La problématique

Jean-Jacques Bidwaya
Webmaster
Le bassin du fleuve Congo constitue l’une des principales richesses au cœur de l’Afrique dont la pérennité repose uniquement sur les politiques mises en place pour sa préservation.
En tenant compte du mouvement des populations mondiales qui tend à accentuer l’exode rural vers les centres urbains, il serait intéressant de réfléchir sur la manière de canaliser ce mouvement le long de grands axes de communication, de telle sorte à contourner la forêt équatoriale.
Propositions de solution
A l’image du “Livre blanc” que Jacques Delors a proposé dans les années 80, relatif aux grands chantiers (par exemple le TGV européen) qui ont contribués à la relance économique de l’Union Européenne, la conquête du pouvoir en RDC pourrait reposer sur deux grands chantiers: la dorsale et la boucle.
La dorsale
C’est l’établissement d’un chemin de fer électrifié à double voies qui relierait la ville de Lubumbashi au port en eau profonde de Banana. Cette voie de communication traverserait le grand Katanga, le grand Kasaï et le grand Bandundu en passant par Kinshasa, la capitale, pour aboutir à l’océan Atlantique via le Bas-Congo.
Inga est en mesure de générer assez d’électricité pour assurer le bon fonctionnement de cette ligne. En outre, le même barrage serait capable d’alimenter le projet Maluku qui consistait à son origine, dans les années 70, à la mise en place d’une sidérurgie capable de produire du fer! Ici, une usine de production d’éléments de base que sont les câbles électriques et les rails destinés au chemin de fer, serait déjà un bon début…
La boucle
Il s’agit ici de mettre en valeur la principale voie de communication qui traverse tout le bassin hydraulique du Congo qu’est le fleuve Congo!
Comment peut-on concevoir qu’il fallait quelques jours pour rallier Kinshasa à Kisangani en bateau dans les années 60 et que, à l’heure actuelle, c’est en terme de semaines que le voyage s’effectue?
Un programme de balisage et de dragage des cours d’eau, sans oublier la construction des ports, est à mettre en place pour sécuriser la navigation sur ces voies naturelles de communication! Tel est le devoir d’un État responsable.
Voici donc deux chantiers colossaux qui assureront le développement définitif du Grand Congo et qui nécessiteront pas moins de deux mandats présidentiels (au moins 10 ans) pour les voir aboutir!
En conclusion
Non seulement ce plan garantit la préservation de la forêt, il offre au pays l’opportunité de poursuivre un objectif de développement étalé sur plusieurs années et générera une offre d’emplois sans précédent.
Ce projet ne peut être porté que par un parti politique résolument tourné vers l’avenir, capable de mettre en avant des propositions inédites, de manière à le démarquer de tout ce qui existe actuellement en RDC.
Jean-Jacques Bidwaya
Email: jjb@kantoo.net
Si on arrive, par exemple, à rapatrier le reliquat de l’escroquerie du programme de 100 jours planqué par les frappeurs en Rolex, on pourrait lancer ce super projet.
A la société civile et aux diasporas de sensibiliser les ONG anti-corruption et les députés de gauche dans les pays où ces millions sont planqués pour lancer des plaintes tous azimuts en vue d’obtenir des ordonnances de gel des avoirs de ces voleurs. C’est possible. Des jurisprudences existent. On ne récupérera pas tout ce pognon mais cela va empêcher ces kakistocrates d’en jouir…
Ainsi, cher Jo Bongos, on saura « qui a mis eau dans coco »! lol
Faudrait-il absolument attendre de récupérer l’argent du projet de 100 jours pour concrétiser ce grand projet ?
À mon humble avis, être tourné vers l’avenir voudrait dire chercher à concrétiser ce projet grandiose coûte que coûte.
VISION À LONG TERME ET PRÉVISION À MOYEN/COURT TERME ! Apparemment notre WebMaster est un excellent Project Manager ou Project Leader ayant une connaissance approfondie et étendue avec des solides aptitudes analytiques dans la gestion des projets. Cet article contient un excellent projet qui nous a épaté mais il y a un bémol comme toujours en RDC occupée, notre pays est malheureusement occupé et ne pas penser à long terme, nos Dirigeants Politichiens soumis au Rwanda de Paul Kagame sont tous des COLLABOS et des OCCUPANTS. Un tel projet d’une envergure
aussi grandiose n’arrangera point leur postulat sir le Collaborationnisme et la Dictature Tshilombiste juxtaposée sur l’Occupation Rwando-Ougandaise. Tshilombo-Pétain président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE et ses Challengers soumis au Rwanda qui concourent à ces -èmes élections pièges à cons truquées d’avance organisées par la CENI pro Rwanda lubalisée ne sauront pas mettre en place ce GRAND PROJET. En moins que les 2 millions des Jeunes Nilotiques Banyarwandas qui étudient à l’étranger s’attellent à le réaliser dans les 15 ans à venir car l’Empire Hima (EAC) fait des prévisions à long terme dans notre pays alors que nous-mêmes Vrais Kongolais sonmmes aux abonnés absents sans prévisions à court et à moyen. Il est temps que notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE se libère du carcan inextricable de l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE pour que le développement structurel et la construction des nouvelles
infrasctrures détaillés dans cet article voit le jour afin que le monde sache que William Ruto (Président Nilotique du Kenya) avait tort de dire « Ils (Kongolais) ne savent que chanter et porter des pantalons enfilés au-dessus du nombril », pour que son Frère Nilotique Rwandais Paul Kagame qui affirmait sans pince rire “Ils (Vrais Kongolais) devraient se demander pourquoi l’Armée Rwandaise va au Congo » ne continue plis de manipuler nos Politichiens RDCIENS COLLABOS CONTEMPORAINS de l’OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE. Ainsi soit-il. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
Merci infiniment pour les compliments et en parfait accord avec vous pour ce que vous appelez « l’Occupation Rwando-Ougandaise ». Certainement que la dissuasion des forces militaires congolaises devrait tenir une place prépondérante dans l’esprit de nos dirigeants, compte tenu du passé glorieux de la Force Publique à l’étranger…
*ne peut pas penser à long terme…
Cher Bidwaya,
Bravo pour vos propositions,j’ai néanmoins un bémol ! Voici en effet un projet ambitieux et nécessaire pour le pays. Il devra préserver et rentabiliser notre fleuve mais aussi la forêt équatoriale et les axes autour ! Si on le prévoit sur plusieurs années ( au moins 10 ans) est-ce une raison qu’il ne
soit porté que par un parti politique tourné vers l’avenir ?
Tous les patis responsables doivent être tournés vers l’avenir en même temps que la continuité de l’Etat comme les nécessités du développement du pays appelent qu’un tel projet soit celui de toutes les forces politiques.
Merci infiniment, cher Nono, pour le bravo!
Vous êtes dans le vrai concernant les partis politiques et je me délecte des ecrits du Mbuta Mayoyo à ce sujet…
Néanmoins, pour dire vrai, mon écrit est aussi la réponse que je formule systématiquement aux différentes formations politiques du pays qui tentent de m’interresser à leur projet.