Deux casques bleus de la MONUSCO. Ph. Droits tiers.
Huit casques bleus ont été blessés, dont un grièvement, dans une attaque survenue à Saké, en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé ce jeudi la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO). La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a fermement condamné cet incident, dont les circonstances exactes restent inconnues.
Les soldats de la paix touchés, déployés dans le cadre de l’opération Springbok au Nord-Kivu, ont rapidement été pris en charge et reçoivent actuellement les soins nécessaires. Cette opération vise à stabiliser la région grâce à des actions conjointes entre la MONUSCO et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
La mission onusienne a exprimé son souhait de voir les casques bleus blessés se rétablir rapidement et s’est déclarée prête à appuyer toute enquête pour identifier les auteurs de cette attaque, que ce soit devant les juridictions nationales ou internationales.
Mme Keita a réitéré l’engagement de la MONUSCO à collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité congolaises, en renforçant les patrouilles, qu’elles soient conjointes ou unilatérales, dans le but de protéger les populations civiles.
En outre, la Cheffe de la MONUSCO a appelé à une cessation immédiate des hostilités de la part de tous les groupes armés actifs dans la région, insistant particulièrement auprès du groupe armé M23 pour qu’il dépose les armes et se conforme aux accords établis dans la Feuille de route de Luanda.
Bonne Nouvelle ? La Monusco malgré son départ imminent continue à participer au vague projet Springbok qui l’engage à collaborer avec les forces de défense et de sécurité Congolaises, en renforçant ainsi les patrouilles censées protéger les populations civiles.
Alors des morts ou des blessés en leur sein sont les risques du métier à gérer à leurs places.
*** Le métier ici c’est la guerre dont la Monusco est forcément partie prenante même si leur premier objectif est d’abord de protéger les populations civiles. Jusque-là les reproches récurrents faits contre la Monusco c’est leur faible et longue inefficacité à en finir avec l’insécurité, Mme Keita peut regretter les traumatismes subis par ses ouailles, elle doit au moins reconnaître là que leur aide ressemble à quelque chose.