Joseph Kabila doit partir de gré ou de force!

Bamba di Lelo

Bamba di Lelo

Sans considération de son passé politique, et encore moins de son immunité présidentielle, Joseph Kabila, ex-président de la République démocratique du Congo, en fin de mandat, mérite plutôt d’être chassé comme un vulgaire truand, hors du territoire national, et loin de tout regard, et/ou à défaut d’être plutôt arrêté, sans scrupule, et conduit « manu militari » dans une prison de haute sécurité, dans le Congo-Kinshasa même, pour crime de haute trahison de notre Constitution, et de surcroît, pour crime de sang, aggravé de son comportement d’avoir volontairement, affamé, pour son seul gain, le peuple congolais affaibli et abandonné à son triste sort.

Spectateurs inertes, les nations puissantes du monde et certaines organisations dites internationales, imbues d’hypocrisie et de sorcellerie, saluent simplement, sans compassion, le calendrier électoral présenté pour 2018, qui est un somnifère, un trompe l’œil, établi dans la précipitation, par le nègre de service, un certain Corneille Nangaa, Président de la prétendue Commission Electorale Nationale Indépendante, (CENI en sigle, de triste mémoire).

Il est temps, peuple congolais, qui a longtemps plié l’échine, de vous prendre en charge, sans attendre pour mettre hors d’état de nuire notre ennemi commun, Joseph Kabila! C’est un mécréant, un obstiné pathologique, qui s’accroche, à contre-courant de l’histoire, au pouvoir d’Etat, en tuant, sans raison, notre jeunesse qui aspire à la transformation de la société congolaise, actuellement malade, du fait de son Chef, et des hommes politiques corrompus!

D’ailleurs, de nombreux témoins disent, sans ambages, que le problème majeur du Congo, c’est Joseph Kabila. C’est en lui que se concentre toute l’incurie d’un Etat malade, qu’il faut soigner sans plus tarder! Comment faut-il apporter un remède approprié, à ce géant d’Afrique, livré aux mains des prédateurs, et des groupes maffieux étrangers, au détriment du peuple congolais, avec la complicité de Joseph Kabila, cet homme défraichi, à la barbe pimentée?

Je peux vous assurer que le temps de guerre est arrivé!

Pour cela, le peuple congolais, dans son ensemble va devoir forcer son destin en faisant dégager Joseph Kabila par la force, avec armes en main, comme lui l’a fait, lors de son entrée clandestine, en République démocratique du Congo, un certain 17 mai 1997, démuni de passeport valide et d’un visa de séjour conforme.

En clair et conformément aux prescrits de la police des étrangers, dans notre pays, Joseph Kabila (ou mieux Hyppolite Kanambe de son vrai nom), n’a donc droit à aucun autre jour, ni à aucune autre semaine supplémentaire. Il doit être évacué de force, par une mobilisation sans précédent et une violence légitime, qui le fera fuir et, in fine, lui enlèvera de la tête et de l’esprit, l’idée que le Congo-Kinshasa (ex-Zaïre), est son butin de guerre! Déjà maintenant, le Congo-Démocratique n’existerait plus s’il n’y avait plus des Congolaises et Congolais, bien qu’éparpillés à travers le monde, en quête d’un refuge qui leur permet, d’assurer leur sécurité physique et alimentaire au quotidien. Heureusement, nous ne sommes plus à cette époque bien lointaine, mais révolue ou, la personne humaine pouvait être bafouée dans ses droits et sa dignité.

Il est évident que le peuple congolais ne doit pas, à son tour, on ne sait pour quel péché commis, continuer à souffrir dans son propre pays pour survivre, en même temps qu’il espère bâtir le bonheur des autres. Les vrais intellectuels de ce pays, les véritables patriotes donc, se tenant à l’écart des pseudo intellectuels, du genre d’Henri Mova Sakanyi, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Gaspard Mugaruka, Corneille Nangaa, et tant d’autres, doivent tous se lever, comme un seul homme, animé d’un seul idéal, celui de libérer avec force et énergie de l’espoir, le peuple congolais, trop longtemps soumis à la dictature féroce d’un parvenu sanguinaire, dans un génocide planifié par les puissants de ce monde pour déposséder le peuple congolais de son territoire et de ses ressources de sol et de sous-sol!

Alfred de Musset affirmait: « Il n’y a pas d’amour sans confiance ». De même, il n’y a plus d’amour entre Joseph Kabila et le peuple congolais. Et maintenant, à vous peuple congolais de le chasser! Ce dernier prétend vous opposer une armée invincible mais il se trompe d’époque. En effet, il n’y a aucun peuple debout que l’on puisse vraiment écraser! Sa puissance défie toujours les plus téméraires des dictateurs, comme on l’a vu tout au cours de l’histoire de l’humanité.

Bref, le peuple congolais doit se donner le droit de vivre dans la paix, la sérénité d’esprit et de cœur et il ne doit plus attendre au-delà de 2019 pour vivre une apparente et simulacre alternance démocratique, une chimère que tente d’inculquer certains lobbys occidentaux à notre vaillant peuple, qui en est arrivé à son éveil irréversible.

C’est ainsi que déjà ce mois de novembre 2017 et surtout décembre prochain, le peuple congolais doit battre le pavé. La poussière fera reculer les chars de combat de Joseph Kabila et toute sa clientèle des « politicailleurs » sans gêne, dont Aubin Minaku, Lambert Mende Omalanga, André Atundu Liongo, Joseph Olenga Nkoy, Kalev Katond, etc. Le temps presse, il ne faut plus accorder à Joseph Kabila la moindre minute pour parler du 23 décembre 2018 et peut-être au-delà de 2050! Il faut plutôt mettre fin à ses turpitudes insolentes. Il ne faut pas lui donner le temps d’affûter de nouveau ses armes de destruction massive pour exterminer le peuple congolais: l’autel de l’holocauste compte déjà près de 12 à 13 millions de morts!

Chers compatriotes,

En occupant les rues et les avenues de nos grandes villes et de nos cités, montrons-nous solidaires, spécialement avec nos compatriotes, jeunes ou autres, qui lanceront l’assaut final. Il y a lieu d mieux nous souder, en soignant tous les détails cette fois, pour une victoire finale à notre portée. Car, si nous ne réglons pas aujourd’hui, les problèmes du Congo qui nous assaillent, demain, ceux-ci pourront peut-être nous demander des comptes!

Dans l’idéal de cet ultime combat que nous livrons avec l’ennemi, visible et invisible, un seul nom devra être mis en exergue, celui du Docteur Denis Mukwege, fils vaillant de notre nation. Celui-ci est jugé digne de représenter tous les congolais et pourra ainsi, dans un élan patriotique sans pareil, rassembler ses frères et ses sœurs de la République démocratique du Congo pour les conduire, après une paisible période de transition, l’environnement politique assaini, à des élections digne de ce nom, transparentes, équitables, apaisées et vraiment démocratiques, dans un pays libéré et sans aucune ingérence extérieure, à la désignation, par le peuple congolais, du futur locataire du palais de la nation.

On se rappellera sans nul doute, que l’enthousiasme, l’euphorie, la joie et l’assurance qu’a suscité Denis Mukwege lors de sa récente conférence à Paris, devant ses partenaires congolais de la diaspora, lui recommandant de prendre la direction de la transition pour sauver notre nation en péril, est un motif réel de fierté que la majorité des Congolais porte à l’égard de ce baobab, digne fils de la République, sage et conciliant.

En effet, ce choix de Docteur Denis Mukwege est justifié non seulement parce qu’il redonne le sens de la vie à nos mamans violées, mais surtout à cause de son intégrité morale, de sa neutralité et de son engagement citoyen pour la cause de la nation congolaise. Il est l’élément catalyseur de l’unité du Congo, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Seul lui qui pourra éviter la catastrophe qui pointe déjà à l’horizon, dont le décor fut planté dans le temps, une décennie durant, par Joseph Kabila, un président de la République psychopathe, criminel, jouisseur et ignorant, pilleur de nos ressources économiques en complicité avec sa bande des irréductibles « Collabos », in fine, des rebuts sans compassion, destinés tous à être jeter comme de vulgaires personnages, indignes et malfaisants, dans la poubelle de l’histoire!

Denis Mukwege est donc pour nous un personnage historique. C’est un symbole vivant. Avant lui, il n’y avait personne comme lui auparavant. Après lui, il n’y en aura personne comme lui. C’est pour cela, que nous disons fièrement avec une sincère modestie que Denis Mukwege, plein de sagesse et d’éthique, est le meilleur d’entre nous à l’instant.

Par ailleurs, le Docteur Denis Mukwege, en patriote convaincu, saura offrir au peuple congolais, qui a tant souffert de ce régime mortifère, certains besoins fondamentaux de l’homme, santé pour sa survie au quotidien et son plein épanouissement. Il s’agit de:

  1. La santé et la conservation de la vie;
  2. La nourriture;
  3. L’argent et le bien qu’il nous procure;
  4. Le bonheur de nos enfants;
  5. Le sentiment de notre dignité, etc.

Il n’est donc pas étonnant que Denis Mukwege, à la tête d’une « transition citoyenne » saura restaurer la paix qui permettra à notre peuple de jouir de tous ses besoins fondamentaux de l’homme, en disposer à sa guise, sans aucune contrainte possible!

De ce qui précède, on s’imagine bien, que personne n’aura le pouvoir d’éteindre la flamme d’espoir qui s’est allumée le 3 septembre 2017 à Paris en faveur du Docteur Denis Mukwege pour devenir, selon la volonté unanime du peuple congolais, le président de la transition citoyenne en République démocratique du Congo.

Cette flamme d’espérance, disons-nous, se rallumera comme celle du soldat inconnu à la place de la Concorde sur le Champ Elysée à Paris.

A vous, Docteur Denis Mukwege, de répondre au clairon du devoir patriotique, sans peur ni hésitation aucune, avec courage et détermination!

Vive la République!
Vive l’Afrique!
Vive le Congo-Kinshasa libre à jamais!

 

Bamba di Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
E-mail: jbadIl@hotmail.be

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