
Le franc congolais en baisse

Depuis quelques semaines, le franc congolais connaît une dépréciation face au dollar américain. Cela fait pourtant plusieurs années que le franc est resté stable. Le dollar américain s’échangeait contre 2.000,00 francs sur le marché parallèle, qui est l’indicateur de référence. Subitement, le dollar est passé dans une fourchette allant de 2.150 à 2.500 francs. Il s’échange actuellement à 2.200 francs. Mais sur le marché officiel, le dollar se négocie, au 10 mars, contre 2.037,9 francs. Étant donné qu’il existe un lien mécanique entre le taux de change et l’inflation, les prix des produits de première nécessité ont pris l’ascenseur. Ce qui ravive les tensions sociales à cause de la baisse du pouvoir d’achat de la population. Ainsi cette hausse des prix vient s’ajouter à l’inflation importée; générée par la guerre en Ukraine à partir de février 2022. Généralement, le premier trimestre de l’année se traduit par des déficits budgétaires. Ce n’est qu’après que les recettes budgétaires commencent à augmenter suivant la courbe de Gauss. L’année 2023 n’y a pas échappé. Les émissions monétaires qui en résultent provoquent la dépréciation de la monnaie. La situation actuelle est aussi imputable à des phénomènes de spéculation et d’anticipation par suite de la politique de la Banque centrale du Congo visant à dédollariser l’économie. Certains paiements qui étaient jusques là effectués en dollars américains l’ont été en francs congolais. Les bénéficiaires de ces paiements en monnaie locale se sont rués sur les devises étrangères provoquant ainsi un déséquilibre sur le marché des changes. La loi de l’offre et de la demande jouant, le franc a connu une dépréciation face au dollar américain.
À la suite de la hausse des prix des carburants à la pompe et de la dépréciation du franc, le gouverneur de la Ville de Kinshasa, M. Gentiny Ngobila a publié vendredi 10 mars, une nouvelle grille tarifaire des transports urbains. Le tarif de certains trajets passe officiellement du simple au double. Mais de manière générale, cette augmentation est de 10%, bien en deçà des attentes des transporteurs. Ce qui ne manquera pas d’entraîner des répercussions sur l’inflation. Celle-ci est projetée à 9,7% en 2023 contre 13,2% en 2022. Au rythme actuel de la formation des prix, cet objectif d’inflation en 2023 pourrait être complètement dépassé. Les risques d’une inflation à deux chiffres planent donc sur le pays. Ces risques sont d’autant grands que l’année 2023 est proclamée celle des élections. L’argent en espèces va beaucoup circuler durant les campagnes électorales et accroître la demande de biens et subséquemment des devises. Pour des visées électoralistes, le gouvernement pourrait aussi ramollir face aux revendications salariales des fonctionnaires et agents de l’Etat. Suivant la BAD (Banque africaine de développement), les élections de 2023 devraient augmenter les dépenses publiques et creuser légèrement le déficit budgétaire. La valeur du franc congolais va diminuer comme la quantité des billets en circulation augmente. L’instabilité sécuritaire dans l’Est du pays pourrait amener les opérateurs économiques à faire de moins en moins confiance en l’avenir du pays et à ralentir leurs investissements. Si les conditions sécuritaires continuaient à se détériorer, ils vont davantage recourir à la spéculation et à des anticipations qui vont à leur tour alimenter la dépréciation monétaire et l’inflation.
Les conséquences de la dollarisation de l’économie congolaise
Le dollar américain est omniprésent dans toutes les transactions. Les prix sont affichés en dollars, les guichets automatiques des banques distribuent de préférence les dollars, les frais scolaires sont libellés en dollars. Il en est de même des loyers, des prix des maisons, des salaires, des frais d’hôtel et de restaurant etc. La dollarisation a été une réponse spontanée à l’hyperinflation et aux politiques budgétaire et monétaire chaotiques des années 1980-1990. C’est l’époque de la rareté des signes monétaires (billets de banque en monnaie locale), des pyramides financières appelées BINDO, de l’émission des vrais-faux billets de banque, des pillages des industries et des commerces et de la criminalisation de l’économie. Une forte dollarisation de l’économie comme celle que nous subissons recèle des inconvénients. Elle limite la portée des actions de la Banque centrale du Congo. La transmission du taux d’intérêt directeur est diluée comme la majeure partie de l’intermédiation se fait en dollars. Les dépôts bancaires en monnaie étrangère représentent plus de 80% du total des dépôts bancaires et plus de 60% de la masse monétaire. Ces chiffres ne prennent pas en compte les billets étrangers en circulation et hors circuit bancaire, ce qui conduit en fait à une sous-estimation de la dollarisation.
Les niveaux élevés de dollarisation signifient la perte de marges de manœuvre en termes de politique monétaire, la dépendance excessive à l’égard des réserves en devises étrangères pour maintenir la stabilité monétaire et bancaire ainsi que la perte des revenus de seigneuriage. En d’autres termes, du fait de la dollarisation excessive de l’économie, la politique monétaire de la Banque Centrale du Congo a une portée limitée. Elle s’exerce sur moins de 30% de la masse monétaire en circulation. La banque centrale ne peut pas non plus jouer son rôle de prêteur de dernier ressort comme les dépôts sont effectués principalement en devises étrangères. Battant la monnaie, elle ne bénéficie pas non plus des droits de seigneuriage importants, à savoir les revenus provenant de la différence entre la valeur de l’argent et son coût réel de fabrication. Enfin, la dollarisation rend les réserves en devises plus vulnérables aux fluctuations de certaines dépenses, soit par le canal de la conversion de la monnaie locale en devises, soit à travers les transferts de dépôts à l’étranger. Des actions doivent être entreprises pour inciter les résidents à détenir les actifs financiers en franc (dédollarisation financière). Il faut aussi prendre des décisions d’utiliser le franc comme unité de compte dans toutes les transactions officielles (dédollarisation réelle).
Vivement des réformes
A l’instar de la plupart des pays africains, le Congo doit privilégier l’utilisation de la monnaie nationale dans les transactions courantes au lieu du dollar américain. Il y a quelques années, le FMI recommandait de concentrer les efforts sur la réalisation des conditions préalables à la dédollarisation, à savoir: (i) maintenir la stabilité macroéconomique et relever la couverture des réserves internationales afin de renforcer la crédibilité de la monnaie; (ii) préciser que l’objectif principal dans le cadre de sa mission est le maintien de la stabilité des prix; (iii) recapitaliser la Banque centrale du Congo et en rétablir l’indépendance et la responsabilité opérationnelles; (iv) faire adopter la loi bancaire, afin de définir précisément le cadre légal et réglementaire du secteur; et (v) renforcer l’infrastructure financière actuelle, notamment le cadre de la supervision, les systèmes de paiements et les filets de sauvegarde.
Des mesures budgétaires et monétaires sont nécessaires pour renforcer la stabilité du taux de change. Les politiques classiques porteront sur l’intervention de la Banque centrale sur le marché des changes avec le risque d’amenuiser les réserves de change. Il y a aussi le relèvement du taux directeur ainsi que l’élargissement des fourchettes d’appels d’offre des bons BCC. La question est de savoir si ces instruments sont efficaces dans une économie fort dollarisée. Quant au gouvernement, il devra poursuivre les efforts de mobilisation des recettes budgétaires. Si la dépréciation de la monnaie continue, la population qui est déjà appauvrie, verra sa misère s’accroître. L’effet mécanique des déficits budgétaires et des émissions monétaires sur un marché financier aussi étroit est à redouter. Le degré d’ouverture de l’économie doit aussi diminuer. Le pays dépend des importations pour satisfaire la demande locale. Et pourtant, le développement économique durable du pays est impossible sans une industrie nationale. Le pays pourrait connaître un taux de croissance de 8,0% en 2023 contre une estimation de 8,5% en 2022 grâce essentiellement au secteur minier. Cette croissance aurait pu être plus forte si les autres secteurs étaient aussi dynamiques.
La production manufacturière locale doit être favorisée au détriment des Importations qui nécessitent des devises. Cela demande évidemment des réformes. Le pays doit se doter des infrastructures viables, un bon climat des affaires ainsi qu’une justice qui protège les citoyens et qui offre des garanties aux investisseurs. Il est déplorable de constater que le Congo qui était, en 1960, le pays le plus industrialisé d’Afrique après l’Egypte, est à la traîne aujourd’hui. Le pays se retrouve aujourd’hui, selon la BAD, à la 16ème place du classement des économies africaines les plus industrialisées en 2022. Avec un score de 0,84 sur 1, l’Afrique du Sud reste le pays africain le plus industrialisé, suivi par le Maroc (0,83) et l’Egypte (0,78), tandis que le top 3 des économies les moins industrialisées du continent est composé de la Gambie (0,3455), du Burundi (0,3483) et de la Guinée-Bissau (0,3663). La BAD appelle les pays à adopter « des politiques industrielles plus proactives pour favoriser la croissance dans les secteurs les plus prometteurs ».
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Gaston Mutamba Lukusa
13 thoughts on “Le franc congolais en baisse”
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Comme toujours, notre frère Mutamba présente avec maestria la situation économique, financière et monétaire de notre pays. A quelques détails près, je suis d’accord avec lui. Concernant la destruction de notre tissus industriel, j’aimerais quand même préciser que cela date exactement des années 1973 avec la Zaïrianisation qui a littéralement plombé notre outil de production, les pillages n’ont été que le prolongement de cette folie paranoïaque qui s’est emparé de toutes les couches de la société congolaise. Factuellement , notre pays connaît deux types d’inflation: l’inflation structurelle qui pour origine le caractère rentier de notre économie et l’inflation conjoncturelle ou inflation importée provoquée par les causes exogènes notamment la guerre Russo-Ukrainienne. Selon Mme Kabedi la gouverneure de la banque centrale, notre monnaie est stable, la légère dépréciation qu’on observe aujourd’hui est due à la spéculation, car, les cambistes ne respectent les instructions édictées par la banque la centrale. Concernant le déficit budgétaire, nous savons tous que les mois de janvier et février sont difficiles en terme de mobilisation des recettes par les régies financières, mais si j’en juge par la dernière rencontre qui a réuni le ministre des finances, la gouverneure de la banque et les responsables des régies financières, ces dernières ont dépassé les assignations en moyenne de 8 % cequi est de bonne augure pour la suite, néanmoins, les autorités doivent entamer les réformes indispensables pour booster notre croissance. Enfin, l’industrialisation du pays dépend de plusieurs facteurs, entre autres, le fait de disposer d’une mains d’œuvre qualifiée qui va permettre d’assurer une grande productivité. Il faut aussi créer un fond souverain à partir de ressources générées par la production artisanale des certains minerais notamment le cobalt et l’or. Je termine par féliciter notre frère qui fait une grande œuvre utile pour expliquer des problèmes très techniques avec des mots relativement compréhensible par le plus grand nombre.
DÉDOLLARISATION FINANCIÈRE ET RÉELLE DE L’ÉCONOMIE RDCIENNE SONT UNE NÉCESSITÉ DU BIEN ÊTRE SOCIAL ! En RDC occupée par les Banyarwanda, les 4 Agents du CIRCUIT ÉCONOMIQUE (Entreprises, Ménages, Établissements financiers ou Banques et Administrations publiques ou État) sont sens dessus dessous. Autant les 2 premiers agents (Entreprises et Ménages) sont très pauvres, sous perfusion ou sans aides sociales, autant les 2 autres (Banques et État) sont faillis et ne permettent pas un fonctionnement normal du circuit économique. L’Occupation étrangere Rwando-Ougandaise a mis le grain de sable dans l’engrenage économique en confisquant impunément 70 % d’entreprises publiques par la création des sociétés de portefeuille parallèles. La Sorcière Olive Lembe Sita Kanambe, la femme de l’imposteur Rwandais Kanambe alias Joseph Kabila que Tshilombo-Pétain président protocolaire JOUISSEUR TRAÎTRE protège par un DEAL MAFIEUX est la figure de proue des malheurs des ménages RDCiens, cette dame Satano-occulto-nécromancienne appelée Maman di Maman pour son mécénat popiliste et ses donations post mortem hypocrites détient tout le secteur du froid et de l’importation des denrées alimentaires surgelées en RDC occupée par les Banyarwanda
Toutes les chambres froides de Kinshasa la Poubelle lui (Olive Lembe Sita Kanambe) appartiennent, du moins sont sous son contrôle hitlérien. Une simple restructuration de ce secteur alimentaire très important peut permettre la DÉDOLLARISATION FINANCIÈRE et RÉELLE de l’école RDCIENNE. BRICS, FIN DU DOLLAR COMME MONNAIE ÉTALON D’ECHANGE ET LA SVB (SILLICON VALLEY BANK) 16 ÈME BANQUE DES USA VIENT DE FAIRE FALLITE ! Si une BANQUE qui a 209 milliards d’ACTIFS s’effondre comme ça, ce qu’elle avait plusieurs ACTIFS TOXIQUES cachés dans une BULLE FINANCIÈRE remplie des SUBPRIMES & PRODUITS (titres obligations & SICAV) SPÉCULATIFS or les spéculations des banques commerciales et nationales furent interdites lors du CRASH BOURSIER de 1929. En RDC occupée où les Banques locales ne possèdent pas d’actifs importants en milliards de dollars, si SPÉCULATION FINANCIÈRE des Banques il y a, ce qu’elle ne bénéficie qu’aux POLITICHIENS COLLABOS ET OCCUPANTS VOLEURS ESCROCS qui détiennent toutes ses Banques comme leurs jouets personnels. La Thesaurisation des devises par les Politichiens Voleurs Escrocs dans les caves de leurs villas et la Fuite des capitaux en devises vers l’étranger (Paradis fiscaux et Banques) sont la cause principale de la dépréciation de la monnaie locale et de l’inflation galopante continue depuis des années. Tout économiste aguerri sait que la Planche à Billets est toujours contrôlée en Occident afin que l’inflation sur le marché se limite au minimum à 2 % pour la stabilisation des prix sur le marché, le marché financier étant souvent volatile et incertain, la rareté des devises étrangères est une technique diabolique pour asphyxier, tuer le PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE. En RDC occupée par les Banyarwanda, la montée exponentielle des prix des produits de 1ère nécessité est le contraire de la stabilisation des prix malgré la trop pleine circulation des monnaies locales et devises, les commerçants dont l’achalandage est quasi riche font monter délibérément les prix des produits de 1ère nécessité alors que le panier de la ménagère est troué, le pouvoir d’achat nullissime, les emplois durables rares et inexistants, l’épargne en déshérence, résultat des courses presque toutes les Banques RDCIENNES sont en faillite et ne servent qu’à la bancarisation des salaires des fonctionnaires publics et politiques ainsi qu’aux opérations bancaires de la présidence protocolaire par le vol, les fausses factures, la surfacturation, le détournement des deniers publics, la gabegie financière et les dépassements budgétaires à la con. « On ne peut pas devenir riche en étant politicien à moins d’être un escroc. » dixit Harry Truman. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA
*mécénat populiste…
*permettre la DÉDOLLARISATION FINANCIÈRE et RÉELLE de l’économie RDCIENNE…
Si je comprends bien la dépréciation du franc Congolais en cours est due à beaucoup de causes mais elle flambe mettant à l’épreuve le social de la population. Ce que je ne comprends pas bien c’est qu’en même temps on nous vante un budget, des recettes et une croissance en hausse. Dans ma compréhension de profane cette situation économique va avec des deficits budgétaires et pourquoi pas des dépenses publiques accrues tous étant pas toujours innocents et donc avec des coupables auxquels on doit ajouter un déficit de politique monétaire de la part des autorités politiques et de la banque centrale. Ma question aux connaisseurs serait de savoir si ces dernières ont la volonté et la capacité d’appliquer de suite des solutions ? Y’a-t-il un rôle du là dedans aux cambistes et apparentés ?
GML,
Pour rendre concrètes toutes ces théories économique, il faut un pré-requis : L’ existence d’un ETAT. Ce qui n’est pas le cas au Congo actuellement. Il faut d’abord ressusciter le cadavre ( mboka oyo esi ekufa…). On ne peut pas parler d’Economie dans un pays dont la gouvernance et les richesses sont accaparées par un conglomérat d’aventuriers et frappeurs sans vergogne.
Mais, cher GML, dans cette jungle-bidonville là tout est en baisse, au sens propre et au fuguré.
La destruction des richesses, l’hyperinflation et la paupérisation généralisée de la population ne sont pas à démontrer dans cette sphère là; ajouter à cela l’insécurité qui est devenue notre pain quotidien, avec Kinshasa comme la capitale du royaume des enfers!
C’est avec étonnement que j’ai suivi les déclarations tapageuses voire insultantes en l’endroit de Mme Kabedi gouverneure de BCC de part de Noël Thiani. il l’a traitée d’incompétente. Monsieur Thiani qui cherche à ventre son fameux plan Marshall pour le Congo de 15 milliards sur 15 ans ne rate aucune occasion pour donner des leçon au monde entier, se faisant passer pour le meilleur économiste du Congo. Avec un tel manque de modestie, il y a lieu de s’interroger sur la crédibilité de son plan qu’il ne cesse de réactualisé au gré des crises conjoncturelles et systémiques qui frappent les économistes du monde. Preuve que son plan brille par son incohérence. D’ailleurs quand on y regarde sérieusement, son plan qui consiste à procéder par des opérations de troc des minerais contre des milliards de dollars ne différent pas des contrats chinois qui sont décriés aujourd’hui. En plus, quand on sait que cet argent viendra des banques commerciales qui vont demander des taux d’intérêt souvent prohibitifs, cela fait vraiment réfléchir sur les compétences de notre super économiste. Aujourd’hui, le Congo est étroitement surveillé par le Fmi pour cequi est sa politique monétaire, et de la stabilité du cadre macro-économique. La gestion du pays se fait aujourd’hui sur base caisse, c’est à dire que le gouvernement ne dépense que les ressources disponibles, on peut de temps en temps émettre des bons de trésor mais pas plus. Alors prétendre que le gouvernement recourt à la blanche à billet est une malhonnêteté inaccessible de la part de quelqu’un qui passe son temps à donner de leçon. Le fmi a accordé les facilités élargie des crédits au Congo parce que lr pays respecte ses engagements. La petite dépréciation du franc congolais est due principalement à la spéculation et aussi à la pénurie de certains produits de consommation courante comme le pain parce que le prix de farine a presque triplé, le transport à cause de l’augmentation du prix du carburant – et ce malgré l’intervention de l’Etat qui le subventionne massivement. Le pays dispose actuellement des ressources suffisantes en terme des réserves de change pour soutenir efficacement le franc congolais. Il y en a marre avec ces prophètes de malheur qui ne voient que le train qui arrive en retard.
« Il y en a marre avec ces prophètes de malheur qui ne voient que le train qui arrive en retard ». Qu’importe la communication et le bon sens à travers le monde sont ainsi faits que les trains qui arrivent en retard sont plus utiles à sonder l’état du monde. Mais où sont ici les trains qui arrivent à temps car à part ces fameux succès macroéconomiques le social de la population empire jour après jour, à se demander où vont toutes ces recettes tant vantées, dans les poches des dirigeants detourneurs impénitents ou dans le panier de la ménagère ? L’utilité publique d’un économiste ne reside-t-elle pas d’abord dans ce souci ? Une question de profane, qu’est la majorité des Congolais pour laquelle la « petite dépréciation » du franc Congolais est un enfer sur terre.
@Elombe. M Noel Tshiani est un personnage toxique! Il est revenu d’Amerique imbu de lui-meme et convaincu que dans ce pays il n’y a que deux postes auxquels il peut briller de mille feux: le fauteuil presidentiel ou le gouvernorat de la banque centrale. Tout au plus condescend-il a etre professeur d’universite. Tout gouverneur de la banque centrale autre que lui ne peut -etre qu’incompetent! En plus, si ce gouverneur de la banque centrale est une dame, il ne faut pas en attendre des miracles! L’homme est un expert des questions monetaires. Je ne lui dispute pas cela, mais il n’est pas super economiste! Toute l’agitation qu’il a provoquee avec son histoire de ‘congolais de pere et de mere’, c’est pour se rappeler a l’attention du President de la republique. Il croyait servir a court terme les interets de l’actuel president et a long terme les interets des futurs presidents. Son compere Nsingi pululu avait deja compris que si cette proposition de loi n’a pas l’appui de Fatshi, il n’a aucune chance d;aboutir a quoi que ce soit! Fatshi a vecu en Europe, et il connait les dangers du racisme! Neanmoins, Dr Tshiani Muadiamvita peut toujours servir la republique dans le domaine qui est le sien, par exemple en participant a l’eclosion de banques a capitaux congolais. Comme il le dit lui-meme, et la je suis totalement d’accord avec lui, il n’est pas normal que toutes les banques commerciales du pays soient des banques a capitaux etrangers. On ne pas etre dans une telle situation et se targuer d’etre un pays independant et souverain! La souverainete a mon avis commence quand on a le controle absolu de la production et de la circulation de la monnaie sur son territoire! Si Dr Tshiani veut vraiment etre utile a la republique, il devrait nous aider a avoir d’autres Augustin Dokolo, et d’autres banques de Kinshasa!
Des ex-frappeurs descendus de Matonge qui, a partir des boites de nuit a Kin, n’ont de contributions a apporter a la ressucitation economico-sociale de la RDC que la defense et louanges (previsibles) de leur kleptocracie en place, s’en prennent a « leur frangin » Tshiani. Et pour cause. Tshiani que ces mashi-a-mumenu enscensaient jadis pour son racisme de bas etage (anti-Katumbi et au profit de leur Mulopwe) est devenu un indesirable puisqu’il expose l’incompetence notoire de cette bande des tonneaux-vides jouisseurs, certains trimbalant de faux diplomes. Pendant ce temps, de « petits pays » et moins nantis comme la Cote d’Ivoire, le Senegal, le Ghana, et le Benin, eux evoluent sous de presidents serieux.
Estimé Binsonji,
Rappelez-vous combien vous avez eu à défendre ici Mbata, constitutionnaliste intouchable malgré ses faits et gestes sujets à caution depuis qu’il a été coopté dans la haute hiérarchie de l’Udps. Comme par hasard le masha a mu menu Tshiani est automatiquement déclaré indésirable par vos soins. Je ne suis pas là à défendre ses options mais souffrez que je m’étonne de votre tri. A cette occasion permettez que je vous invite à visionner Pero Luwara, un masha a mu meno, lui critique très intelligent de la gestion de Tshisekedi et dites-moi ce que vous en pensez notamment est-il aussi haineux, jaloux, tribaliste et non patriote que ceux vous tancez ici à longueur d’interventions. Une question innocente sans envie ni intérêt à insulter qui que ce soit, vous aurez noté. Merci à l’avance !
*** A quoi sert un économiste émérite à la population et à la compréhension de l’état du pays qui ne nous bassine que des succès macroéconomiques sans aucun égard au social de la population ?
ÉCONOMIE CLAUDIQUANTE DANS UN PAYS SOUS-OCCUPATION ÉTRANGÈRE ! Un pays sérieux avec une BALANCE ÉCONOMIQUE (Différence entre les Exportations et les Importarions) POSITIVE doit effectuer une distribution égale des bénéfices obtenus à ses pauvres populations par la création d’emplois durables et l’augmentation du PIB par habitant sinon la BALANCE ÉCONOMIQUE est NÉGATIVE c’est-à-dire les importations sont supérieures aux exportations de biens et services, cela défavorise l’accès au Bien-être de la population dudit pays qui subit les effets collatéraux des pertes reportées obtenues. Point barre. Pendant que les autres Pays Africains Subsahariens (Mali, Burkina Faso, Niger etc) se battent pour sortir de l’éternel guêpier de l’Impérialisme Néocolonialiste du FMI (Fonds Monétaire international), le Taliban économiste qui claudique sur CIC vante la dépendance de la RDC occupée pour se conformer bêtement aux standards esclavagistes FMIstes par la surveillance de son budget national maigrichon et la négligence des conséquences néfastes (et actuelles) des PROGRAMMES [MK ULTRA et MONARCH] DIABOLIQUES d’AJUSTEMENT STRUCTUREL [jadis cher à Léon Lobitch alias Kengo wa Dondo de triste mémoire] des années 80 du siècle dernier dont l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), une nouvelle version de la Colonisation Esclavagiste appliquée en RDC en 2020 fait des ravages dans notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE réputé pourtant très RICHE et considéré par des experts économiques de haut vol comme SCANDALE GÉOLOGIQUE. Alors que l’HÉGÉMONIE OCCIDENTALE (Ricaine et Européenne) vieille de 8 siècles de domination unilatérale s’effiloche, s’érode et se termine brutalement car le Monde UNIPOLAIRE jadis BIPOLAIRE devient MULTIPOLAIRE, le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine & South-Africa) ou [BRICSAM, un acronyme qui inclut le Mexique qui vient de faire officiellement sa demande d’adhésion] s’installe pour l’éternité; alors que le Monde devient MULTIPOLAIRE dussé-je, des économistes va-nu-pieds claudiquants se pavanent fièrement toute honte bue sur CIC pour faire régulièrement les éloges Satano-occulto-nécromanciens de l’IMPÉRIALISME MONDIALISME qui n’a apporté que morts, désolations, famines, peines et souffrances aux Africains Noirs Subsahariens spécialement aux Bantous Kongolais depuis des siècles. STRESS TEST (TEST DE RÉSISTANCE BANCAIRE) ET CORRUPTION (RÉTROCOMMISIONS ET DÉTOURNEMENTS=VOLS DE L’ARGENT PUBLIC) EN RDC OCCUPÉE PAR LES BANYARWANDA ! Selon le site FinancepourTous.com *Un test de résistance bancaire, ou « STRESS TEST », est un exercice consistant à simuler des conditions économiques et financières extrêmes mais plausibles afin d’en étudier les conséquences sur les banques et de mesurer leur capacité de résistance à de telles situations. Ces tests sont menés par les Banques Centrales*. Mis en place à la fin des années 1990, le STRESS TEST est la seule arme économico-étatique pour faire face aux Crises bancaires et financières fréquentes notamment « La crise Asiatique de 1997 ». Cet outil de contrôle bancaire fut utilisé aussi en 2008 lors de la Crise des SUBPRIMES avec des résultats probants. Quid de la RDC occupée par les Banyarwanda de l’Empire Hima ou EAC « East African Community » ? Pourquoi la BCC (BANQUE CENTRALE DU CONGO) n’utilise pas le STRESS TEST pour jauger la résistance des Banques Commerciales qui pullulent et moisissent à Kinshasa la Poubelle afin de peaufiner et de mettre en place des politiques économiques efficaces en adéquation avec les attentes socio-économiques de 100 millions des Kongolais ? Concomitamment pourquoi l’État Failli RDCien ne peut-il pas (est incapable d’) implémenter un STRESS TEST (TEST DE RÉSISTANCE BANCAIRE) pour la BCC (Banque Centrale du Congo) par un ORGANE D’AUDIT de CONTRÔLE BANCAIRE SUPRANATIONAL pour évaluer les sources et causes de la sempiternelle dépréciation de la monnaie nationale (Franc Congolais) face à la détérioration des facteurs macro-économiques (évolution de la consommation et des investissements, récession, taux de chômage, inflation…) qui déclenchent des crises bancaires de grande envergure en RDC occupée ? Poser ces questions cruciales, c’est deja y répondre, l’Occupation RWANDO-OUGANDAISE fait résolument des ravages socio-économico-militaro-sécuritaires de façon latente. L’IGF Lubalisée infeodée à la présidence protocolaire de Tshilombo-Pétain qui ne veut pas fouiner dans le passé criminel de la KABILIE-KANANBIE (2001-2023) est pour beaucoup dans la dépréciation monétaire car elle (IGF lubalisée de l’inefficace Jules Alingete) couvre moyennant avantages pécuniaires les vols (détournements) des fonds publics par FATSHI BIDON et sa Bande Shekuliste scélérate, ces crimes économiques déteignent sur la QUALITÉ de Vie, du Bien-être Social, de la Trésorerie Publique (TRÉSOR PUBLIC) et de la Solvabilité de l’État Central. « Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. » dixit Michel Audiard. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE. INGETA