villes et cités peuvent dire quelque chose de ce genre:
- Nous venons vous faire savoir que votre gouvernement est avec vous. Vous ne devez pas attendre que le gouvernement vienne créer des petites menuiseries, savonneries, huileries, forges, ou des petits ateliers de production des farines de manioc et de maïs, ou des petits élevages des volailles, ou des petites piscicultures, etc., à votre place, dans votre quartier, dans votre village, dans votre cité, dans votre ville. Le gouvernement a débloqué l’argent pour soutenir ceux et celles qui créent ces unités de production pour qu’ils puissent réussir, devenir prospères et autonomes financièrement, rembourser sans intérêt l’argent reçu de l’Etat afin que les autres puissent aussi recevoir cet argent pour créer des petites unités de production. Ainsi nous allons tous devenir prospères et vivre avec dignité.
- Chers recteurs, DG, directeurs, professeurs et intellectuels, nous vous encourageons d’organiser chaque semaine dans vos écoles et instituts des ateliers de réflexion pour rassembler les jeunes et les populations à réfléchir sur comment créer des petites unités de production, comment gérer ces petites unités de production pour grandir, comment travailler en deux ou trois ou en groupes en respectant le contrat qui assigne les tâches et responsabilités de chacun. Nous comptons sur vous, nos éducateurs, pour la transformation de notre peuple en peuple créateur, entrepreneur et industrialiste.
- Chers jeunes étudiants, jeunes intellectuels et jeunes professionnels: vous avez une expertise spéciale sur Internet. Vous utilisez cela chaque jour avec vos réseaux sociaux. Mais ne vous limitez pas à simplement transférer des photos, des nouvelles de toutes sortes, des souhaits d’anniversaire, etc. Utilisez l’Internet pour chercher d’informations sur comment créer et gérer d’unités de production. Si vous allez par exemple dans Google, Yahoo, YouTube et tapez « comment on fait ceci, comment créer ceci, comment on gère une affaire », beaucoup d’informations seront à votre disposition. L’Internet est une bibliothèque au bout de vos doigts, profitez-en pour créer et gérer des unités de production, devenir financièrement autonome et vivre avec dignité.
- Les dirigeants doivent encourager et motiver les gens en leur faisant savoir que créer une unité de production est un risque que l’on prend; il faut planifier diligemment ce qu’on veut faire et comment on veut faire cela. Il faut faire la liste des possibles difficultés qui peuvent faire échouer votre projet. Mais c’est toujours par essai-erreur que l’on arrive à perfectionner ce qu’on fait. Par conséquent, il ne faut pas vite sauter sur l’argent, car l’argent ne fait pas des choses. C’est plutôt la tête qui réfléchit, planifie et met sur pied des étapes pour exécuter un projet. Il faut toujours commencer petit, faire un essai, et voir comment ça va marcher. Il faut enlever de la tête l’idée qu’avec beaucoup d’argent on va nécessairement réussir; non; ce n’est pas vrai. On réussit pas parce que c’est à cause de l’argent, mais on réussit seulement si on a bien réfléchi et bien planifié.
- Les dirigeants doivent insister auprès des populations que se lamenter continuellement, attendre que le gouvernement vienne distribuer de l’argent, ou vienne faire ceci ou faire cela, ce n’est pas du tout comme ça qu’on se développe. Un milieu, un peuple, un pays se développe lorsque les gens, comme vous, individuellement, en famille, ou en petits groupes, réfléchissent et travaillent pour fabriquer sur place ce dont ils ont besoin, en utilisant les moyens locaux et les ressources locales. La RDC a d’immenses ressources naturelles, mais nous ne transformons pas sur place ces ressources naturelles en produits finis pour nos besoins locaux. C’est ce que nous devons commencer à faire maintenant.
Imaginez donc que les dirigeants congolais puissent continuellement sillonner le pays en tenant un tel langage devant les populations des villages, villes et cités qu’ils rencontrent: ça sera une révolution transformationnelle. De cette façon-là, les dirigeants congolais qui sont actuellement des obstacles au développement du pays deviendront des catalyseurs puissants de développement en mobilisant et en motivant les habitants de la RDC à devenir transformateurs de leurs familles et de leurs milieux de vie.
Troisièmement proposition: retraiter tous les officiers militaires avec grand honneur. Le gouvernement congolais doit retraiter immédiatement et avec honneur tous les généraux et commandants des armées congolaises jusqu’aux capitaines, et sans exception. Pendant qu’ils sont honorés pour leur service à la nation, le gouvernement congolais contracte rapidement et immédiatement une ou des compagnies militaires privées du Canada, d’Australie ou de Nouvelle Zélande, pays qui sont neutres et sont aussi des puissances militaires dans le monde. Ces compagnies vont très rapidement former des jeunes officiers congolais dans la discipline et la maîtrise des arts et techniques militaires, sur place en RDC. Ça sera une transformation rapide et spectaculaire. En voyant cette transformation spectaculaire, aucun pays voisin n’osera badiner avec la RDC. A cet effet, il faut consacrer quinze pourcents (15%) du budget national.
Quatrièmement proposition: réduire et rendre les ministères plus efficaces. Le gouvernement doit immédiatement réduire les ministères congolais aux ministères suivants: ministères de défense, de l’intérieur, des affaires étrangères, de l’économie, de l’éducation, de la santé, de la justice, et combiner tous les autres dans deux ou trois ministères, avec des descriptions claires de ce que chaque ministère doit faire, et comment mesurer l’accomplissement de chaque ministère. Il faut aussi réduire le nombre des députés nationaux à 145 en fonction d’un député par territoire, et ils doivent habiter et travailler dans leur territoire respectif, mais se réunir trimestriellement pour deux semaines dans la capitale du pays ou un autre lieu dans une province pour légiférer sur les affaires du pays. Il faut aussi réduire le nombre des sénateurs à 26 en fonction d’un sénateur par province. Eux aussi doivent résider et travailler dans leur province respective, et se réunir trimestriellement à la capitale ou dans un autre lieu dans le pays, au même moment que les députés nationaux, ou en différé, dépendant de comment faire fonctionner mieux ces deux chambres. Cette réduction concerne aussi la présidence de la république.
Cinquièmement proposition: séparer les entreprises publiques des nominations et influences par les politiciens. Il s’agit d’autonomiser les entreprises d’Etat, y compris les instituts d’enseignement supérieur et universitaire publics. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire que chaque entreprise ou institution d’enseignement supérieur et universitaire de l’Etat se gère de façon autonome. Le président de la république est le commandant suprême des armées de la RDC, il n’est pas commandant suprême des entreprises publiques de la RDC. Il n’a donc pas à se mêler dans les nominations et gestion des entreprises publiques du pays. Par exemple: c’est l’entreprise elle-même, dans sa structure fonctionnelle, qui doit engager son Directeur Général (DG) et tous ses employés sans intervention des dirigeants politiques. L’entreprise rend directement compte au public, c’est-à-dire au peuple, parce qu’elle est entreprise publique. Pour cela, elle sera obligée de publier mensuellement ses dépenses et recettes pour que le peuple puisse savoir ce qui se passe. Les bénéfices que l’entreprise transfère au trésor public seront aussi publiés pour que le peuple le sache. Ainsi, si l’entreprise a des difficultés ou des problèmes, tout le monde saura de quoi il s’agit. Ce n’est donc pas un arrangement qui se fait au niveau de la présidence ou du ministère pour nommer des incompétents à la tête des institutions publiques, une pratique qui n’a fait que et ne fait que générer corruption sur corruption, ruiner et paralyser les entreprises publiques. Avec l’autonomisation des entreprises publiques, il n’y aura plus de corruption, et tout se fera dans la transparence.
Jusque-là, il est mentionné 50% du budget national pour appui aux unités de production dans les territoires, et 15% du budget national pour la réforme de l’armée nationale. Le reste, 35%, c’est pour réformer et faire fonctionner les entreprises publiques, les ministères et la présidence. Cet argent est et devrait être amplement suffisant pour ça.
Nous lançons un défi au gouvernement congolais de s’affranchir de la peur et des hésitations afin de mettre en pratique ces propositions, et il sera joyeusement surpris du résultat spectaculaire en termes de progrès dans tous les domaines que ces propositions vont engendrer.
3. Conclusion
Les dirigeants congolais sont le premier obstacle au développement de la RDC: c’est un fait vrai sans aucun doute. Mais les dirigeants congolais peuvent se libérer pour devenir moteur du développement de la RDC. Imaginez que le président de la république, le premier ministre, chaque ministre, chaque sénateur, chaque député, chaque gouverneur, etc., tient des discours mobilisateur et motivationnel comme décrit ci-haut partout où il/elle se rend à travers le pays! Ajouter à cela le moyen financier (50% du budget national) mis en œuvre pour soutenir cette mobilisation… En tout cas, si les dirigeants congolais, de la présidence aux administrateurs des territoires mettent en pratique ce qui est dit dans cet article, la relance de la RDC dans le développement sera comme une fusée qui décolle en direction de l’orbite. La vitesse de la relance de la RDC dans la sphère de la manufacture sera extraordinaire. En une année, la transformation mentale et le déclenchement de création des unités de production par des jeunes filles et jeunes garçons et les populations sur toute l’étendue de la RDC auront lieu de façon spectaculaire. Dans trois ans, les produits « made in the DRC& » (Democratic Republic of the Congo) seront partout en Afrique. En cinq ans, les innovations et manufactures auront lieu sur toute l’étendue de la RDC, et les populations congolaises des villages, villes et cités fabriqueront et produiront des choses sur place pour leurs besoins et pour vendre le surplus dans toute l’Afrique et dans le monde. La prospérité sera partout visible en RDC, et l’engouement actuel en RDC de devenir politicien ou député pour gagner de l’argent et devenir rapidement riche va s’évaporer parce que partout les gens deviendront prospères à travers leurs unités de production qu’ils créent. Et en dix ans, comme nous l’avons déjà dit ailleurs, la RDC va surprendre le monde en se hissant parmi les pays à industrialisation croissante.
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Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’Université aux USA
tongele@cua.edu